Le café « Pèpète », bombardé

Le 11 mai 1940, le café « Pèpète », situé au croisement de la route de Huy-Waremme et de la route de Warnant-Dreye, est bombardé par l’aviation allemande.

Ce café est exploité par LIZIN Camille, dit « Pèpète » et est surtout fréquenté par les voyageurs du Chemin de Fer Vicinal.

Le Baron est contre le trajet du vicinal (Longchamps – Waremme)

Le 22 mai 1886, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond rencontre Monsieur DEWONCK pour réclamer contre le trajet du chemin de fer vicinal, qui couperait toutes ses terres.

Emile Jacques-Houssa n’est pas d’accord avec le tracé du vicinal (Waremme)

Le 3 juillet 1887, le notaire JACQUES-HOUSSA Emile (du groupe « Waremme ») publie un article agressif dans le Journal de Waremme, contre le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond, à propos du tracé de chemin de fer vicinal, dont la construction est commencée.

Henri Mangon, ouvrier (Waremme)

En novembre 1904, MANGON Henri est ouvrier au Chemin de Fer Vicinal à Waremme.

Déraillement du train « Mitropa », en gare de Waremme

Le 31 août 1944, GAUNE François (ouvrier télégraphiste, chef de secteur, commandant des milices patriotiques pour le Nord de l’arrondissement de Waremme) et les époux DERYDT Alfred et (?) Pauline, membres du Front de l’Indépendance, décident de saboter à nouveau la ligne de chemin de fer, pour faire dérailler le train international D4 « MITROPA », entre le passage à niveau de la râperie de Waremme (PN 18) et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36.

Suite à leur échec de la veille, ils décident de tenter une nouvelle fois de provoquer un déraillement pour couper la ligne 36. Mais cette fois, ils se munissent de meilleurs outils. Leur choix s’est maintenu sur le « MITROPA », un train occupé presque exclusivement par des militaires allemands, qui regagnent leur unité, ou des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht. Il arrive cependant que l’on accroche parfois, à l’arrière du convoi, une voiture occupée par des civils belges. Ce train porte le nom de « Mitropa » (contraction de « Mittel » et de « Europa » : c’est le train international qui traverse l’Europe Centrale).

A 21h15, ils se faufilent dans le jardin de LOYAERTS Frans pour atteindre les voies. A nouveau, ils déboulonnent les tire-fonds et retirent des éclisses. Le travail est facilité par les outils mieux appropriés qu’ils utilisent. Ils courbent un rail à l’aide d’un levier, de sorte que les roues du train s’enfoncent dans le ballast, puis replacent les tire-fonds, pour le maintenir dans sa nouvelle position. Ils terminent leur travail vers 23 Heures.

A 23h24, le train arrive à hauteur de la voie sabotée, à une vitesse de 120 km/h. La première locomotive part brutalement vers la gauche, arrache son attelage, laboure la voie latérale, traverse le passage à niveau et va s’immobiliser près de la loge des poseurs de voies. La seconde locomotive accroche le tronçon de voies toujours en place, l’arrache, se couche sur le flanc et s’immobilise contre le talus. Les 6 voitures viennent s’encastrer les unes dans les autres dans un désordre indescriptible. Un wagon passe même au-delà du talus et termine sa course dans la cour de SACRE Maurice.

La catastrophe entraîne la mort de dix Allemands. 65 autres sont blessés. Les deux machinistes belges de la seconde locomotive, MOUCHERON Georges (machiniste-instructeur) et VANSOEL François, perdent également la vie. Les deux machinistes de la première locomotive, VANHOOREN Charles et THYSEN Auguste, s’en sortent vivants. Les quatre hommes sont bruxellois.

Une aide spontanée et efficace du bourgmestre JOACHIM Guillaume, ainsi que de volontaires de la Croix-Rouge, éviteront de terribles représailles allemandes sur la population civile de Waremme.

Deux trains de secours seront acheminés sur les lieux. Le premier, en provenance de Schaerbeek, transportera une grue de trop faible puissance. Aussi, un second convoi, en provenance de Liège, sera acheminé pour déblayer les décombres. Une attaque aérienne retardera les travaux: 4 chasseurs américains P47 Thunderbolth apercevront les panaches de fumée s’échappant des locomotives de secours, stationnées de part et d’autre du MITROPA. En deux passages, ils tireront plus de 1500 projectiles « 50 », qui auront raison de ce matériel, ainsi que des occupants allemands de la seconde locomotive.

Il y aura une nouvelle rue à Waremme

Fin de l’année 1962, le conseil communal de Waremme décide la création d’une nouvelle rue qui reliera l’avenue Emile Vandervelde à la Place de la Porte de Liège, en suivant le tracé de l’ancienne voie du chemin de fer vicinal. Elle sera, plus tard, baptisée « rue du Tram ».

Le Vicinal supprimé vers Oreye

Le 1er juin 1959, le trafic « marchandises » vicinal vers la sucrerie d’Oreye est supprimé.

Abandon des Chemins de Fer Vicinaux (Waremme)

Le 16 mai 1953, le service « voyageurs » des Chemins de Fer Vicinaux est abandonné, suite à l’arrivée des bus scolaires. Le service « marchandises » sera maintenu jusqu’au 1er juin 1959.

Les voies de l’ancien vicinal de Waremme sont démontées

En 1952, les voies de l’ancien chemin de fer vicinal sont démontées à Waremme, sauf celles qui sont maintenues en direction de la sucrerie « Naveau ».

Développement du Chemin de Fer Vicinal

Plusieurs tronçons de Chemin de fer vicinaux sont construits et touchent des villages, jusque là isolés : Huy – Waremme, Ans – Oreye – Saint-Trond, Oreye – Waremme (inaugurée en 1892), Oreye – Looz – Hasselt, Hannut – Fexhe-le-Haut-Clocher – Tongres.

L’arrivée du Vicinal à la Porte de Liège entraîne la destruction de la chapelle Notre-Dame.

Oreye devient une importante gare de triage, desservant tout le trafic de Tongres et Hasselt avec la Hesbaye et Liège, tant pour les voyageurs que pour les marchandises. Ainsi, durant la campagne betteravière, 450 wagons y sont immobilisés en permanence, afin d’amener les tubercules à la Raffinerie Notre-Dame d’Oreye et à la Râperie de Waremme.