La catéchisme à Lamine

Entre 1667 et 1670, sous l’épiscopat de l’abbé CAROLI Jean, les enfants de Hodeige assistent au catéchisme à Lamine (avec ceux de Remicourt).

Joseph Wauters au catéchisme (Waremme)

En (?), le petit WAUTERS Joseph suit le catéchisme à Waremme, pour préparer sa première communion. Cet enseignement lui est prodigué par le vicaire KEESEN (qui, plus tard, deviendra évêque et qui siègera au Sénat).

L’enseignement dans la région de Waremme

Vers 1670, les élèves qui bénéficient d’un enseignement apprennent le catéchisme, la lecture, l’écriture et quelques éléments de calcul. 

Généralement, l’enfant est admis à l’école vers 7, 8 ou 10 ans, et, en principe, poursuit ses études jusque 12 ou 14 ans.

Dans la pratique, la fréquentation scolaire est liée à la situation socio-économique des parents, à leurs besoins et à leurs ressources. Un enfant peut ne passer que quelques mois en classe, un autre plusieurs années, un troisième échapper à toute forme d’instruction.

Le tailleur Philippart condamné (Pousset)

Le 11 avril 1859, le tailleur de Poucet, PHILIPPART, est condamné à 20 francs d’amende, par le tribunal correctionnel, pour avoir, avec circonstances atténuantes, appelé son curé « cochon » pendant le catéchisme. Il a été défendu par FORGEUR.

Le Catéchisme (Waremme – Longchamps)

Le 12 juillet 1824, le curé de Waremme, GOBLET Jean-Joseph, se rend au château de Longchamps pour interroger les enfants du baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent, Michel-Edmond et sa soeur, sur le catéchisme.

L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 22 octobre 1638, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • Deux nappes, à charge de la dîme, manquent au Maître-autel.
  • Des parures relevant de la dîme manquent.
  • Il manque un missel.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements, sauf chasuble, antependium et banc.
  • La Maison de l’Hôpital est transférée à la bienveillance des Frères Mineurs qui y habitent. Il y a une nouvelle fondation parce que sans cela les pauvres pèlerins n’auraient pas de gîte, selon le voeu des fondateurs, et seraient réduits par la force des choses à dormir dans les étables et à y mourir.
  • On regrette que la messe des Vénérables ne soit pas desservie. Un paiement de 2 muids pour cette messe a été effectué depuis 1592, jusque dans les années 1600.
  • Le vice-curé et maître d’école, HALMAEL René, fait le catéchisme le dimanche matin, mais se plaint que les parents soient lents à y envoyer les enfants.
  • La Fabrique d’église procure le pain, le vin et l’illumination du Maître-autel.
  • Le chapitre de Saint-Paul aide pour le choeur (dépenses ?), pendant la vacance du curé, ainsi que pour les ornements du Maître-autel.

Réorganisation de l’école (Waremme – Belgique)

En 1797, une loi française de 1795 (3 Brumaire de l’An IV) est appliquée en Belgique et dans la région de Waremme.

Elle prévoit la création de nouvelles écoles dans les départements annexés. Les dirigeants républicains veulent, pour le bien-être et la gloire de la République, ériger de nouvelles écoles qui propageront les principes de liberté, d’égalité et où la morale républicaine se substituera au catéchisme. Cette loi prévoit que la nomination des enseignants échappe aux municipalités, qui ne peuvent formuler que des propositions. Cette loi va rencontrer l’opposition d’une part importante de la population, qui reste attachée à l’ancien système scolaire.

Ouverture d’une école préparatoire (Waremme)

En 1775, les autorités communales de Waremme autorisent FRAIPONT Philippe à ouvrir une petite école préparatoire à la grande école. Il a charge d’instruire les petits enfants dans la crainte de Dieu et en la foi catholique, apostolique et romaine. Il devra leur faire le cathéchisme deux fois par semaine et leur apprendre la lecture, jusqu’à ce qu’ils soient en état d’aller à l’école tenue par le prémissaire.

Organisation de l’école à Waremme en 1635

En janvier 1635, le conseil de la ville de Waremme précise les règles d’organisation de l’école :

– Enseignement gratuit à tous les pauvres.

– Cours tous les jours de 8h à 11h et de 13h à 16h30.

– Le matin des jours de fête, le catéchisme est donné en français et en latin.

– Le mardi et le jeudi après-midi : congé.

L’enseignement est confié à un prêtre pédagogue, dont le salaire est tiré moitié de la mense des pauvres, moitié des revenus de l’Eglise. A ce titre, il est précisé qu’il « devra enseigner tous les pauvres qui se retrouveront à son école gratis … » Les cours se donnent de 8h à 11h et de 13h à 16h, avec congé les mardis et jeudis après-midi. « Item, les jours de fête et dimanches, devra enseigner du matin quelconque espace de temps à ses étudiants la catéchisme, aux plus expects celle en latin, et aux autres celle en français » et « chaque semaine, une leçon de chant grégorien. L’enseignant devra aussi recharger les élèves de retour chez eux, de ne pas vaquer à jeux mais d’étudier, et pour y facilement pourvoir, pourra commettre l’un des dits étudiants pour remarquer et accuser tous ceux qui, étant retournés de leur école, ne vaqueront à leurs études; comme aussi députer un pour accuser toutes pétulances, … qui se pourraient commettre par lesdits étudiants. »