Les armées empruntent la chaussée romaine (Waremme)

Au 17ème siècle, les armées empruntent la haute chaussée (la Chaussée Romaine) pour se déplacer. Elles passent donc continuellement à proximité de Waremme.

La révolte gronde dans la Principauté de Liège

jean de bavière prince-évêque de liège

jean de bavière prince-évêque de liège

En 1408, les Liégeois se révoltent contre leur prince DE BAVIERE Jean et vont mettre le siège devant Maestricht où il s’est réfugié. Jean fait alors appel au duc de Bourgogne et au comte du Hainaut, qui sont de sa famille. Ils acceptent de le secourir et marchent sur la Principauté par des chemins différents. Le duc de Bourgogne, JEAN SANS PEUR, part de Florennes et suit la chaussée romaine, dite « Chaussée Brunehaut ». Il passe près de Waremme en ravageant le pays.

Lors de la défaite liégeoise à la bataille d’Othée, DE MONTJARDIN Bauduin, pour sauver sa vie, se rend au Duc de Bourgogne et est emmené hors du champ de bataille. Les Bonnes Villes Liégeoises, dont Waremme, perdent tous leurs privilèges et sont condamnées à livrer toutes les chartes et documents qui en constatent l’existence. L’empereur Sigismond ne rétablira l’ancien état de choses qu’en 1415.

jean sans peur

jean sans peur

Clovis passe dans la région de Waremme

clovis

clovis

En 496, CLOVIS emprunte la chaussée romaine pour aller à la rencontre des Allemands, qu’il vaincra près de Zulpich.

La chaussée romaine

A partir du milieu du IIIème siècle, la chaussée romaine reprend une importance stratégique. Elle sert d’appui à un réseau de fortifications destinées à contrer les raids des tribus germaniques. Ces fortins ont aujourd’hui disparu.

Un noyau d’habitations est créé à Waremme par les Romains

Au 1er sèche, des fortins (burgi) en terre et en bois sont construits aux abords de la chaussée romaine, échelonnés à distance régulière d’environ 30 kilomètres (ce qui correspondait à une journée de marche). Des petits noyaux de type urbain s’implantent autour de ces fortins. Ils abritent des ateliers, des commerces, des bains, des temples, …. Les concubines des soldats, leurs enfants, des commerçants, des artisans, des filles de joie y résident. Les haltes routières de ce type, comme celle de Braives, sont appelées « vicus ». Des relais de moindre importance sont aménagés à mi-distance entre deux « vicus ».

Des Romains semblent donc avoir séjourné dans la région de Waremme. La présence de tumuli pourrait en attester. Les tumuli servent généralement à recevoir les cendres de quelque riche propriétaire foncier ou autre personnage en vue. Ces tombes monumentales commencent à être implantées à partir du dernier quart du 1er siècle. (Il faut néanmoins examiner la possibilité que, pour ensevelir leurs notables, les Romains utilisent des tumuli existants, érigés par les autochtones avant leur arrivée)

Création des chaussées romaines de Hesbaye

auguste empereur

auguste empereur

Dès le début de notre ère, l’Empereur AUGUSTE désire la création d’un réseau routier de première valeur. Il charge AGRIPPA Vipsanius de le réaliser. Dans notre région, une voie part de Bavay et se dirigeant vers Tongres, en traversant la Hesbaye. (Il est possible que les Romains se contentent d’élargir une piste gauloise existante).

La chaussée passe par les localités actuelles de Braives, Geer, Waremme et Oreye. Outre cette chaussée, un embranchement appelée « Chaussée de Nivelles » est également édifié. C’est un diverticule de la chaussée principale, qu’elle rejoint à Malpas et à l’ancienne Notre-Dame de Lorette à Grandville. Elle est empierrée en profondeur. C’est depuis cet endroit que partent les vivres et le fourrage des légions romaines du Rhin pour le relais de Bergilers, situé à mi-chemin de Braives et de Tongres. Une autre chaussée est construite entre Arlon et Tongres, via Amay.

De petits noyaux urbains ou des stations sont échelonnées à distance régulière sur ces chaussées (Braives, Bergilers, …), ainsi que des « villas-fermes ».

Les personnages importants de ces noyaux urbains et les grands propriétaires terriens se font enterrer, après crémation, sous des tumuli, aux abords de la chaussée.

(Selon certains historiens, les chaussées romaines et les « diverticules » sont construits sur des pistes déjà empruntées par les Gaulois.)