Le 11 mai 1940, vers midi, des bombes larguées par des Stukas allemands explosent au carrefour de la Forge à Crisnée. Elles font 3 victimes, qui seront inhumées à Odeur.
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Mort d’Albert et Robert Depas (Crisnée – Thys)
Le 10 mai 1940, DEPAS Albert de Crisnée, âgé de 50 ans, et son fils DEPAS Robert, âgé de 10 ans, sont tués sur la Grand-Route à Thys par l’explosion de bombes larguées par des Stukas allemands. La veuve de DEPAS Albert est AUWERA Joséphine.
Bombes chez Arthur Pâques (Oreye)
Le 10 mai 1940, des bombes allemandes tombent dans la prairie de PÂQUES Arthur à Oreye, près de la Chaussée Romaine.
Des bombes sur Lantremange
Le 11 mai 1940, après 16 heures, six bombes tombent sur Lantremange.
Une deuxième (double) explosion. Hesbaco est détruite (Waremme)
Le 28 août 1944, à 18h12, deux bombes percutent et percent le pignon de l’entrepôt des Etablissements « Hesbaco », rue de Huy à Waremme. Elles explosent dans les fondations du bâtiment. La concierge, LHOEST Elise, restée dans sa petite maison, accolée à l’entreprise, est la première victime du bombardement de la ville.
Un train est attaqué (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)
Le 11 (12 ?) mai 1940, à 14 h 30, un train bondé de voyageurs, en provenance de Liège, est attaqué en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher. Quatre « Stuka » surgissent en rase-motte et larguent leurs bombes en direction de la gare et du train. La plupart des engins tombent dans les alentours de la gare, pulvérisant les vitres les maisons du quartier, mais le fourgon de queue et la dernière voiture du train sont touchés de plein fouet.
Il y a beaucoup de victimes. Des dizaines de blessés sont transportés au cabinet du docteur DEFFET Gaston, à proximité de la gare. Des corps s’alignent sur sa pelouse. Le docteur DEFFET reçoit l’aide d’un médecin militaire de passage. A deux, ils prodiguent les premiers soins et organisent le transfert vers les hôpitaux de la région.
Ce qui reste du convoi poursuit sa route vers Waremme, où les blessés graves seront pris en charge.
Les gendarmes de la brigade de Fexhe-le-Haut-Clocher doivent intervenir pour arrêter le pillage des décombres du train et obliger certains villageois à restituer des objets volés.
Le 28 août 1944, le centre de Waremme est bombardé
A quelques jours de la Libération, le 28 août 1944 à 18h30, un bombardement de Waremme est effectué par des chasseurs-bombardiers P38 « Lightning » du 479th Fighter Group de la 8th Air Force.
Le major CARTER de l’US Air Force constate que la gare de Waremme est opérationnelle et décide de la bombarder. Les premières bombes visent la voie de chemin de fer. La première explose près de l’Avenue Emile Vandervelde, faisant voler en éclat les vitres des maisons avoisinantes. Les mitrailleuses entrent également en action. Deux autres bombes font exploser les Etablissements « Hesbaco ». L’engin suivant atteint la rue Joseph Wauters, an face de la pharmacie « GIELEN » et détruit les maisons MATHOT, RENIER, WUIPIEDS, PUTZEYS et GONTHIER.
La maison de PUTZEYS Louis, touchée de plein fouet, s’effondre. L’électricien a la vie sauve, mais son épouse, PERQUI Henriette, qui tient un atelier de couture dans l’habitation, décède, tout comme sa belle-mère et ses deux ouvrières. Les quatre femmes se trouvaient dans la maison au moment du sinistre.
Les vitres et les toits de la Justice de Paix et des écoles communales sont soufflés.
Au total, l’attaque coûte la vie à 14 habitants et endommage gravement une cinquantaine de maisons et bâtiments du centre-ville. Les écoles et la Justice de Paix, bordant la Place de la Gendarmerie (Qui deviendra la Place Albert 1er), gravement endommagés, devront être démolies.
Une bombe frappe le bâtiment des grains « WERY » (Hesbaco) et deux autres tombent près des voies du « fond d’or » ainsi qu’aux environs des établissements « Bauduin ». Des wagons sont atteints. Des maisons s’effondrent au début de l’actuelle rue Gustave Renier. Le café Heine où l’on joue au whist est pulvérisé, ainsi que la banque voisine. La maison COEN est également atteinte. L’instituteur à l’école de Longchamps, originaire de Lantremange, BERGER Léon, âgé de 31 ans, est jeté par le déplacement d’air sur le monument aux morts. Il mourra le lendemain d’une fracture du crâne. MOTTARD Marcel, blessé aux yeux par des éclats de vitres, en restera aveugle.
Lorsque les avions se sont éloignés, des mineurs habitant la ville creusent une galerie dans les décombres de la rue Renier, pour retrouver les cadavres des victimes et les quelques rescapés, dont on entend les appels plaintifs et poignants.
Les 14 victimes civiles de ce bombardement sont :
- BERGER Léon, instituteur (blessé, il décèdera le lendemain)
- BIERNA Henri, joueur de football, âgé de 38 ans
- LAMBERT Charles, dit « Charly, licencié en dentisterie de l’Université de Liège, âgé de 26 ans
- LARDINOIS Camille
- LHOEST Elise, épouse CLAES, âgée de 69 ans
- MARTINAUX Joseph
- NOBEN Albert, grossiste en fruits, âgé de 46 ans
- MALAXHE Marie, veuve PERQUI, mère de PERQUI Henriette, âgée de 61 ans
- PERQUI Henriette, âgée de 39 ans, épouse de PUTZEYS Louis
- RENIER-FRANCOIS Charlotte, âgée de 75 ans
- SERVAIS Georgette, apprentie-couturière, âgée de 15 ans
- SERVAIS Odette, apprentie-couturière, âgée de 17 ans
- YANS Arthur, tailleur à l’avenue Reine Astrid.
Note: la quatorzième victime est BALTAZAR Eugénie, qui décède dans l’explosion de la bombe qui tombe sur Grand-Axhe.
L’architecte waremmien LOGNARD Fernand rédigera un rapport d’expertise sur la catastrophe. Il écrira: « … la quasi-totalité des biens meublés a été complètement anéantie et dans les décombres, on n’a pu constater la présence des morceaux de divers objets sans même pouvoir en définir la provenance … » Sa réflexion laisse imaginer la violence du souffle de l’explosion !
Attentats des CCC (Belgique)
Il reste des bombes non explosées à Waremme
Le 3 octobre 1941, le bourgmestre de Waremme signale qu’il reste cinq bombes non explosées dans une pâture de la ferme Doucet, entre le chemin de fer et le chemin de Bovenistier. Bien que le service de récupération soit passé il y a environ un an, quatre de ces bombes, enfouies à trois ou quatre mètres de profondeur, sont encore là. La cinquième est en surface, entourée de fil de fer barbelé.
Les premières bombes tombent sur Waremme
Le 10 mai 1940, vers 10h30, au lieu-dit « A la Centrale » à Waremme (actuelle rue des Champs), des bombes sont larguées près de la ferme « Doucet ».