La ferme en carré de Saives passe à Smal

Le 5 Floréal de l’An IV, la ferme en carré de la Seigneurie de Saives avec ses 85 bonniers de terres et prairies, considérée comme bien national, est adjugée au citoyen SMAL B., de Liège, au prix de 290 livres de France. Il y fera de nombreuses réparations.

Les fermes les plus importantes (Crisnée)

En 1797, les fermes les plus importantes de Crisnée appartiennent à:

  • la veuve COHEUR: 59 bonniers (B), 6 verges (V)
  • NOMERENGE Michel: 44 B 12 V
  • COLLINET Gilles: 34 B 1 V
  • LAMARCHE Vincent: 31 B 1 V
  • KERSTENNE: 23 B 6 V
  • LAHAYE Benoit: 23 B 5 V
  • la veuve PETRY: 21 B 4 V
  • LOUETTE Mathias: 15 B 11 V
  • la veuve ANTOINE: 14 B 18 V
  • DEPAIVE Michel: 12 B 5V
  • JACQUEMOTTE: 10 B 1 V

Ils doivent payer une taxe de 6 francs 15 sous par bonnier.

Les propriétaire à Crisnée

En Ventôse de l’An VI (1798), les propriétaires de Crisnée sont:

  • LAMARCHE Vincent: 91 bonniers (B), 1 verge grande (VG) et 14 verges petites (VP)
  • la veuve COHEUR: 53 B, 2 VG et 18 VP
  • NOMERENGE Michel: 44 B, 12 VG
  • COLLINET Gilles: 34 B, 1 VG
  • KERSTENNE (?): 23 B, 6 VG et 10 VP
  • LAHAYE Benoit: 23 B, 5 VG et 13 VP
  • LOUETTE Mathias: 15 B, 11 VG et 6 VP
  • la veuve ANTOINE: 14 B, 18 VG et 15 VP
  • DEPAIVE Michel: 12 B, 5 VG
  • JACQUEMOTTE (?): 10 B, 1 VG et 16 VP
  • RONGY Hubert: 9 B, 10 VG et 3 VP
  • NOMERENGE Gérard: 8 B, 6 VG
  • LAMARCHE Englebert: 6 B, 12 VG, 11 VP
  • LAHAYE Ferd.: 6 B, 5 VG et 10 VP
  • HENUSE Jean: 6 B, 6 VP
  • GOFFINET Pierre: 6 B, 5 VP
  • NOMERENGE Henri: 4 B, 15 VP
  • la veuve LAHAYE Gilles: 4 B, 10 VG et 19 VP
  • LEDUC (?) Arnold: 2 B, 12 VG et 18 VP
  • la veuve PIRY (?): 2 B, 4 VG et 16 VP
  • MELET Joseph: 1 B, 19 VG
  • COHEUR Dieudonné: 1 B, 6 VG
  • LEDUC Joseph: 1 B, 6 VG
  • NOMERENGE Donné (Dieudonné ?): 1 B, 2 VG et 14 VP
  • TEMPIER Guillaume: 1 B, 1 VG et 15 VP
  • la veuve DEFALLE: 1 B, 1 VG et 13 VP
  • BURE Michel: 1 B
  • COHEUR Antoine: 15 VG
  • BAGE Remi: 11 VG et 5 VP
  • HANNOSSET Henri: 10 VG
  • MESTRE Michel: 10 VG
  • BRABANT (?): 9 VG
  • PRESSEA (?): 9 VG
  • FRESON Jean: 7 VG
  • PETITJEAN Jean: 7 VG
  • RENOTTE Théodore: 7 VG
  • BOLLAND Jacques: 6 VG
  • BURTON Ferd.: 6 VG
  • BURTON Lambert: 5 VG et 16 VP
  • COLLARD Pierre: 5 VG
  • CLEMENCE (?): 5 VG
  • CLOSE Lambert: 5 VG
  • GILET Jean: 4 VG et 10 VP
  • la veuve MELET Lambert: 4 VG
  • BOURGUIGNON Mathias: 3 VG
  • ANTOINE (?): 2 VG
  • LEDUC Gérard: 1 VG et 10 VP
  • LEJEUNE François: 1 VG
  • MELET Pierre: 1 VG
  • TOPPET Jean: 10 VP

Les revenus de la Fabrique d’Eglise (Crisnée)

Vers 1550, les revenus de la Fabrique d’Eglise de Crisnée sont de 36 muids d’épeautre, consistant en revenus de 56 bonniers de terres et en fondations.

Echange de biens (Geer – Flône- Villers-le-Temple)

En 1260, l’abbé de Flône cède aux Templiers les biens de l’abbaye à Villers-le-Temple et reçoit, en échange, 3 bonniers de terres à Geer (dîmes, prés, chapons et cens), ainsi qu’une soulte de 300 mars.

L’élevage de moutons (Liège – Hesbaye)

En 1725, un édit liégeois stipule que les agriculteurs, qui n’ont pas de charrue de labour, ne peuvent élever qu’un mouton pour 2 bonniers de terre arable. (Un modeste paysan ne peut donc détenir que 2 ou 3 moutons).

Pigeonniers en Hesbaye

En 1712, un édit du Prince-Evêque de Liège prescrit que pour tenir un pigeonnier en Hesbaye, il faut « posséder un héritage de 5 bonniers à la saison, faisant 15 bonniers de terres labourables » (cette mesure vise à protéger les semis et les récoltes des terres voisines).

(Posséder des pigeons est donc un privilège réservé aux nantis)

Note: 1 bonnier = 87 ares

Des terres pour Arnould de Jeneffe (Oreye)

En 1210, DE JENEFFE Arnould reçoit 6 bonniers d’alleux libres, à Oreye.

Un château à Oreye

En mars 1261, le chevalier DE MONFERANT Adan, Seigneur d’Oreye, et son épouse D’OREYE Elisabeth prennent en location, à perpétuité, 6 bonniers de terres , près de Tis (Thys ?), auprès de l’abbé de Saint-Trond, contre une rente annuelle de 26 muids d’épeautre. Ils ne pourront vendre ce bien sans le consentement de l’abbaye (Leurs successeurs payeront cette rente jusqu’à la Révolution française et l’abolition du régime féodal).

Sur ces terres, ils construiront un château féodal. Cet édifice comprendra une cour haute et une cour basse, flanquées de 4 tours carrées situées à chacune des extrémités. Une maison seigneuriale et un quartier des serviteurs et domestiques y seront adjoints. Des écuries et des étables complèteront l’ensemble. Une seule entrée permettra l’accès à ce château. Elle sera surmontée d’un donjon, précédé par un pont-levis. Des étangs, alimentés par le Geer, entoureront cet ensemble.

Des paysans d’Oreye

En 1612, pour exploiter une terre à Oreye, des paysans versent un loyer à l’abbaye de Saint-Trond:

  • BOTTI Gérard, 4 setiers de seigle
  • BOTTI Martin, 13 setiers de seigle (pour 2 bonniers)
  • LE MARCHAND Jean, 10,5 muids et 6 setiers de seigle