Les testament de Dieudonné Printhaye (Hodeige)

Le 18 septembre 1749, le curé de Hodeige, l’abbé PRINTHAYE Dieudonné, rédige son testament. Il laisse à ses successeurs pour chanter son anniversaire, 4 verges de terres gisantes au Fond Stève.

Il laisse à son frère PRINTHAYE François, prieur de Carignan, et à HEUSKIN Augustin, son frère utérin (tous deux chanoines réguliers de Sainte-Croix à Liège), ainsi qu’à Dame HEUSKIN, religieuse de Saint-Quirin à Huy, à chacun leur vie durant, 12 florins brabant de rente à payer par ses héritiers.

Il constitue pour ses héritiers universels, HEUSKIN Sébastien, son demi-frère, bailli et préposé des Seigneurs de l’Etat de Liège, et la Demoiselle HEUSKIN Marion, soeur de HEUSKIN Sébastien, à partager également. Eu égard, toutefois, aux bons services que ledit testateur a reçus de Marion (et qu’il espère recevoir encore), lui donne tous ses meubles.

Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

Le curé Lanzo (Lamine – Liège)

En 1198, l’abbé LANZO, chanoine de Saint-Paul à Liège, est nommé curé de Lamine. Il exercera cette fonction jusqu’en 1206.

Jean D’Albe, vice-curé (Lamine – Liège)

En 1182, l’abbé D’ALBE Jean est nommé vice-curé de Lamine par le curé, l’abbé HENRI. Il est également chanoine de Saint-Paul à Liège.

Visite de l’Evêque (Remicourt)

Le 28 juin 1924, l’Evêque de Liège rend visite à la paroisse de Remicourt. Il est accompagné de Chanoine KAIRIS et du Doyen DUMOULIN. Il est accueilli par le curé (?) AANDEKERK et les petites:

  • BRONCKART Jeanne
  • BRONCKART Léa
  • BRONCKART Marie

trois sœurs qui lui récitent un petit compliment.

Sont également présent:

  • tous les membres de la Fabrique d’église
  • le bourgmestre
  • le secrétaire communal
  • le receveur communal

Rénovation de la chapelle Saint-Pierre (Waremme)

En 1935, le chanoine AANDEKERK, curé-doyen de Waremme, fait rénover la chapelle Saint-Pierre, située rue du Pont.

Le chanoine Rutten fusillé (Otrange)

En 1793, un détachement révolutionnaire fusille, à Otrange, le chanoine RUTTEN qui a refusé de prêter le serment d’allégeance à la République et de haine à la Royauté. Son corps est jeté dans les douves du château.

Mort du chanoine Jacquemotte (Crisnée)

En 1844, l’abbé JACQUEMOTTE Pierre-Joseph, chanoine, décède à Crisnée (?), à l’âge de 89 ans. Ses parents étaient JACQUEMOTTE Pierre et DENOMERENGE Hélène.

Crisnée condamnée à payer sa quote-part

Le 29 septembre 1324, dans la cause pendante entre les mambours de l’église de Fize-le-Marsal et les paroissiens de Crisnée, le costre (?) DE MEDICIS François, le chanoine de Sclayn D’HEURE Guillaume et l’avocat à la Cour de Liège DE FERIERS André, condamnent les mandataires des paroissiens de Crisnée (notamment le Chevalier DE CRISNEE Eustache, au payement de leur quote-part dans les frais de réparation de la tour et des murs de l’église de Fize-le-Marsal.

Hubert-Joseph Jacquemotte, chanoine titulaire (Crisnée – Liège)

Le 25 février 1839, l’abbé JACQUEMOTTE Hubert-Joseph, natif de Crisnée, est nommé chanoine titulaire de la Cathédrale de Liège.