La ferme Malcorps (Berloz)

En mai 1981, la ferme MALCORPS est installée au centre de Berloz. Elle a été construite à l’emplacement de l’ancien château-fort du village.

L’église et le château (Momalle)

Vers l’an 1000, l’église primitive de Momalle, de style roman, est une dépendance du château-fort.

Le château transformé en ferme (Remicourt)

Vers 1890 (1800 ?), le château-fort de Remicourt est démoli et reconverti en ferme.

Le château incendié (Les Waleffes)

Au 14ème siècle, le château-fort de Waleffes est incendié et détruit.

La Seigneurie de Hemricourt avant 1287

Le Seigneur est propriétaire foncier. Son château-fort lui sert de résidence, ainsi qu’à ses homme d’armes. A côté de celui-ci, une imposante ferme exploite les nombreuses terres, qui constituent sa réserve seigneuriale. Non loin de là, en bordure de l’Yerne, au lieu-dit « le Vivier », son moulin à eau est fréquenté par la population soumise aux bannalités. Aux environs de cet ensemble, se trouvent les maisons et les huttes de la population. Elles sont établies le long du « Mont » (qui deviendra, bien plus tard la rue du Presbytère), à la « Maikèse » (qui deviendra la rue du Haut-Vinave) et près du pont jeté sur l’Yerne.

La population vit dans un état voisin du servage. Elle ne peut quitter le village, ni se marier au-dehors, sans le consentement du Seigneur.

Elle est soumise à un ensemble de redevances et d’obligations, dont certaines ont un caractère personnel et d’autres sont inhérentes à la nature du bien mis en oeuvre. C’est ainsi que cette population:

  • est soumise à la justice du Seigneur;
  • lui doit un nombre considérable de corvées (grâce aux-quelles il entretient sa réserve seigneuriale);
  • est sujette aux bannalités (par exemple, l’obligation de moudre le grain au moulin du Seigneur, moyennant paiement) et au droit de morte-main (en vertu duquel, après le trépas d’un chef de famille, le seigneur s’empare du meuble le plus riche de la maison);
  • est soumise à la « taille » (prélèvement que le Seigneur effectue sur les revenus des villageois, en échange de sa protection).

Les « serfs » sont soumis aux exigences arbitraires du Seigneur. Ils sont « Taillables et corvéables à merci ».

Les bombardes d’Arnoul (Rummen)

Entre 1360 et 1365, DE RUMMEN Arnoul modernise son château-fort de Rummen, en le pourvoyant de bombardes.