Les donjons vulnérables à l’artillerie (Hesbaye)

Dès la fin du 14ème siècle, l’apparition de l’artillerie va bouleverser l’architecture des donjons et châteaux. Les hautes tours et les murailles deviennent particulièrement vulnérables. Aucune place forte de Hesbaye ne s’adapte aux nouvelles armes. Elles perdent donc toute valeur militaire, mais continuent d’offrir une protection dans le cadre des conflits limités des 15ème et 16ème siècles.

Les Liégeois marchent sur Bruxelles

Le 4 septembre 1830, ROGIER Charles, JAMME Louis, CHARLIER Jean-Joseph, dit « Jambe de Bois », et 120 compagnons passent sur la Grand-Route à Crisnée, avec 2 canons appelés « Marie-Louise » et « Willem ». Ils marchent sur Bruxelles.

Turenne à Hollogne-sur-Geer

Le 10 mai 1672, le chef militaire français TURENNE traverse Hollogne-sur-Geer avec 35.000 hommes et une cinquantaine de canons. Au passage, les soldats ravagent le verger récemment planté près du château.

Des canons sont installés à Waremme

En 1591, la menace espagnole devenant de plus en plus précise, BOUX Gisbert reçoit des troupes liégeoises, ainsi que quatre pièces de canons, pour garder la ville.

La garnison de Waremme est renforcée

En 1590 (?), les Etats de Liège décident de mettre un terme aux exactions perpétrées dans la région par différentes troupes, et notamment par les Espagnols. Pour cela, ils lèvent deux régiments de fusillés à cheval, autant de piquiers, ainsi que six compagnies de miliciens combattant à pied. Les garnisons de Saint-Trond et de Hasselt sont renforcées, tandis que Waremme, spécialement convoitée par les Espagnols, reçoit quatre pièces d’artillerie et un fort contingent de cavaliers et de fantassins. Le commandement de ces troupes est confié à BOUX Gisbert. Ayant connaissance de ces dispositions défensives, FARNESE Alexandre préfère « établir ses pénates » en d’autres lieux.

alexandre farnese

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