Le 4 septembre 1830, ROGIER Charles, JAMME Louis, CHARLIER Jean-Joseph, dit « Jambe de Bois », et 120 compagnons passent sur la Grand-Route à Crisnée, avec 2 canons appelés « Marie-Louise » et « Willem ». Ils marchent sur Bruxelles.
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Charles Rogier, président (Belgique)
Le 1er août 1878, ROGIER Charles, libéral, de l’arrondissement de Tournai, est nommé président de la Chambre des Représentants en Belgique. Il occupera cette fonction jusqu’au 26 août 1878.
Le Comité Central du Gouvernement Provisoire (Belgique)
Le 2 octobre 1830, le Comité Central du Gouvernement Provisoire est constitué de:
- DE POTTER Louis
- ROGIER Charles
- DE MERODE Félix
- VAN DE WEYER Sylvain
- VAN DER LINDEN Joseph, secrétaire
Un appel à « l’unionisme » belge (Belgique – Liège)
En mai 1827, le journal liégeois « Mathieu Laensberg », animé par un groupe de jeunes intellectuels libéraux liégeois (DEVAUX Paul, LEBEAU Joseph, ROGIER Firmin et ROGIER Charles), lance un appel à l’Unionisme.
Ces Libéraux font le pari de quitter le terrain de la polémique avec les Catholiques et de défendre exclusivement l’intérêt « belge », au-delè des clivages philosophiques.
Ils se rapprochent des thèses émises par le journal catholique « Le Courrier de la Meuse ».
Michel-Edmond de Sélys-Longchamps démissionne (Waremme – Belgique)
Le 5 novembre 1848, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond donne sa démission de député. Il trouve la Chambre « réactionnaire » et la taxe de « courtisanerie ».
La raison de sa démission serait l’expulsion de MARX Karl par ROGIER Charles.
Combats à Bruxelles en septembre 1830 (Belgique)
Le 23 septembre 1830, une lutte sanglante s’engage à Bruxelles entre les troupes du Prince FREDERIC des Pays-Bas et les volontaires arrivant des quatre coins de la Belgique. Les volontaires « liégeois » sont commandés par ROGIER Charles.
Les Journées de septembre 1830 (Belgique)
Les 23, 24, 25 et 26 septembre 1830, combats victorieux des insurgés bruxellois et des volontaires provinciaux sur les troupes royales de GUILLAUME 1er.
Le 23 mai au matin, l’armée, sous les ordres du Prince FREDERIC, fils cadet du souverain, réussit à se rendre maître du Parc et des palais royaux mais échoue aux portes de Flandre et de Laeken.
Le 4 septembre 1830, ROGIER Charles quitte Liège, « La Cité Ardente », en direction de Bruxelles, avec plusieurs centaines de volontaires.
Le petit peuple de Bruxelles, le groupe organisé des liégeois arrivés le 7 septembre, les Louvanistes de ROUSSEL, des isolés accourus dans la capitale se battent avec une audace désespérée, retranchés dans des maisons et derrière des barricades. La résistance est renforcée par l’arrivée de volontaires de la banlieue, du Brabant wallon et du Hainaut.
Le 20 septembre, ROGIER Charles met la main sur les armes stockées à l’Hôtel de Ville de Bruxelles.
Afin d’empêcher l’arrivée de nouveaux combattants liégeois, les Hollandais s’emploient à couper les voies de communications passant par la Hesbaye. Un poste est notamment installé à Oreye.
Les efforts du Prince Frédéric pour obtenir par la négociation la fin des combats échouent devant l’exigence de la retraite de l’armée réclamée par les insurgés.
Dans la nuit du 26 au 27, le Prince ordonne finalement le repli de l’armée sur Anvers. Le 24 au soir, une commission administrative a été formée à l’Hôtel de Ville. Le 26, le Gouvernement provisoire a été constitué. Le 4 octobre, il proclame l’indépendance de la Belgique.
Les pertes de l’armée sont de 108 tués et 620 blessés. Elles sont plus sévères chez les insurgés, moins bien armés et plus téméraires : 430 tués et 1200 blessés. La victoire du Parc souleve l’enthousiasme dans les provinces méridionales et l’âpreté des combats dresse un mur entre Belges et Hollandais.