Banquet à Hodeige

Le 15 (16 ?) juillet 1906, à l’issue de la cérémonie religieuse de consécration de l’église rénovée de Hodeige, le curé de la paroisse offre un banquet aux personnalités présentes.

A la table d’honneur, présidée par l’Evêque de Liège RUTTEN:

  • PITSAER J., député catholique de Huy-Waremme
  • TERWANGNE G., député catholique de Huy-Waremme
  • Abbé MATERNE, doyen de Waremme
  • JADOUL, directeur du Collège Saint-Louis de Waremme
  • Abbé DE JAER, curé de Pousset
  • LESUISSE, inspecteur principal de l’enseignement

Aux 2 tables latérales, présidées, l’une par l’abbé LUCAS J., doyen de Saint-Nicolas à Liège, et l’autre par le curé de Hodeige:

  • Abbé GREBAN, chanoine de Saint-Germain
  • Abbé PAQUAY, rédemptoriste
  • Abbé BRICTEUX, curé de Lantremange
  • Abbé MARCK (MARC ?), curé de Lens-sur-Geer
  • Abbé PONCELET, curé de Momalle
  • Abbé LECHANTEUR, curé de Lamine
  • Abbé BOELEN, curé de Remicourt
  • Abbé MARBAISE, curé d’Oreye
  • Abbé BROSEE, curé de Bergilers
  • Abbé MOTTET, curé de Grandville
  • Abbé LECART, curé de Bleret
  • Abbé THONON, curé de Fize-le-Marsal
  • Abbé LARUELLE, curé de Thys
  • Abbé CHAMPAGNE, ancien curé de Grivegnée
  • Abbé POOT, chapelain du Lamay (Montegnée)
  • ROBERTI Charles, de Bergilers, avocat
  • MAHY, d’Oreye, notaire
  • SCHOENMAEKERS, rédacteur en chef du journal « Le Courrier de Huy »
  • LOHEST, architecte
  • HENFLING
  • MORTELMANS-MARECHAL Charles
  • LATOUR J., bourgmestre de Hodeige
  • CHABOT A., échevin de Hodeige
  • MALCHAIR L., échevin de Hodeige et président du Conseil de Fabrique de la paroisse
  • FERON J., membre du Conseil de Fabrique
  • BRENNE F., membre du Conseil de Fabrique
  • DUPONT N., membre du Conseil de Fabrique
  • PIRARD Léopold, instituteur en chef à Hodeige
  • PIRARD E., instituteur à Hodeige
  • FERON F., organiste à Hodeige
  • PIRARD D., chantre à Hodeige

Mission rédemptoriste (Hodeige)

Le 6 juillet 1839, les Révérends Pères Rédemptoristes VAN HAFKENSCHEID, GUERSOUILLE et LEMPRIX (LEMPRIT ?) viennent en mission en la paroisse de Hodeige.

Cette mission est un grand succès. On arrive en procession, non seulement des villages voisins, mais de plusieurs lieues à la ronde, au point qu’on doit établir une estrade permanente sur le cimetière, afin de pouvoir donner les sermons en plein air et en faire profiter tout le monde.

Il arrive qu’il y ait de 20 à 25 prêtres en surplis aux cérémonies. Les travaux des champs sont entièrement suspendus à Hodeige. Depuis l’église jusqu’au flot, qui se trouve à l’entrée du village, il y a une suite continue de tables et de tentes dressées par des vendeurs d’objets de piété, d’aliments et de boissons pour les visiteurs.

Ces exercices dureront 13 jours. Rien que dans l’église de Hodeige, il y a 930 fidèles qui se rapproche de la Sainte Table (communion ?), alors que la paroisse ne compte qu’environ 350 communiants ! C’est par milliers que l’on compte les « étrangers » venus entendre les missionnaires (la plupart communient dans leur paroisse respective).

Bénédiction de statue (Remicourt)

Le 5 décembre 1926, le Doyen de Waremme vient bénir solennellement la statue de Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, en l’église de Remicourt. La chorale féminine du village anime la cérémonie.

Collecte de fonds à Remicourt

Le 24 janvier 1915, une cérémonie est organisée en l’église de Remicourt, avec un collecte en faveur des familles nécessiteuses éprouvées par le chômage. Les 550 francs recueillis seront transformés en bons de charbon (250 ou 300 kilos) et distribués à 55 familles.

Les grands tumulus de Hesbaye (types de caveaux)

En juin 1986, quelques considérations sur les grands tumulus de Hesbaye.

La cérémonie des funérailles comportait souvent une crémation et un festin funéraire, suivis du dépôt de « l’ustrinatum ». Cette succession de moments privilégiés était sans doute destinée à impressionner les assistants.

L’aménagement du caveau, le choix et la disposition du mobilier et des objets qui y sont placés, ont une toute autre signification: celle d’un abri durable pour le défunt, de son confort et de ses besoins dans l’au-delà.

Les premières remarques concernent un éventuel décentrage ou décentrement du caveau sur la bas du tertre, puis sa hauteur ou sa profondeur par rapport au niveau de cette aire.

1) Si le centre du tumulus est souvent indiqué par la trace d’un pieu (carré, rectangulaire ou circulaire), parfois ce pieu n’est pas implanté au centre. Parfois même, il peut être implanté en dehors du caveau, à la périphérie du tertre. (A Celles, le pieu central est fiché dans le caveau; à Waremme-Longchamps, il est planté en dehors du caveau).

Au fil des siècles, des tertres ont parfois subi des glissements ou des transformations imputables, tantôt à des phénomènes naturels d’érosion, tantôt à une intervention humaine. De compacte au moment de son érection, la masse du tertre, abri privilégié pour les terriers de lapins et autres rongeurs, a pu s’effriter à cause de la végétation, buissons et arbres qui y ont poussé avec le temps, si bien que ses terres se sont écroulées au pied du monticule, dans le sens des vents ou pluies dominants, recouvrant le tambour de pierre dont certains étaient entourés. (Tel celui de Waremme-Longchamps).

Des labours ont pu ronger le périmètre, voire les flancs du tertre, au point de modifier son aspect originel:

  • En 1890, le tumulus de Hodeige avait la forme d’un parallélogramme de 28 mètres de longueur, 7 mètres de largeur et 3 mètres de hauteur. Un important mobilier du milieu du 2ème siècle y est trouvé (notamment, un brûle-parfum en bronze et 14 pièces en céramique).
  • En 1876, la « Plate-Tombe » de Waremme est fouillée. Elle se présente sous la forme d’un carré de 20 mètres de côté et de 3 mètres de hauteur. Le tumulus a été pillé. Les pillards ont creusé un puits central.

2) La fosse destinée au caveau a presque toujours été creusée dans le sol vierge. Le fond peut avoir une profondeur très variable (1 mètre 70 pour le tumulus de Hodeige). Parfois la partie supérieure du caveau se trouve sous le niveau du sol primitif. Ces constatations tendent à montrer que l’enfouissement des cendres, de « l’ustrinatum », et du mobilier, avant leur couverture sous un tertre, ne constitue pas une règle générale.

3) La fosse, destinée à l’accueil de coffrages en bois ou de caveaux dallés, a parfois des dimensions plus considérables que son contenu. Les interstices entre la fosse et le caveau sont parfois comblés par les résidus du bûcher.

 

Les tumulus à chambre funéraire, sans coffrage, avec ou sans couvercle

Plusieurs tumulus de Hesbaye recouvrent un caveau (généralement de grandes dimensions) creusé dans le sol vierge très dur et sec. Le riche mobilier déposé dans les caveaux de ce type est parfois protégé par un couvercle en bois. (Le caveau de Celles a une forme trapézoïdale de 4 mètres 50 / 4 mètres 74 sur 5 mètres / 5 mètres 50 et 4 mètres de profondeur, creusé dans le sol vierge, avec mobilier. Le caveau de Hodeige de 3 mètres 25 de côté. Le caveau de Waremme-Longchamps de 3 mètres sur 3 mètres, creusé dans l’argile vierge, pillé par une galerie).

 

Les tumulus à chambre funéraire, avec coffrage, avec ou sans fond et couvercle

Dans la plupart des cas, la présence d’un coffrage se signale par une trace noirâtre de bois en décomposition et par des clous (la tête face l’extérieur). Le coffre a souvent été fabriqué en dehors de la fosse pour y être déposé au moment de l’exposition du mobilier, mais parfois, il a été confectionné sur place, dans la fosse creusée au préalable.

Un couvercle en bois peut servir d’assiette à « l’ustrinatum » (Le tumulus de Braives, fouillé en 1873 par DE LOOZ G., qui présente un caveau de 2 mètres 50 sur 2 mètres et 70 centimètres de profondeur, contenait des clous signalant l’existence d’un coffrage contenant un important mobilier de la période flavienne).

Les chambres funéraires à coffrage sous tumulus font leur apparition à la période de Hallstatt. Elles sont aussi connues en Thrace, où quelques tumulus de ce type datent du 5ème siècle ACN. Mais pour en revenir aux tumulus d’époque romaine, les caveaux à coffrage se rencontrent presque exclusivement dans les provinces occidentales de l’Empire dominées par les Tongres.

La Hesbaye et la partie orientale du Condroz sont des contrées où se rencontrent les grands mausolées tumélaires à coffrage, de la 2ème moitié du 1er / 2ème siècle PCN.

 

Les tumulus à caveau avec parois, avec ou sans fond, et couvercle de pierre

Loin d’être l’apanage de la classe dominante de la cité des Tongres, ce genre de caveau est aussi réservé à celle des anciennes cités des Trévires, des Nerviens et des Ménapiens. Il se présente sous des aspects divers pouvant être ramenés à deux types principaux:

  • les caveaux dallés
  • les caveaux à parois muraillées

 

En conclusion, les caveaux à coffrage l’emportent de loin sur les caveaux sans coffrage, sur les caveaux dallés et sur les caveaux à parois muraillées.

Les caveaux ne contiennent, pour la plupart, qu’une seule incinération, rarement deux.

Là où les fossoyeurs ont rencontré un sous-sol résistant, ils n’ont sans doute pas jugé bon de renforcer les parois de l’excavation par un coffrage pour la protection du mobilier. Par contre, un tel coffrage se serait révélé nécessaire dans les cas de caveaux creusés dans des couches moins dures.

Les caveaux dallés se trouvent à proximité de régions où des carrières sont capables de fournir des dalles de grandes dimensions. L’éloignement de ces carrières a obligé les habitants du Centre, du Nord et de l’Est de la cité des Tongres à avoir recours aux seuls matériaux disponibles sur place: le bois et, exceptionnellement, des blocs de roche locale.

 

Edmond Leburton reprend sa fonction (Waremme)

Le 7 juillet 1958, au cours d’une cérémonie donnée à l’Hôtel de Ville de Waremmze, MONJOIE Henri, qui remplit les fonctions de bourgmestre faisant-fonction depuis plus de 50 mois, remet ses pouvoirs à LEBURTON Edmond, bourgmestre en titre, qui vient de quitter ses fonctions de Ministre de la Santé Publique et de la Famille qu’il exerçait depuis 1954.

Retour de Nicolas Leduc (Crisnée – Allemagne)

Le 13 août 1945, LEDUC Nicolas, de Crisnée, prisonnier en Allemagne libéré par les Américains, rentre au village avec sa récente épouse BELOSOROWA Maria. Ils devront renouveler les formalités et la cérémonie de mariage.

Cérémonie à Omal

Le 28 mai 1994, une cérémonie est organisée au Monument de l’Armée Secrète à Omal, en présence des lieutenants américain FITZPATRICK et allemand KERN Charles.

Remise de décorations (Oreye)

En 1935, une cérémonie de remise de décorations est organisée à la Raffinerie Notre-Dame d’Oreye; y participent notamment: 

  • BOTTY Lambert
  • BUDENAERS Désiré
  • CLAES Robert
  • CARLENS Joseph
  • DECKERS Jean
  • DELBROUCK Camille
  • DESSART Jules
  • l’abbé DUCHEYNE Henri, curé
  • GARIN Anselme
  • LEUNUS Emile
  • LHOTE Joseph
  • PAQUES Lambert
  • Madame PERCY, épouse ROBERTI
  • PETITJEAN Edouard
  • PINTE Félicien
  • PIRON Alphonse
  • POESMANS Pierre
  • ROBERTI Adrien
  • ROBERTI Auguste
  • ROBERTI Augustin
  • l’abbé ROBERTI
  • SACRE J. P.
  • VALLEYE Joseph
  • VANDERGEETEN Arthur
  • VANDERGEETEN Hubert
  • VANDERGEETEN Paul
  • VANHERCK Alphonse
  • VANSIMPSEN Jean
  • VANSIMPSEN Paul

Cérémonie à Oreye

En 1946, une cérémonie est organisée à Oreye. Un cortège démarre en face de la gendarmerie et se rend au carrefour Ramkin, à Grandville, pour rendre hommage aux aviateurs français, MOQUELET, JAQUET et MOREL René, qui y ont perdu la vie le 11 mai 1940.