Le bureau des Postes (Waremme)

En 1843, le bureau de perception des postes à Waremme est ouvert sans interruption de 8 heures du matin à 7 heures 50 du soir. Le percepteur est MEUNIER J.J.. BRONCKAERT J.F. est le facteur qui remet les lettres dans la ville. Les facteurs ruraux, chargés de la remise des lettres dans les communes du canton sont:

  • RECUM T.,
  • OGER B.,
  • RENIER J.L.
  • DELPORTE.

Le Receveur de l’Enregistrement Bodet (Waremme)

En 1836, Monsieur BODET est receveur de l’administration de l’Enregistrement, pour le canton de Waremme.

La Garde Civile de (Waremme)

En 1836, le Baron DE CHESTRET DE HANEFFE Hyacinthe est colonel, chef de la légion de la Garde Civile du canton de Waremme. MELARD H. est greffier près du conseil de discipline de cette légion et DIRICK N.J., officier rapporteur près de ce conseil.

Joseph-Henri Boussemart, membre des Etats Provinciaux (Waremme)

En 1820, BOUSSEMART Jean-Henri est élu membre des Etats Provinciaux, par le Canton de Waremme.

Le Premier Concordat (France – Vatican)

 

concordat de 1801

concordat de 1801

Le 15 juillet 1801, le Premier Concordat est signé entre le Premier Consul BONAPARTE et le Pape PIE VII, il règle les rapports entre l’Eglise et l’Etat.

napoléon bonaparte

napoléon bonaparte

Il vient mettre un terme à toutes les tracasseries des autorités républicaines et le culte peut, à nouveau, s’exercer librement. Cependant, le clergé est placé sous la surveillance du pouvoir civil : les Evêques sont nommés par l’Empereur ; les curés sont nommés par l’Evêque parmi les personnes agréées par le gouvernement. Ils doivent prêter serment de fidélité et d’obéissance au gouvernement. Chaque commune est autorisée à reprendre les cloches qui avaient été retirées des églises en 1797. Celles du canton de Waremme avaient été stockées dans l’ancien couvent des Récollets, notamment, parmi les plus anciennes, une cloche de 1353 de l’église paroissiale Saint-Pierre, une de 1314 du village de Marlinne, une autre de 1371 du village de Bleret.

pape pie vii

pape pie vii

La nouvelle organisation de l’Eglise est copiée sur celle de l’administration civile:

  • Chaque diocèse doit correspondre à un département.
  • Chaque doyenné doit correspondre à un canton.
  • Chaque paroisse doit correspondre à une commune.

C’est ainsi qu’une ou deux paroisses sur trois est supprimée et est rattachée comme « chapellenie » à une paroisse voisine. 

Certaines dénominations changent:

  • Le doyenné devient cure.
  • Le doyen devient curé.
  • La paroisse devient succursale.
  • Le curé devient desservant.

Le Concordat va ramener la paix religieuse dans la région de Waremme et apaiser les consciences. Toutefois, les biens de l’Eglise, qui ont été confisqués et vendus, ne lui sont pas restitués.

(Un certain nombre d’acquéreurs de ces biens sont des citadins de Liège)

Les cloches sont descendues des clochers (Waremme)

En 1797, la République ayant décidé que toutes les cloches des églises devaient être descendues et mises à la disposition du gouvernement. Le Consulat impose que toutes les cloches du Canton soient amenées à Waremme et déposées dans l’ancien couvent des Récollets.

Première élection municipale à Waremme

Le 5 avril 1797, les citoyens âgés de 21 ans accomplis se réunissent pour nommer les agents municipaux et leurs adjoints. Ces élections ne tournent pas à l’avantage des partisans de la République. BOUX Jean-Gisbert est élu Juge de Paix et DELAHAUT Jean-François président de la municipalité du canton de Waremme.

Le commissaire Braive est révoqué (Waremme)

Le 15 janvier 1796, accusé d’exercer un despotisme brutal et oppresseur dans le canton et d’y faire régner la terreur, le commissaire BRAIVE est révoqué. Il est remplacé par REDOUTE Paul.

Le citoyen Braive, chargé d’organiser la municipalité de Waremme

Le 17 décembre 1795, BRAIVE H.J. est nommé commissaire du Directoire dans le canton de Waremme. Il est chargé d’organiser la municipalité.

De nouvelles fournitures aux Français (Waremme)

Le 13 novembre 1675, les habitants du canton de Waremme sont informés par l’Intendant de LOUIS XIV qu’ils doivent fournir au château de Fontenne deux rations par jour et par village, soit quinze livres de foin et trois picotins d’avoine. En outre, ils doivent livrer, durant six mois, un lit ou matelas à deux personnes, avec draps et corroies.