Il faut aussi secourir Grand-Axhe (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, MUSCHART Marie-Louise envoie PROESMANS Jean chez PEETERMANS Willy pour que ce dernier se rende à Grand-Axhe avec son camion, car il y aurait des victimes à transporter.

Le coin « Mathot » est ravagé (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis, tout le coin de la rue Gustave Renier et de la rue de Huy est ravagé.

  • La pâtisserie « MATHOT » est pulvérisée.
  • Le commerce de salaisons « STOUVENAKERS » a été soufflé.
  • La maison « RENIER » est détruite.
  • La petite maison « WUIPIEDS » (« le Poilu ») a complètement disparu.
  • Le magasin de l’électricien « PUTZEYS » et l’atelier de la couturière « PERQUI » ne sont plus que ruines.
  • La maison de l’architecte GONTHIER Richard est coupée en deux. Toute la partie droite s’est effondrée. Il ne reste plus rien de ce qui était la salle d’attente et le cabinet du dentiste MAGNEE Fernand.

Une cinquième explosion. Le gare du vicinal est touchée (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h17, une bombe heurte les voies de garage du vicinal (SNCV), à hauteur de l’ancienne usine « Mélapaille ». Après dix secondes, elle explose.

Les rails et le ballast sont projetés dans toutes les directions. Un wagon de « schlam » (fine poussière de charbon amalgamée avec de l’eau) est détruit.

Une troisième explosion. Le centre est touché (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h15, une bombe percute le sol face à la Pharmacie « Gielen », à l’angle de la rue Zénobe Gramme et de la rue Joseph Wauters. Etant équipée d’un détonateur à retardement d’une dizaine de secondes, elle n’explose pas immédiatement. Elle rebondit le long de la rue Joseph Wauters, puis commence à tourbillonner au milieu de la chaussée. Elle glisse vers le trottoir, entre le Café « Aux Sports » et la Banque de Bruxelles.  Elle explose …

MARCEL Mottard, qui était dans la rue, est projeté dans la vitrine de l’ébéniste « LALLEMAND ». BERGER Léon, qui était sur la Place Albert 1er, est soulevé de terre et projeté la tête la première contre le soubassement en pierre du Monument aux Morts de 1914 – 1918. CLOOTS Gustave est soulevé de terre et retombe lourdement sur une bordure de trottoir. Le Café « Aux Sports » est dévasté.

Quelques « téméraires » (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion d’une première bombe dans le champ de MORIA Albert, à Waremme, BERGER Léon, COUNE Adolphe et BIERNA Henri se précipitent hors du Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters, s’avancent sur la Place du Roi Albert 1er et se dirigent vers le Monument aux Morts de 1914 – 1918, pour mieux voir ce qui se passe. Rapidement, BIERNA Henri revient se mettre à l’abri au Café.

Le Café « Aux Sports » (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la première bombe à Waremme, un certain nombre d’occupants du Café « Aux Sports » se réfugient dans le cellier du bâtiment:

  • DUBOIS Paul, dentiste
  • DARBE Paul
  • CHABOT Léon
  • BEAUDUIN Armand
  • GENIQUE Joseph
  • LAMBERT Jules
  • GRANDJEAN Henri
  • LAMBERT Charly
  • RAMQUET Jules
  • HEYNE Jules
  • MOUREAU Jeanne, l’épouse du patron du café HEYNE Léon
  • MOUREAU Thérèse, dite « Mamme Tîne »

D’autres restent dans le café:

  • JAVAUX Martien
  • YANS Arthur
  • NOBEN Albert
  • LANGE Félix
  • PIQUET Georges
  • SENY Léon, notaire
  • GLADE Joseph, dit « Paille »
  • FARCY Alice
  • BIERNA Henri
  • MASSILLON Emile
  • LECLOUX Joseph
  • EVRARD Paul
  • HEYNE Léon
  • PÂQUES Henri
  • BRASSINE Fernand

Le café « Pèpète », bombardé

Le 11 mai 1940, le café « Pèpète », situé au croisement de la route de Huy-Waremme et de la route de Warnant-Dreye, est bombardé par l’aviation allemande.

Ce café est exploité par LIZIN Camille, dit « Pèpète » et est surtout fréquenté par les voyageurs du Chemin de Fer Vicinal.

Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (Waremme)

En 1944, la section de Waremme de l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (ARFEG) est dirigée par MUSCHART Marie-Louise. Elle recrute principalement ses membres parmi les scouts.

C’est un mouvement national, dont la mission est de mettre en lieu sûr le mobilier et les objets personnels de citoyens dont les biens sont mis en péril à la suite de bombardements.

Le fort de Boncelles bombardé

Le 16 mai 1940, l’infanterie du Fort de Boncelles s’est retirée depuis quelques jours. En l’absence de DCA, l’aviation allemande bombarde le Fort. Les trois coupoles sont mises hors d’état. On dénombre les premières victimes parmi la garnison du Fort.

Le commandant de la place rassemble ses soldats et les exhorte par ces mots: « Me rendre, jamais ! ». Il demande 25 volontaires pour poursuivre le combat. Tout le  monde se propose. Il désigne les officiers et les sous-officiers, auxquels il adjoint quelques spécialistes. Il ordonne aux autres de s’échapper par la tour d’air, pour rejoindre l’armée.

Naissance de Henriette Perqui (Waremme – Liège)

Le 15 juillet 1909, PERQUI Henriette-Alphonsine voit le jour à Liège. Elle sera tailleuse à Waremme. Elle perdra la vie dans le bombardement du 28 août 1944.