Le 2 avril 1239, en présence du Comte DE LOOZ Arnould, DE CORSWAREM Guillaume accepte le projet de partage de la succession de son père, DE CORSWAREM Robert, élaboré par son oncle maternel, DE JENEFFE Bauduin, châtelain de Waremme.
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Robert de Corswarem épouse Marguerite de Jeneffe
Vers 1210 (?), DE CORSWAREM Robert épouse DE JENEFFE Marguerite, soeur de:
- DE JENEFFE Bauduin, avoué et châtelain de Waremme
- DE JENEFFE Robert, Sire de Limont
- DE JENEFFE Arnould, Sire d’Oreye
Ils auront (au moins) 8 enfants:
- DE CORSWAREM Guillaume, qui succèdera à son père
- DE CORSWAREM Arnould, qui sera Frère-Mineur et co-fondateur avec sa mère de l’abbaye cistercienne de la Paix-Dieu
- DE CORSWAREM Bauduin
- DE CORSWAREM Mathilde, qui sera religieuse cistercienne au Val-Benoit et 4ème abbesse de Beaupré
- DE CORSWAREM Hélide, qui sera religieuse cistercienne au Val-Benoit
- DE CORSWAREM Robert, qui sera Frère Mineur à Liège
- DE CORSWAREM Libert, qui sera Frère Mineur à Liège
- DE CORSWAREM Catherine, qui sera Béguine
Les qualités du châtelain de Waremme
Entre 1370 et 1410 (?), le châtelain de Waremme, le sire DE MONTJARDIN Bauduin, fait preuve de qualités diplomatiques et militaires, notamment durant la période particulièrement difficile de l’épiscopat du Prince-Evêque de Liège DE BAVIERE Jean.
Révolte de Pierre Andicas (Hesbaye – Liège – Nierbonne)
Vers 1326, un membre du Lignage des Awans, ANDICAS Pierre, jaloux de l’élection du châtelain de Waremme, DE JENEFFE Guillaume, comme bourgmestre de Liège, se révolte. Ses milices livreront bataille aux troupes de DE JENEFFE Guillaume, au Thier de Nierbonne, près de Huy.
DE JENEFFE Guillaume y perdra ses deux fils, DE JENEFFE Guillaume (comme son père) et DE JENEFFE Bauduin. Son chagrin lui sera fatal.
Vente de terres à Jeneffe
En (?), DE JENEFFE Bauduin, avoué et châtelain de Waremme, fait savoir que l’abbaye du Val-Benoit acquiert 10 bonniers de terre allodiale à Jeneffe, par l’intermédiaire de Mathilde et Elide, religieuses du Val-Benoit (filles de Marguerite, belle-soeur de DE JENEFFE Bauduin).
Les témoins de l’acte sont:
- D’OREYE Arnoul, frère de DE JENEFFE Bauduin
- DE LIMONT Robert, frère de DE JENEFFE BAUDUIN
- le seigneur GONTIER
- le seigneur DE BERLOZ Fastrard (frères)
- le seigneur DE FAIMES Libert
- le seigneur de Waleffe HUARD
- le seigneur DE HEMRICOURT Robert
- le seigneur DE ROSOUX Herman
Déplacement de pierres tombales (Jeneffe)
En 1818, le curé de Jeneffe, l’abbé BORMANS Herman, fait renouveler le pavé de l’église du village et fait déplacer les pierres tombales de:
- DE MONTFERRANT Ermentrude, la veuve de DE JENEFFE Baudouin, châtelain de Waremme, chevalier et maréchal de l’évêché de Liège,
- MAROIE Marie, épouse d’un autre seigneur de Jeneffe,
et les fait installer à l’entrée de l’église.
Mort de Libert Butor de Jeneffe (Waremme)
Le 12 novembre 1279, DE JENEFFE Libert Butor, seigneur de Jeneffe et châtelain de Waremme, décède à (?). Sa veuve le suivra quelques jours plus tard. Leur fille unique, DE JENEFFE Marie héritera de la seigneurie de Jeneffe et de la châtellenie de Waremme.
Vente de la dîme de Waremme
En 1236, DE WAROUX DE LEXHY DE JENEFFE Bauduin, châtelain de Waremme, vend la dîme de Waremme au Châpitre Saint-Lambert de Liège et ajoute 135 bonniers de terre à sa seigneurie de Jeneffe.
La bataille de Dammartin
Le 25 août 1325, dans la plaine de Dammartin, les Waroux sont forts de 350 chevaliers, leurs écuyers et de nombreux fantassins. Ceux-ci sont principalement armés de marteaux en bois dur, à deux têtes (armes redoutables pour désarçonner les cavaliers ennemis).
La lutte est sur le point de s’engager lorsque arrivent des nobles liégeois, dépêchés par le Prince-Evêque de Liège, pour prescrire une nouvelle quarantaine. Mais les adversaires sont déjà trop excités par le combat à venir.
Les chevaliers se font face sur une ligne et ont déjà repéré le rival qu’ils veulent affronter. Le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, et Sire DE HERMALLE Henri commencent à s’injurier copieusement, puis se jettent l’un contre l’autre. Une mêlée générale s’en suit. Le Sire DE HERMALLE Henri est occis par DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould. Mais sitôt après, lui et son frère Liber Butor tombent, frappés à mort par les CHANTEMERLE, alliés de Waroux.
Lorsque DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, le châtelain de Waremme, se rend compte que ses deux frères ont perdu la vie, il pousse son destrier « Moreau de Dave » dans les rangs ennemis pour y faire un horrible carnage. Le plus puissant allié des Waroux, le Seigneur DE LANGDRIS, perd également la vie.
Une septantaine de chevaliers hesbignons perdent la vie dans cette bataille (65 du côté Waroux et 4 du côté Awans !).
Remarque: DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume est le descendant de DE GENEFFE Beauduin 1er, premier châtelain de Waremme)
Préparatifs de la bataille de Dammartin
Le 25 (?) août 1325, le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, se prépare à la bataille de Dammartin. Il prend un maximum de précautions pour que les coups ne puissent le transpercer: il se recouvre le corps d’une longue cotte de mailles, renforcée de plaques de fer ceignant tous ses membres, et aptes à parer toutes les percussions les plus violentes des piques, pertuisanes, lances et autres engins pointus analogues. Mais quand il veut enfourcher son fidèle destrier « Moreau de Dave », il doit demander l’aide de deux « solides et rudes gaillards ».
A la remarque qui lui est faite que son poids est nettement exagéré, il répond d’une voix tonitruante: « Or ça, qu’on se taise ! Je vous jure par Dieu et Saint-Georges que s’il a fallu deux piquiers pour me hisser sur Moreau de Dave, il en faudra quatre au moins pour me démonter. A la garde de Dieu et de Saint-Georges ! »
Selon la coutume, des gardes de corps sont préposés à maintenir la bride de Moreau de Dave; cet honneur est réservé à DE TROGNEE Robert et DE HEMRICOURT Thomas. Les deux frères du châtelain de Waremme, DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould et (?) Libert Butor, se placent à ses côtés.