François Kynable, greffier (Lantremange)

Le 12 juillet 1716, le bourgeois de Liège, KYNABLE François, est nommé greffier à Lantremange, en remplacement de JOSSAR Mathieu, décédé.

Jean de Schoonhoven emprunte (Lantremange – Huy)

Vers 1666, le Seigneur de Lantremange, DE SCHOONHOVEN Jean emprunte une importante somme d’argent à GORONNE Mengold, marchand bourgeois de Huy. Il lui devra une rente annuelle de 200 florins brabant.

Willeme de Beine se défait de Seigneuries (Hemricourt – Lantremange – Hodeige)

Le 18 août 1498, DE BEINE Willeme, bourgeois de Liège, (très probablement fils de GOSWIN Guillaume, car les GOSWIN étaient surnommés « BEINE ») relève (fait relief) les Seigneuries de Hemricourt et de Lantremange, et les transporte à PROIDHOMME Thibaut de Hodeige.

Jean Renchon, victime de la « Paix d’Oleye »

Le 10 septembre 1466, lors de la « Paix d’Oleye », RENCHON Jean LE CUVELIER est livré comme otage au Duc DE BOURGOGNE et ses biens sont confisqués.

Aux jours de colère et de calamités pour la Cité et le Pays de Liège, RENCHON Jean LA CUVELIER, riche bourgeois, était devenu partisan du fameux DE HEERS Raës, un des chefs de l’opposition au Prince-Evêque, DE BOURBON Louis.

Godghaff de Los (Hemricourt – Lantremange – Looz)

Le 3 janvier 1448, DE LOS (DE LOOZ ?) Godghaff, bourgeois de Liège, achète les Seigneuries de Hemricourt et de Lantremange, ainsi que l’avouerie de Bleret, à LE POLAIN Jean, de Xhéneumont.

Les anciens biens religieux sont rachetés par des bourgeois (Waremme)

En 1797, à Waremme et dans les environs, les anciens biens religieux sont rachetés par des bourgeois.

L’Etat révolutionnaire a confisqué les biens de l’Eglise pour en faire des « biens nationaux » qui doivent, théoriquement, servir de couverture aux assignats (papier monnaie). En réalité, ces biens sont vendus aux enchères et c’est la bourgeoisie, riche en argent, qui en achète la majorité. Les petits paysans ne savent en acheter qu’un ou deux hectares. On en arrive à une véritable concentration du terroir entre les mains de bourgeois ou de gros paysans.

Certains de ces bourgeois, devenus gros propriétaires de terres, s’établissent à la campagne pour exploiter eux-mêmes leur bien, tels les MASSART à Lantremange.

On ne compte plus que 2 à 3 gros fermiers par village. Les autres habitants ne vivent plus que du travail de leurs mains. La concentration du terroir prépare peut-être la prolétarisation, avant le développement industriel.

La qualité de « Bourgeois » de Waremme

En 1767, la condition pour acquérir de la qualité de « Bourgeois » de Waremme se modifie.

Jusqu’alors, il fallait payer trois florins pour obtenir la bourgeoisie à Waremme. Par une ordonnance du Conseil Communal du 26 mars 1767, ce droit est fortement majoré : tous ceux qui veulent acquérir la bourgeoisie de la ville de Waremme devront payer 30 florins brabant s’ils sont étrangers au pays et 20 florins brabant s’ils sont surcéans. S’ils viennent s’établir à Waremme par mariage avec une bourgeoise native de la ville, ils ne paieront que la moitié de ces montants.

L’éducation au Moyen-Age

Vers 1180 et à partir de la fin du 12ème siècle, les écoles monastiques disparaissent progressivement pour faire place à des écoles « capitulaires » (dépendant du chapitre) dans les villes. Ces écoles sont toujours fréquentées par les futurs clercs, mais aussi par des jeunes bourgeois et par des enfants de la campagne voisine. On y enseigne en langue vulgaire, plutôt qu’en latin.

A cette époque, renaissent les contacts entre civilisations différentes. Les Européens redécouvrent le raffinement oriental. Un enseignement supérieur est créé, des collèges et des universités voient le jour. Mais l’enseignement reste essentiellement confiné dans les villes. En effet, même si des écoles existent dans les campagnes, l’instruction qui y est donnée est essentiellement religieuse.

Des Waremmiens vont soutenir les Révolutionnaires liégeois

Le 30 août 1789, le Conseil de la bonne ville de Waremme approuve la Révolution liégeoise et envoie, à Liège, une troupe de bourgeois de la ville, commandée par LAGASSE Walther-Joseph (le plus connu des insurgés waremmiens) soutenir les révolutionnaires liégeois: pour « faire hommage aux illustres seigneurs, restaurateurs de la Liberté » .