Vers 1745 (?), la paroisse de Lamine doit loger, pendant un mois, un capitaine de cavalerie avec 24 hommes et leurs chevaux. Outre la nourriture des hommes, elle doit également fournir 200 mesures d’avoine, ainsi que tout le foin et le fourrage, nécessaires aux animaux.
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Des Allemands se replient sur Waremme
Le 12 août 1914, 2.000 cavaliers allemands s’avancent vers Tirlemont, mais l’arrivée des fantassins belges les obligent à faire demi-tour et à se replier dans la direction de Saint-Trond et de Waremme.
Verdelin à Hollogne-sur-Geer
Le 10 août 1672, 50.000 fantassins et cavaliers français, commandés par VERDELIN, campent près de Hollogne-sur-Geer.
Récoltes ravagées (Lens-Saint-Remy – Ligney – France)
Le dimanche 8 mai 1672, des cavaliers français passent par milliers sur la Chaussée Romaine. Certains se frayent une route à travers champs. Les 3000 chevaux du Marquis DE LOUVOIS et du Chevalier DE TOURILLES détruisent les futures récoltes à Lens-Saint-Remy et dévastent les terres plantées à Ligney.
Le passage de ces troupes a été autorisé par le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Maximilien-Henri.
Les Allemands arrivent à Waremme
Le 6 août 1914, les Allemands arrivent à Waremme, mais les carabiniers cyclistes veillent.
Les six carabiniers d’un peloton cycliste belge, des « pioupious », parmi lesquels se trouve le soldat DELATTRE, aperçoivent dans la campagne, non loin de Hollogne-sur-Geer, un peloton d’une quarantaine de cavaliers allemands, des uhlans du 17ème Dragon de Mecklembourg, qui se dirigent vers Waremme.
Deux soldats belges dressent un guet-apens du haut du viaduc de la rue de Huy et du talus du Chemin de Fer. Ils abattent plusieurs Allemands qui passent au galop et qui s’engagent dans la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters), où ils sont pris sous le feu des quatre autres carabiniers belges.
Désarçonné, le gros de la troupe allemande se réfugie dans le jardin du juge de paix DUTILLEUX Maximilien, au n° 7 actuel de la rue de Huy.
Le sergent VAN ESPEN, âgé de vingt ans à peine, est étonné de voir flotter un drapeau blanc, accroché à une lance, lorsqu’il s’approche, seul, de leur retraite. Il sort son revolver et entre en courant dans la propriété. Il se précipite sur un officier et lui braque son arme sur la tête en criant : « Si un de vos hommes bouge, je vous abats ! ». L’officier lui répond en français : « Je me rends, voici mon épée ».
VAN ESPEN ordonne à l’officier de faire desseller les chevaux, mais les soldats allemands hésitent. Un second, puis les trois derniers carabiniers belges arrivent sur ces entre faits. Les Allemands s’exécutent.
Les hommes de VAN ESPEN escortent les 38 prisonniers allemands à la gare de Waremme, où ils sont cadenassés dans un wagon et envoyés au Quartier Général à Louvain. Ils confient ensuite les armes et les chevaux à la gendarmerie de Waremme.
La bataille d’Othée
Le 23 septembre 1408
En 1406, les opposants à l’élu de Liège DE BAVIERE Jean, surnommés les hédroits, provoquent le départ du Prince. Ils nomment DE PERWEZ Henri mambour de la Principauté et portent le fils de ce dernier, DE PERWEZ Thierry, sur le trône épiscopal. Les beau-frère et frère de DE BAVIERE Jean, le Duc DE BOURGOGNE SANS PEUR Jean et le Comte DE HAINAUT Guillaume, volent au secours du Prince déchu, pour lui rendre le trône épiscopal liégeois.
Depuis 1378, Avignon et Rome ont chacune un Pape. Tandis que Rome soutient DE BAVIERE Jean, Avignon supporte les prétentions de DE PERWEZ Thierry, au siège de Saint-Lambert.
Les forces sont disproportionnées. D’un côté 5 à 6000 communiers liégeois et hutois, renforcés par 500 hommes d’armes à cheval (nobles et notables du pays) et par une centaine d’archers mercenaires anglais commandés par DE PERWEZ Henri. De l’autre, les armées de Bourgogne et de Hainaut, soit 5000 hommes d’armes, dont 3000 cavaliers et un millier d’archers anglais.
Le combat s’achève par la défaite des Liégeois et leur massacre. DE PERWEZ Henri et DE PERWEZ Thierry succombent dans cette boucherie qui fait quelque 8.000 morts. Non contents du carnage opéré sur place, les vainqueurs vont ensuite se livrer à une répression effroyable de la population vaincue: les troupes de DE BOURGOGNE Jean, dit « Jean sans Peur », précipitent des femmes et des ecclésiastiques dans la Meuse, depuis le pont des Arches.
DE BAVIERE Jean peut, dès lors, exercer un pouvoir illimité. La Principauté va perdre une grande part de son indépendance (privation des franchises, amendes énormes à acquitter, …)
La bataille de Dommartin
Le 25 août 1325, la bataille de Dommartin, le long de la chaussée verte entre Dommartin et Jeneffe, est le dernier engagement sérieux de cette longue et sanglante guerre. DE JENEFFE Guillaume II, le châtelain de Waremme, mène les troupes Awans. Il est si corpulent et lourdement armé qu’il avait dû, pour trouver un cheval à sa taille, emprunter le « grand fort destrier » du sire de Dave. Son entourage s’inquiète de sa lourdeur. Il réplique : « Qu’importe s’il a fallu deux hommes pour me mettre en selle, il en faudra quatre au moins pour me désarçonner, s’il plait à Dieu et à Saint-Georges ».
Cette bataille oppose les Awans, avec 250 cavaliers conduits par DEJENEFFE Guillaume II, châtelain de Waremme, aux Waroux, avec 350 cavaliers conduits par DE HERMALLE Henri. Celui-ci, protégé par ses cousins, les chevaliers DE CHANTEMERLE Raes et DE CHANTEMERLE Eustache, se lance contre son ennemi, le châtelain de Waremme. Le cheval de DE HERMALLE Henri est tué d’un coup de lance. Jeté au sol, il est achevé par DE JEHAY Arnold, frère du châtelain de Waremme. Ses deux cousins poursuivent le combat et le vengent en tuant les frères du châtelain de Waremme, Arnold et Butor.
Le châtelain, voyant ses deux frères morts, entre dans des accès de rage. Il pousse son fidèle cheval, Moreau de Dave, au travers des rangs ennemis et tue quantité d’ennemis de sa main, renversés ou écrasés par Moreau.
Guillaume finit par mener les Awans à la victoire, mais victoire amère. « C’est à Dommartin que périt la fleur de la noblesse hesbignonne »: 14 chevaliers « Awans » périssent (dont les deux frères du Seigneur de Waremme) et 65 chevaliers « Waroux ». Les pertes dans les rangs de la piétaille (troupes à pied accompagnant leur seigneur respectif) ne sont pas comptabilisée.
Premier Jumping du Manège de Longchamps (Waremme)
En 1971, le premier jumping du manège de Longchamps est organisé à Waremme. Plus de 50 cavaliers y prennent part.
La garnison de Waremme est renforcée
En 1590 (?), les Etats de Liège décident de mettre un terme aux exactions perpétrées dans la région par différentes troupes, et notamment par les Espagnols. Pour cela, ils lèvent deux régiments de fusillés à cheval, autant de piquiers, ainsi que six compagnies de miliciens combattant à pied. Les garnisons de Saint-Trond et de Hasselt sont renforcées, tandis que Waremme, spécialement convoitée par les Espagnols, reçoit quatre pièces d’artillerie et un fort contingent de cavaliers et de fantassins. Le commandement de ces troupes est confié à BOUX Gisbert. Ayant connaissance de ces dispositions défensives, FARNESE Alexandre préfère « établir ses pénates » en d’autres lieux.