Il faut ramasser les armes (Waremme)

Le 13 mai 1940, le bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume, charge le garde-champêtre, VANDEVELDE Charles, dit « Tchâle li Garde », de ramasser les armes et autres objets militaires, retirés aux prisonniers, qui jonchent les rues de la ville et principalement la rue Joseph Wauters. A l’aide d’une charrette à bras, celui-ci les rassemble dans la cour de l’Ecole Moyenne.

Madame Maréchal trouve refuge avenue Reine Astrid (Waremme)

Le 13 mai 1940, Madame MARECHAL Lucie, l’épouse du commandant de la brigade de gendarmerie de Waremme, expulsée de la caserne par les Allemands, s’installe avec sa fille Arlette, dans un des immeubles de la pâtissière DELVAUX Renée. Cet immeuble, situé au n° 10 de l’avenue Reine Astrid, est momentanément inoccupé.

Pour le déménagement, Madame MARECHAL est aidée par « VANAKE Djan » et sa charrette à bras.

Joseph Piette à la recherche des corps (Lantremange)

Le 12 mai 1940, l’échevin de Lantremange, PIETTE Joseph, qui a assisté de loin, la veille, à l’accrochage meurtrier au carrefour des « Quatre Abias » entre les Allemands et la colonne de militaires belges venant de Pousset, se rend sur les lieux du drame avec sa charrette à bras. Il est à la recherche des victimes encore sur place. Il pousse sa macabre quête jusqu’à l’école de Pousset. Il ramène cinq corps à la maison communale de Lantremange, dont ceux de BOUROTTE François, un garagiste de Spa, et son épouse SERVAIS Augustine. (Celui-ci avait été réquisitionné avec son véhicule pour intégrer la compagnie de transport militaire).