Les Hutois ravagent la région de Waremme

En 1255, des bandes indisciplinées de Hutois, commandées par D’OUTREMEUSE Jean, en révolte contre le nouveau Prince-Evêque de Liège, DE GUELDRE Henri, se dispersent dans toute la Hesbaye et incendient, notamment, les châteaux de Waleffe et de Waremme. Waremme est pillée.

Guerre en Hesbaye

En 1213, dans le cadre de la « Guerre de succession du Comté de Moha », le Duc DE BRABANT Henri, dit « Le Guerroyeur » ou « Le Belliqueux », (partisan de l’ancien Empereur de Germanie OTHON, dit « Le Révolté »), qui a secrètement réuni ses troupes, se précipite en Hesbaye, terres de DE PIERPONT Hugues, adversaire de la cause de OTHON, et ravage la région.

Il incendie Tourinnes et Waleffe-Saint-Georges.

Arrivé devant Waremme, il met le feu à la ville et disperse les habitants. Il tente de forcer le château, mais celui-ci est bien gardé et résiste à ses efforts.

Les troupes du Comte DE LOOZ et du Prince-Evêque de Liège vont se regrouper et remporter la victoire sur celles du Duc DE BRABANT Henri, à Steppes.

Travaux au château et à la ferme en carré de Thys

En 1731, après l’incendie de la basse-cour du château et de la ferme en carré de la Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), des restaurations y sont effectuées.

Le château et la ferme en carré de Thys

En 1981, le château et la ferme en carré de Thys, édifiés sur le domaine de l’ancienne Seigneurie de Thys, rue Joseph Wauters, appartient à la famille JACQUES-LAHAYE.

Le château et la ferme en carré de Thys changent de mains

En 1921, le château et la ferme en carré de Thys, édifiés sur le domaine de l’ancienne Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), est acquis par DEFALLE-DELVIGNE Marcel.

Vente du château et de le ferme en carré de Thys

En 1828, le château et la ferme en carré de Thys, édifiés sur le domaine de l’ancienne Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), sont vendus à DEPONTHIERE Eustache-Lambert pour la somme de 34.341 florins. Ils passeront ensuite, par héritage, à la famille DALLEMAGNE-DEPONTHIERE, puis à la famille BERRYER-DALLEMAGNE.

La ferme d’Otrange

En 1981, au Nord de l’imposant château d’Otrange du 18ème siècle, principalement de Style Mosan, toujours entouré de douves, et lui faisant face dans un très beau site de prairies boisées traversées par le Geer, se trouve une vaste ferme en U, en brique et calcaire, sur soubassement en moellons, couverte de bâtières de tuiles. Datant du 17ème siècle, la plupart de ses bâtiments ont été remaniés (essentiellement au 19ème siècle).

L’aile Est de cet ensemble comprend le logis, le porche non saillant et des étables qui se prolongent dans l’aile centrale.

L’aile Ouest est réservée à la grange.

L’accès à la cour semi-pavée se fait à l’Est par le porche formé d’un arc en anse de panier, doublé d’un rouleau de brique, sur piédroits chaînés et protégé par des chasse-roues. Ce porche est couvert d’un plafond plat en bois. Il jouxte le logis en L, dont la partie la plus courte déborde de l’alignement de l’ensemble des bâtiments et baigne dans les douves du château. Un beau pignon débordant à épis, portant la date de 1646, forme l’angle de ce logis d’un niveau et demi. Il est divisé en cinq travées et éclairé de larges baies rectangulaires, probablement percées au 19ème siècle.

Les étables, couvertes de plafonds plats en bois, sont percées de portes à linteau droit avec un arc de décharge en brique sur piédroits chaînés, alternant avec des fenêtres du même type. Elles sont surmontées de fenils, s’ouvrant par des baies gerbières cintrées sur piédroits harpés, cantonnées de petites ouvertures à linteau droit. A l’origine, la bâtière de tuiles devait être débordante vers la cour et reposait sur des jambes de force en bois prenant appui sur des consoles de pierre encore visibles.

Un pigeonnier couvert d’une bâtière de tuiles s’élève au-dessus du volume constitué par l’aile centrale du U. Il porte la date de 1830, qui s’applique certainement à diverses transformations effectuées aux percements de cette partie.

La grange en double-large s’ouvre vers la cour par deux portails protégés d’un auvent de tuiles prolongeant la bâtière et reposant sur des jambes de force en bois. Le portail gauche a été transformé; celui de droite est en plein cintre, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits harpés. Des percements récents altèrent légèrement l’aspect de cette grange, dont l’intérieur a été réaménagé pour l’élevage des vaches laitières. Deux annexes couvertes de tuiles s’y appuient. La plus vaste était peut-être utilisée comme manège à battre le grain.

Un appentis de tuiles sur piliers de brique est adossé au revers des étables de l’aile droite, servant de remise à matériel.

En dehors du quadrilatère, face au logis, un petit bâtiment, aujourd’hui transformé en garage, aux pignons débordants à épis, abritait probablement le four à pain.

Le domaine d’Otrange

En 1981, le domaine d’Otrange appartient au Baron DE SCHAETZEN, arrière-petit-fils de NAVEAU Emile.

Emile Naveau achère le château d’Otrange

En 1884, les descendants de DE BLOCHAUSE Alexandre vendent le domaine d’Otrange à leur cousin NAVEAU Emile.

Alexandre de Blochause hérite du château d’Otrange

En 1846, à la mort de Madame GRISARD Servais, son neveu DE BLOCHAUSE Alexandre hérite du domaine d’Otrange.