Les donjons et châteaux se transforment en habitations (Hesbaye)

A la fin du 15ème siècle, et surtout à partir du 16ème siècle, les propriétaires de donjons et châteaux en Hesbaye, qui ont perdu leur rôle de place militaire, privilégient la fonction d’habitation, avec un recherche de confort et d’élégance. Ils optent pour des baies plus grandes et des façades plus ouvragées.

Les donjons vulnérables à l’artillerie (Hesbaye)

Dès la fin du 14ème siècle, l’apparition de l’artillerie va bouleverser l’architecture des donjons et châteaux. Les hautes tours et les murailles deviennent particulièrement vulnérables. Aucune place forte de Hesbaye ne s’adapte aux nouvelles armes. Elles perdent donc toute valeur militaire, mais continuent d’offrir une protection dans le cadre des conflits limités des 15ème et 16ème siècles.

Naissance du régime féodal (Hesbaye)

Après 870, au morcellement de l’Empire de CHARLEMAGNE en entités plus réduites et plus instables, la faiblesse du pouvoir central et les invasions normandes créent un climat d’insécurité propice au développement du régime féodal. Les souverains se querellent, tandis que Comtes et Barons, chargés d’exercer le pouvoir dans leur territoire, l’exploitent à leur profit. C’est dans ce contexte, où les uns veulent étendre leur domination et les autres assurer la défense de leur territoire, que l’on voit d’ériger les premiers châteaux qui, en Hesbaye, sont fréquemment des mottes castrales.

Baudouin 1er de Jeneffe retrouve et arrête un meurtrier

Le 7 novembre 1225, le Comte D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric, seigneur de Nienbrugge, avec une bande de ses gens, massacre lâchement, dans un guet-apens, au milieu d’un voyage, son cousin DE BERGHES Englebert, archevêque de Cologne.

Pour ce crime, le meurtrier est cité devant la Cour de HENRI, roi des Romains, fils de l’Empereur FREDERIC, où il est condamné (par contumace) par le jugement des princes de l’Empire. Les châteaux et maisons du condamné sont rasés de fond en comble et ses biens confisqués. Lui-même, errant et fugitif, est banni de la compagnie des fidèles. Le hasard de sa fuite l’amène à Huy où, sous des habits de marchands, il espère échapper aux recherches de ses juges.

Mais, en 1226 (?), DE JENEFFE Baudouin a vent de sa retraite et s’empare de lui et de 2 de ses complices. Il le conduit, enchaîné, à Visé où il le remet au souverain avoué de Cologne et aux autres barons, qui le gratifient de 2.100 marcs. Ceux-ci ramènent D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric à Cologne, lié sur un cheval, à travers les bourgs et les villages. Après avoir avoué son forfait, il supporte avec courage les supplices qu’il a mérité: on lui brise bras et jambes; il est ensuite exposé sur une haute potence; enfin, il est roué (la roue d’airain est dressée sur une colonne, hors de la porte Saint-Sevrin).

15ème édition du Village de Noël de Waremme

Les 15, 16 et 17 décembre 2006, la quinzième édition du « Village de Noël » de Waremme est organisée par le Syndicat d’Initiative de Hesbaye et par la ville de Waremme. Une dizaine de chalets et deux châpiteaux sont dressés place du Roi Albert 1er.

Premier Rallye des « Ancêtres » (Waremme)

Les 7 et 8 avril 1973, le premier « Rallye des Ancêtres » est organisé à Waremme par le « Waremme Motor Club » (L’Ancêtre Hesbignon ?). Il s’agit d’un rallye-promenade, avec exposition des véhicules sur la place Albert 1er. L’itinéraire passe par les châteaux hesbignons, parfois ceux du Condroz, ainsi que par d’autres sites remarquables. Un repas en commun est prévu au cours du périple.

Le bénéfice de cette manifestation ira à l’atelier protégé de Waremme.

Les Hutois doivent reconstruire le château de Waremme

Le 10 août 1255, les Rebelles Hutois au Prince Evêque de Liège, DE GUELDRE Henri, sont écrasés entre Antheit et Vinalmont par les troupes fidèles au Prince, commandée par le Comte DE JULIERS. Comme condition de paix, le parti des vaincus est contraint de reconstruire les différents châteaux qu’ils ont détruit, dont celui de Waremme et de payer les frais de cette guerre.