Des bombes sur Waremme

Le 10 mai 1940, un Henschel 123 allemand largue des bombes en direction de la ligne de chemin de fer à Waremme. L’une d’entre-elles explose dans la prairie du fermier GERITS Eugène, qui habite rue Gustave Renier à Waremme. Une jeune génisse est tuée.

Joseph Hubrecht, transporteur (Waremme)

En 1940, HUBRECHT Joseph, dit « Djèf », transporte les colis de la SNCB, au moyen d’un véhicule hippomobile bâché. Il est le concessionnaire exclusif pour la livraison à domicile des marchandises qui arrivent par Chemin de Fer, à la gare de Waremme.

Il habite au n° 10 de la rue Visigath. Il a trois filles: HUBRECHT Ella, HUBRECHT Olga et HUBRECHT (?)

Hubert Marchal, chef-piocheur (Waremme – Celles)

En 1944, MARCHAL Hubert, de Celles, est chef-piocheur à la gare de Waremme.

La famille Schepers (Waremme)

En 1944, SCHEPERS Nestor et sa famille habitent au n° 6 de la rue des Champs à Waremme. Cette rue court le long de la voie ferrée.

Nestor Meureau, garde-salle (Waremme)

En 1944, MEUREAU Nestor est le garde-salle de la gare de Waremme. C’est lui qui ouvre les portes de la salle d’attente, pour permettre aux voyageurs de sortir sur le quai. Il habite au n° 52 de l’avenue Emile Vandervelde.

Un projet de sabotage avorté (Waremme)

Le 30 août 1944, suite à l’échec du bombardement du 28 août 1944, qui visait à interrompre la circulation des trains entre Bruxelles et Liège, des membres du Font de l’Indépendance (F.I.) décide de couper cette ligne en provoquant le déraillement d’un convoi. Ces Résistants sont DERYDT Alfred et GAUNE François.

Ils portent leur choix sur le « MITROPA » (contraction de « mittel » et de « europa ». C’est un train international qui traverse l’Europe Centrale). Ce convoi transporte presque exclusivement des militaires allemands et des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht.

Ils ont décidés de déboulonner les tire-fonds qui immobilisent les rails, à un endroit situé entre le passage à niveau de la râperie et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36. Pour éviter d’être surpris, les deux saboteurs demandent à LOYAERTS Frans de faire le guet. Sa maison est exactement en face de la ligne.

Vers 21h30, après la tombée de la nuit, les deux Résistants passent par la cour de LOYAERTS Frans et s’avancent vers les voies. Ils enlèvent une dizaine de tire-fonds avec une clé à molette, ils démontent des éclisses et essayent de désaligner les rails. Le décalage n’est pas très important, mais ils ne peuvent s’attarder, sous peine de se faire remarquer.

Vers 23h30, le train approche, arrive à l’endroit où les voies ont été sabotées et … passe sans problème.

Les saboteurs ne comprennent pas. Ils doivent maintenant remettre les voies en état, pour ne pas qu’un autre convoi, chargé de civils belges, déraille.

La Poste de Waremme

En juin 1944, le bâtiment de la Poste est situé près de la gare de chemin de fer de Waremme.

Les ateliers du Vicinal (Waremme)

En juin 1944, les ateliers de réparation du matériel vicinal sont situés près de la gare du Chemin de Fer à Waremme.

Le Chemin de Fer et le Vicinal (Waremme)

En juin 1944, les voies de Chemin de Fer et du Vicinal s’imbriquent à la gare de Waremme, pour former une véritable toile d’araignée. L’écartement des rails étant différent, il est fréquent que des wagons d’une des sociétés soient chargés sur ceux de l’autre, pour éviter des transbordements inutiles de marchandises.

Les Etablissements « Wéry » deviennent « Hesbaco » (Waremme)

Le 10 juillet 1934, les Etablissements « WERY », situés à la rue de Huy près de la gare de Waremme, prennent le nom de « Compagnie Agricole de la Hesbaye – Hesbaco ».

La société est d’un accès facile par la route et par le rail. Les cultivateurs et les transporteurs alignent leur véhicule le long du quai de chargement, en façade. Pour les manipulations vers les étages, ils se rangent à l’aplomb du tire-sacs.

L’établissement est adossé au chemin de fer, à proximité du viaduc, et bénéficie d’un raccordement direct au réseau ferroviaire.