Plan du quartier de l’église (Waremme)

Au 18ème siècle (?), un géomètre est requis pour dresser un plan détaillé du quartier de l’église de Waremme, dans le cadre d’un litige entre les autorités communales et la famille DE SELYS-LONGCHAMPS.

La butte de l’ancien château de Waremme figure sur ce plan, avec à son sommet quelques restes de murs, vestiges de l’édifice. Le diamètre de cette butte peut être évalué à une vingtaine de mètres.

La glacière du château (Longchamps)

En 1890, il y a une glacière dans le parc du château de Longchamps (sorte de caveau recouvert d’une butte, utilisée pour la conservation des légumes).

Nouveau presbytère (Waremme)

Vers 1838 (?), un nouveau presbytère est construit rue Sous-le-Château à Waremme. Pour réaliser le jardin, le butte de 7 à 8 mètres de haut, sur laquelle l’ancien château de Waremme était construit, est aplanie.

Michel-Edmond de Sélys-Longchamps, propriétaire (Waremme)

En 1856, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond est rentier. Il est propriétaire à Waremme:

  • du château avec bâtiment et cour, d’une serre, d’un moulin à farine (moulin de Walkin ?), d’une glacière (sorte de caveau recouvert d’une butte, utilisée pour la conservation des légumes), de deux maisons avec bâtiment et cour dans ce qui deviendra la rue de Sélys-Longchamps
  • d’une brasserie dans ce qui deviendra la rue de Sélys-Longchamps (à l’angle de la ferme de Petit-Axhe)
  • d’un fournil rue du Moulin
  • d’une maison avec bâtiment et cour dans ce qui s’appellera la rue Cochoul et plus tard la rue Hubert Krains
  • d’une maison avec bâtiment et cour rue du Parc
  • d’un fournil avec jardin rue de Froidebise
  • d’une maison avec cour rue de la chapelle

La ferme en carré de Thys

En 1981, la ferme en carré de l’ancienne Seigneurie de Thys, rue Joseph Wauters, peut être divisée en deux volumes bien distincts: d’une part, le logis en L et l’église paroissiale Saint-Pierre, formant un petit rectangle qui s’ouvre à l’Est, et, d’autre part, le vaste U des bâtiments agricoles édifiés en brique et calcaire sur soubassement de silex et couvert de bâtières de tuiles et d’Eternit. Ce complexe, dressé sur un escarpement au pied duquel coulait le « R’wa », autrefois protégé par un fossé, a subi de très nombreuses modifications et trouve probablement son origine à la fin du 16ème siècle (pierre armoriée de 1576 sur le logis).

L’accès se fait au Nord par un porche en arc surbaissé doublé d’un rouleau de brique et reposant sur des piédroits harpés protégés par des chasse-roues.

Un petit bâtiment légèrement plus haut que le porche et en saillie par rapport à celui-ci, opère le lien avec le logis. Il présente un pignon débordant à épis et des bandeaux horizontaux de calcaire qui prolongent les piédroits harpés de ses trois fenêtres rectangulaires (aujourd’hui murées ou transformées).

L’imposant logis bâti sur un soubassement de silex, à l’endroit le plus escarpé de la butte, contrebalance le volume de l’église lui faisant face. A l’origine, il semble s’être composé d’une seule zone rectangulaire de deux niveaux hauts sur cave, percés côté cour de baies aux montants chaînés et prolongés de bandeaux horizontaux en calcaire. Des croupettes d’Eternit ont été ajoutées à la bâtière de tuiles. Sur cette première partie s’est greffée une aile plus basse formant le petit côté du L, éclairée d’étroites fenêtres surmontées d’arcs de décharge en briques, aujourd’hui murées et remplacées par des percements récents qui déparent d’ailleurs toutes les façades du logis. Une tourelle d’escalier aux angles arrondis se cale dans l’angle formé par les deux ailes du logis. Elle présente sous corniche une belle frise de briques dentée sur denticules, que l’on retrouve également sur toute l’habitation. A noter, à l’intérieur du logis, la présence de deux belles cheminées aux jambages de Style Renaissance. Un autre jambage de cheminée, figurant un personnage tenant un lion, est encastré dans la façade côté cour, à proximité de l’actuelle porte d’entrée.

A l’Ouest, un haut mur de briques, contre lequel s’appuient des porcheries modernes, relie l’habitation et la tour de l’église, fermant ainsi la « Cour d’Honneur » que ponctue une petite construction récente qui abrite un vieux puits.

Des étables fortement transformées, couvertes de voussettes et surmontées de fenils, bloquent les deux côtés du U destiné à l’exploitation agricole.

Une grange récente en double-large occupe le troisième côté. De belles portes d’étables à linteau cintré, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits à queue de pierre, subsistent comme seules traces des bâtiments primitifs.

A l’extérieur du quadrilatère, vers le Nord, se rangent des porcheries modernes.

Waremme décide d’araser la butte de l’ancien château

Le 11 avril 1839, le conseil communal de Waremme décide de faire abattre la butte sur laquelle se trouvait l’ancien château de la ville, pour y aménager un jardin pour le presbytère. Le vente des arbres qui croissent sur cette butte devrait financer les travaux d’arasement.

L’église Saint-Pierre de Waremme

En 1828, l’église Saint-Pierre de Waremme, entourée de son cimetière avoisine la butte de l’ancien château de la ville.

La Motte est arasée (Waremme)

Vers 1840, la Motte, endroit où le château de Waremme s’est élevé jadis, est nivelée lors de l’aménagement du nouveau presbytère. Le jardin du Doyen sera aménagé à l’emplacement de l’ancienne forteresse (en fait un simple donjon).

BOUX Pierre assiste à cet arasement. Il précise que la butte avait une hauteur de 7 à 8 mètres et un diamètre à sa base de 34 à 48 mètres. Si on prolonge en ligne droite vers le Geer l’axe de la rue du Perron, cette ligne imaginaire passe par le centre de la butte.

Cette motte faisait partie d’un complexe médiéval défensif (mais portait néanmoins le nom de « tombe »). Elle était la base de l’ancien château de la ville.

A proximité de cet endroit se trouvait jadis la « Fontaine du Rèwe ».