Louis Putzeys (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de sa maison, rue Gustave Renier à Waremme, PUZEYS Louis est indemne. Il était debout en haut de l’escalier de la cave lorsque l’engin a explosé. Protégé, au-dessus de lui, par l’escalier menant à l’étage, il n’est recouvert que de quelques débris. Le reste du bâtiment est complètement effondré.

Mort de Charly Lambert (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe devant le Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, le corps du dentiste LAMBERT Charly est retrouvé dans l’embrasure de la porte qui sépare les deux caves arrières du café. Les seuls signes de blessure sont un petit trou au niveau de la pommette droite et un filet de sang coagulé, qui s’étire sur sa joue. Il était âgé de 26 ans.

Louis Petitjean (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe devant le Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, PETITJEAN Louis se retrouve immobilisé par une solive.

Le notaire Léon Sény (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe devant le Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, le notaire SENY Léon est conscient, debout, enfoncé jusque la taille dans les débris. Il est presque méconnaissable, criblé d’une multitude d’éclats. Il est bloqué par une grosse poutre. DUMONT Ernest et DORMAL Charles tenteront de le dégager.

Les « téméraires » de la Place Albert 1er (Waremme)

Le 28 août 1944, lors de l’explosion de la bombe, rue Joseph Wauters, devant le Café « Aux Sports », BERGER Léon se trouve Place du Roi Albert 1er, sur la gauche du Monuments aux Morts de 1914 – 1918. GOVAERT Désiré, dit « Gueuguette » et COUNE Adolphe sont abrités, derrière celui-ci.

Martien Javaux rentre chez lui (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, malgré ses blessures, JAVAUX Martien rentre chez lui. Il fait appeler son voisin et ami, le docteur CUVELIER. Il a une clavicule brisée et un gros orteil fortement contusionné.

Jules Lambert, blessé (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, LAMBERT Jules, qui s’était pourtant réfugié dans la cave du Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters, a reçu un éclat qui lui a profondément entaillé la cuisse. Il saigne abondamment.

L’abbé PIRSON Hadelin lui fait un garrot pour arrêter l’hémorragie, puis applique une compresse sur la plaie. LAMBERT Jules se rend ensuite, péniblement, vers la clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters.

Marcel Mottard, emmené à la clinique (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, MOTTARD Marcel est conduit à la clinique Joseph Wauters, avenue Reine Astrid, par TINLOT Alphonse et deux jeunes filles de la Croix-Rouge.

Le bras de Henri Pâques (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion d’une bombe devant le café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, BEAUJEAN Emile aide PAQUES Henri à se rendre à la clinique Joseph Wauters, avenue Reine Astrid. Son humérus droit a été sectionné et le bras ne tient plus que par quelques lambeaux de chair.

Le chirurgien EVRARD René, assisté de SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne », doit l’amputer.

Les gendarmes (Waremme)

Le 28 août 1944, durant le bombardement de Waremme, le lieutenant JAMAR Ambroise ne quitte pas le porche de la gendarmerie, rue Porte de Liège. Il réalise que la ville est durement touchée et qu’il aura besoin de toute la brigade pour assurer l’ordre et protéger les biens des sinistrés. Il donne ses instructions à l’adjudant MARECHAL Jules pour rappeler les hommes qui sont déjà rentrés chez eux et pour prendre toutes les mesures indispensables pour organiser les secours.