Les « Thomas » de waremme

En 1902, une famille « Thomas » qui habite Waremme:

  • THOMAS Jules, plafonneur
  • THOMAS François, plafonneur et négociant
  • THOMAS Emile, employé communal
  • THOMAS Achille, cordonnier
  • THOMAS Joseph, charron

Description de certaines professions exercées à Waremme au 18ème siècle

En 1763, quelques métiers de Waremme:

  • Les faiseuses de bas à domicile: cette activité est réservée aux jeunes filles et aux jeunes enfants de 10 à 11 ans, qui travaillent près de 13 heures par jour.
  • Le maréchal-ferrant: protégé d’un grand tablier de cuir, il assemble et répare les charrues et autres machines agricoles; il façonne les outils aratoires. Sa forge réveille le voisinage au son du marteau et de l’enclume.
  • La charron: il assemble les roues qu’il fait ensuite cercler par le maréchal-ferrant. Il construit les charrettes. Les plus simples sont formées de deux maîtres brins, appelés timons, unis l’un à l’autre par plusieurs espars servant à soutenir le plancher qui sera posé et fixé sur un ou plusieurs essieux. Il réalise aussi des voitures légères à capote, de type « cabriolet », ainsi que des charrettes spéciales pour transports volumineux: de type « triqueballe » ou « fardier ».
  • Le sellier ou bourrelier: il coupe le cuir et assembles les colliers de chevaux, les selles, les harnachements (oeillère, bracelet de brancard, guide, …), les fouets, …
  • Le menuisier: à l’aide de scies, de varlopes, de rabots et de gouges, il transforme des arbres en meubles (armoires, garde-robes, lits, chaises, tables, …).
  • Le charretier: Ils sont nombreux à exercer cette profession, car le seul moyen de transport est hippomobile. Ils connaissent bien les chevaux. Leur activité ne se limite pas au transport. Ils doivent savoir labourer, semer, charger et décharger les voitures, …
  • Le tonnelier: il réalise des tonneaux, des seaux, des brocs, des bacs, … Il lui faut plus de quarante outils pour réaliser un tonneau. Tailler un tronc d’arbre, en faire des « merrains », les assembler pour en faire un volume creux.
  • Le tisserand: Il tisse la laine. C’est en général un paysan qui essaye de compléter ses revenus par le travail dans le secteur textile. Il effectue ces travaux pendant l’hiver ou lorsque le temps l’empêche de travailler aux champs. Il possède un métier à tisser, achète la laine brut chez un marchand et lui revend le produit fini. Ce marchand les vendra dans son magasin. Le travail au rouet (étirage de la laine) est souvent confié aux femmes et aux enfants.
  • La lavandière: elle lave le linge à la source, au ruisseau, à la rivière ou au lavoir. C’est une activité typiquement féminine. Le jour de la lessive est un évènement, car le linge est souvent accumulé plusieurs mois.

Les professions exercées à Waremme

En 1906, les professions exercées à Waremme sont les suivantes :

  • 4 agents d’assurances
  • 6 peintres marchands de couleurs
  • 5 arpenteurs
  • 2 marchands d’engrais et de guano
  • 11 bouchers et marchands de bestiaux
  • 8 marchands de farine et de tourteau
  • 9 boulangers-pâtissiers
  • 2 marchands de fer
  • 3 bourreliers
  • 7 marchands de graine et semence
  • 3 brasseurs
  • 2 marchands de vélos
  • 12 cabaretiers
  • 3 maréchaux-ferrants
  • 3 charrons
  • 4 médecins
  • 2 ciriers
  • 6 menuisiers
  • 4 coiffeurs-barbiers
  • 2 meuniers
  • 6 cordonniers
  • 4 négociants en genièvre
  • 9 cultivateurs
  • 2 notaires
  • 7 marchands de denrées coloniales
  • 4 pharmaciens
  • 3 gardes-champêtre
  • 1 sage-femme
  • 1 géomètre
  • 3 serruriers-poëliers
  • 1 greffier
  • 2 siroperies
  • 2 horlogers
  • 2 sucreries
  • 2 hôteliers
  • 4 tailleurs
  • 1 huissier
  • 2 tanneurs
  • 3 imprimeurs
  • 2 taxis
  • 3 titres de journaux
  • 1 tonnelier
  • 1 juge de paix
  • 2 tourneurs en bois
  • 2 maçons
  • 1 vétérinaire
  • 9 marchands d’aunage
  • 3 vitriers
  • 3 marchands de bois
  • 1 vannier
  • 2 marchands de bouchons
  • 2 marchands de clous.

Le conseil communal nomme treize pompiers (Waremme)

Le 6 avril 1893, le conseil communal de Waremme procède à la nomination de treize pompiers :

  • BARCY Jules (mécanicien)
  • BERTRAND Henri (peintre en bâtiments)
  • BROUCKMANS Pierre (concierge)
  • DELAIRESSE Joseph (menuisier)
  • GEUQUET Adrien (ardoisier)
  • GOES Xavier (charron)
  • GOFFIN Guillaume (garde-champêtre)
  • JACQUET Albert (peintre en bâtiments)
  • LIBENS Lambert (cantonnier)
  • MASSAU Joseph (garde-champêtre)
  • MASSAU Noël (garde-champêtre)
  • UYTDENBROECK Louis (plombier zingueur)
  • VANAKEN Jean (plombier zingueur)
  • VANSPAUWEN Lambert (jardinier)

C’est GEUQUET Adrien qui est nommé chef des pompiers. Ils sont payés à l’incendie.

Les professions exercées à Waremme

En 1856, les professions exercées à Waremme sont les suivantes :

  • 1 agent d’assurances
  • 1 inspecteur cantonal d’enseignement primaire
  • 1 agent des domaines
  • 1 instituteur
  • 1 arpenteur juré
  • 1 jardinier
  • 1 berger
  • 64 journaliers
  • 1 blatier
  • 1 juge de paix
  • 2 bouchers
  • 11 maçons
  • 2 boulangers
  • 3 marchands
  • 1 bourrelier
  • 1 marchand de grains
  • 2 brasseurs
  • 4 maréchaux-ferrants
  • 3 cabaretiers
  • 5 médecins
  • 5 charpentiers
  • 16 menuisiers
  • 1 charron
  • 3 meuniers
  • 1 chef de gare
  • 16 négociants
  • 1 cirier
  • 3 notaires
  • 1 clerc de notaire
  • 1 orfèvre
  • 1 commissaire de district
  • 4 ouvriers SNCB
  • 1 Cordonnier
  • 1 peintre
  • 1 cuisinière
  • 3 pharmaciens
  • 26 cultivateurs
  • 1 receveur
  • 6 cultivateurs
  • 2 serruriers
  • 1 employé SNCB
  • 2 tanneurs
  • 1 gendarme
  • 1 tonnelier
  • 1 greffier de paix
  • 1 vétérinaire
  • 1 huissier
  • 1 vitrier
  • 1 ingénieur civil

Professions exercées par les hommes à Waremme

En 1763, les professions exercées par les hommes sont les suivantes :

  • 1 apothicaire
  • 1 huissier
  • 1 barbier
  • 1 jardinier
  • 7 bergers
  • 57 journaliers
  • 15 boutiquiers
  • 2 maréchaux-ferrants
  • 3 brasseurs
  • 1 médecin
  • 4 cabaretiers
  • 16 menuisiers
  • 8 Charretiers
  • 2 meuniers
  • 3 charrons
  • 2 porchers
  • 1 chirurgien
  • 2 selliers
  • 1 cordonnier
  • 6 tailleurs
  • 1 couvreur de toits
  • 19 tisserands
  • 12 cultivateurs
  • 3 tonneliers
  • 6 domestiques
  • 1 tourneur en bois
  • 8 domestiques de ferme
  • 2 vitriers
  • 1 faiseur de corde

En 1763, les journaliers et journalières waremmiens sont 143. Ils représentent 41,5% des travailleurs. Lorsqu’on parle de journalier, on entend traditionnellement l’ouvrier agricole à qui on confie les petits emplois les moins bien payés. Mais à Waremme, il n’y a que 12 cultivateurs recensés, qui ne peuvent employer une telle quantité de main d’œuvre. En fait, le journalier est un ouvrier payé à la journée dans n’importe quel domaine, sans attache avec un employeur particulier. Souvent sans qualification, il est d’une grande mobilité professionnelle. La plus grande partie des journaliers travaillent à domicile, chez un autre journalier disposant d’un plus grand local ou même dans une sorte d’atelier public, mis à sa disposition par un fabricant. Les journaliers louent leurs services au gré des demandes et des saisons. Ces journaliers « travailleurs à domicile » n’exécutent que la fonction technique, la fonction économique reste l’apanage du marchand dont ils dépendent pour obtenir les matières premières et les commandes. Ils sont donc économiquement subordonnés à ce marchand.

Il faut un passe-port pour passer d’un département à l’autre (France – Belgique)

En 1808, il faut se procurer un « passe-port pour l’intérieur », auprès de la Police Générale de l’Empire, pour se déplacer d’un département à un autre.

Ainsi, le 15 novembre de cette année, un tel document est délivré à DUMONT Nicolas, un charron de 24 ans habitant à Bleret. (Département de l’Ourthe). Il désire se rendre dans le département de la Dyle, puis dans celui de la Meuse inférieure.