En 1983, les travaux d’entretien du pont du chemin de fer coûte 148.829 francs à la commune de Waremme.
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Mode de vie en Hesbaye à la veille de la Première Guerre Mondiale
Vers 1910, dans les communautés villageoises, la base de l’alimentation demeure le pain, la potée aux légumes et la viande de porc. Chaque ménage cuit son pain et, désormais, de nombreuses familles élèvent leur propre cochon. La viande fraîche constitue un plat du dimanche. Mais les choses ont bien évolué. On consomme beaucoup de sucre, acheté en pains de forme conique, puis concassé. Depuis le milieu du 19ème siècle, la culture de la betterave s’est industrialisée.
Le développement des voies de communication routières et ferroviaires a contribué à cet essor, mais a également permis une mutation plis importante: le recul du secteur primaire au profit des secteurs secondaire et tertiaire (commerce et domesticité). Parmi les travailleurs du plateau hesbignon occupés dans l’industrie en 1910, 10% environ le sont au niveau local, mais la majorité « navettent » chaque jour ou, le plus souvent, chaque semaine ou chaque quinzaine, en direction du bassin liégeois. Ils y sont employés dans la métallurgie, le charbon, la construction, mais également dans le secteur textile ou celui du bois.
L’agriculture reste donc cruciale, mais la crise agricole, la mécanisation du secteur et son caractère très exigeant, expliquent la diversification des activités.
La faune hesbignonne s’appauvrit (Waremme – Hesbaye)
En 1897, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond présente une communication intitulée « Le déclin d’une faunule », devant la classe de sciences de l’Académie.
Il tire le signal d’alarme devant l’appauvrissement de la faune hesbignonne, du à l’instauration des techniques nouvelles d’assolement en agriculture, à l’installation de la ligne de Chemin de Fer et des lignes Vicinales, à la destruction souvent inconsidérée de l’environnement naturel des sites.
Portrait de Léon Wéry, dit « Papa Wéry » en 1956 (Waremme – Afrique)
WERY Léon nait à Waremme le 26 juillet 1877. Il est le fils aîné d’une famille de quatre garçons. Son père, WERY Charles, fait partie de la direction du Chemin de Fer Vicinal Huy-Waremme.
WERY Léon fait ses études à l’Ecole Moyenne de Waremme. Très studieux, il complètera son instruction par l’étude personnelle et par la lecture, tout au long de sa vie.
Il entre au service des Postes en 1897 et montera rapidement en grade, en se présentant à divers examens. Après un intérim dans la région liégeoise, il revient à Waremme, où il sera nommé percepteur après quelque temps.
En 1900, il épouse la fille d’un de ses anciens professeurs, Monsieur QUOITIN. De leur union naissent huit enfants. Leur fille aînée meurt à l’âge de huit ans. Pour élever sa nombreuse famille, il accomplira des travaux supplémentaires, en dehors de son service à la Poste. Il se lie d’amitié avec WAUTERS Joseph, WAUTERS Gustave et WILMOTTE Jules.
Après avoir réussi l’examen, dit de « Grand Choix », il est promu au grade de percepteur principal. Il doit quitter Waremme, pour prendre la direction du bureau de Tournai.
En février 1925, il s’embarque pour l’Afrique en qualité de Contrôleur des Postes et se voit confié la tâche de parcourir l’immense territoire du Congo, pour se rendre de bureau en bureau. A cette époque, les routes sont rares et en mauvais état. Lorsqu’il n’est peut se déplacer par Chemin de Fer ou par voie navigable, il doit effectuer les trajets par caravane à porteurs, avec ses bagages et les documents administratifs. Il doit ainsi parcourir de longues distances, en veillant à l’approvisionnement en nourriture de la caravane.
En 1928, après un congé bien mérité en Europe, il repart pour l’Afrique avec toute sa famille. Ses deux fils aînés, mariés, emmènent leur épouse. Tous ses enfants aimeront l’Afrique et tous y feront carrière. En 1935, il est nommé Directeur Général des PTT pour le Congo Belge et le Ruanda-Urundi. Les PTT regroupent alors les services des Postes, les chèques postaux et les télécommunications.
En 1939, il assiste à la Conférence de « l’African Postal and Télécommunications » à Capetown, en Afrique du sud. La guerre survient et son personnel est réduit. Il restera en fonction, bien qu’arrivé à l’âge de la retraite, jusqu’à ce que le service soit totalement rétabli, bien après la guerre. En 1947, il est le délégué de la Belgique au Congrès de « ‘Union Postale Universelle », qui se tient à Paris.
Il prend sa retraite à l’âge de 71 ans, après 51 ans au service de la Poste. Il se retire dans une ferme qu’il a créée avec son fils, WERY René. Il lui donnera le nom de « Ferme des Wérixhas », en souvenir d’un quartier de Waremme, sa ville natale. Il revient au pays, chez sa fille, dans la vieille maison QUOITIN, place de la Porte de Liège, et y vit deux années paisibles avant de mourir en 1956. Il est enterré au cimetière de Waremme.
Le Chemin de Fer porte un rude coups aux diligences (Waremme)
Après 1839, en raison de l’arrivée du Chemin de Fer à Waremme, les services de diligences vont rapidement régresser, car ils sont plus couteux que le rail et surtout moins rapides. Cette régression va entraîner, par contrecoup, la faillite des auberges situées sur le trajet de ces diligences. Ainsi, l’auberge ‘L’Etoile » sera démolie quelques années après la construction du Chemin de Fer.
Jean-Joseph Beauduin importe du sel de potasse (Waremme)
En 1895, BEAUDUIN Jean-Joseph fait venir par Chemin de Fer un plein wagon de sel de potasse, pour ses propres besoins, mais également pour ceux d’autres agriculteurs.
Waremme envisage l’achat d’un terrain pour y construire les écoles primaires
Le 2 juin 1864, le Conseil Communal de Waremme propose d’acheter une prairie appartenant à Monsieur BOUX de Boëlhe, pour y construire les écoles primaires de la ville.
Le Notaire JACQUES-HOUSSA déclare que cette opération permettrait de relier le centre de Waremme à la station de Chemin de Fer.
Waremme demande au gouvernement d’améliorer l’accès à la gare
Le 17 octobre 1838, le conseil communal de Waremme adresse une demande pressante au Ministre des Travaux Publics, pour que soit construite une voirie pavée, permettant d’accéder à la station de Chemin de Fer.
L’accès à la gare de Waremme est difficile
En 1838, les routes d’accès à la station du Chemin de Fer de Waremme sont difficilement carrossables.
Le Chemin de Fer prolongé jusque Liège
En 1842, le ligne de Chemin de Fer est prolongée jusqu’à Liège-Guillemins. Cette prolongation a nécessité la construction d’un plan incliné, qui doit compenser une déclivité de 110 mètres entre Ans et le centre de Liège.