Le 11 juillet 1826, LEPERE Eugène voit le jour à Waremme. Il épousera HARDY Camille. Il sera contrôleur des Contributions. Il habitera à Bruxelles (?).
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Tensions à l’Hôtel de Ville (Waremme)
Le 7 septembre 1944, en pénétrant à l’Hôtel de Ville de Waremme, les Résistants de l’Armée Secrète (AS), MOUREAU Edmond et GODBILLE Maurice, y trouvent quelques membres du Front de l’Indépendance (FI) qui les ont précédés:
- GAUNE François
- DERYDT Alfred
- RENKIN André
Il y a des divergences de vue entre les deux organisations de Résistants.
Les membres du Front de l’Indépendance veulent une répression impitoyable et immédiate des traitres et des collaborateurs, alors que les membres de l’Armée Secrète veulent avant tout réinstaller l’autorité qui existait en mai 1940, c’est-à-dire le bourgmestre JOACHIM Guillaume. Les membres du Front de l’Indépendance déclarent que celui-ci a collaboré avec l’Occupant et qu’il doit être démis. Pour eux, le seul représentant de l’autorité doit être le commissaire HARDY Camille, qui a refusé toute collusion avec les Allemands, dès le début de l’Occupation.
Lucien Peters, commissaire (Waremme)
Après le 10 mai 1940, PETERS Lucien est nommé commissaire de police de Waremme. Il remplace HARDY Camille, qui refuse de collaborer avec l’occupant allemands.
Camille Hardy, commissaire (Waremme)
En 1939, le chef de la police de Waremme est HARDY Camille. C’est un homme de haute taille, à la carrure impressionnante.
Lors de la Première Guerre Mondiale, il a refusé de travailler sous la férule de l’occupant allemand.
La Justice de Paix (Waremme)
En janvier 1940, la Justice de Paix de Waremme est composée de:
- MISOTTEN (MESSOTTEN ?) Paul, Juge de Paix (il a remplacé JACQUES-HOUSSA Lucien)
- JEUNEHOMME Gaston, greffier
- GEORIS Ernest, commis-greffier
- HARDY Camille. Il représente le Ministère Public lorsque la Justice de Paix statue en matière de Police
Camille Hardy, policier (Waremme)
En 1909, HARDY Camille est engagé à la police de Waremme.
Le commissaire Hardy démissionne (Waremme)
En octobre 1947, le commissaire de police de Waremme, HARDY Camille, âgé de 69 ans, démissionne de ses fonctions. Il sera remplacé par VANELDEREN Camille.
Camille Hardy, en disponibilité (Waremme)
En 1943, le Secrétariat Général de l’Intérieur met le commissaire de police de Waremme, HARDY Camille, en disponibilité et demande à la ville de lui octroyer une pension.
Camille Hardy revient (Waremme – Liège – Allemagne)
Le 12 (13 ?) septembre 1940, le commissaire de police, HARDY Camille, revient à Waremme. Il a fui la ville le 11 mai dernier. Il ne peut reprendre sa fonction (en fonction de la loi du 5 mars 1935, dite « Loi Bovesse », qui interdit aux mandataires et fonctionnaires publics de quitter leur poste en cas de conflit). Il a été remplace par le Verviétois PETERS Lucien.
Si le Secrétariat Général de l’Intérieur ne réclame aucune sanction contre lui, l’Oberfeldkommandantur de Liège, par l’intermédiaire du Gouverneur de la Province, demande qu’il soit officiellement destitué pour abandon de poste.
Confrontation des Commissaires (Waremme)
Le 7 septembre 1944, l’ancien commissaire de police, HARDY Camille, en place avant le conflit, arrive à l’Hôtel de Ville de Waremme, en grand uniforme et bardé de ses décorations. Il s’en prend à son remplaçant, le commissaire PETERS Lucien, en hurlant à la foule: « Le Commissaire, c’est moi ! Celui-là, c’est un imposteur, un traitre qui a été le valet des Boches. Voilà ce que je fais de ceux qui ont trahi la Patrie … » Il lui arrache les insignes qu’il porte sur son uniforme et lui retire sa mitraillette, sous les applaudissements et les huées de la foule.
HARDY Camille accuse le bourgmestre, JOACHIM Guillaume, d’avoir procédé à son remplacement.
Pour calmer la situation, le représentant de l’Armée Secrète (A.S.), NELIS Gaston, conseille à PETERS Lucien de rentrer chez lui.