Travaux au château (Longchamps)

Le 3 juillet 1879, des travaux sont en cours au château de Longchamps:

par les ouvriers de DELVAUX, dont le chef d’équipe est GUILLAUME

  • cheminée de la salle de bain
  • réservoirs d’eau au grenier
  • bouches d’eau aux 1er et 2ème étage
  • commodités des domestiques
  • entresol à neuf

par le maçon LISMONDE:

  • commodités
  • cloison de la salle de bain
  • plafonnage
  • loge aux bateaux
  • nouvelles fenêtres aux écuries

par GABRIEL et THOMAS:

  • 8 nouvelles chambres au-dessus de l’écurie

La ferme en carré d’Oreye

En 1981, un agréable site de prairies, parcourues par le Geer et plantées de peupliers, abrite la ferme en carré, en bordure de la rue des Combattants à Oreye. Elle a la forme d’un quadrilatère en brique et pierre calcaire, couvert de tuiles.

Au Nord, un pont enjambe un fossé comblé, reste de douves qui entouraient la ferme, et conduit à un haut bâtiment de deux niveaux, qui cumule les fonctions de logis et de porche d’entrée. Une porte à deux vantaux, couronnée par un arc surbaissé et un linteau droit sur piédroits chaînés, s’ouvre sur un passage charretier qui mène à la cour. Cette porte était protégée par un pont-levis; de larges encoches, permettant le passage des chaînes ou des cordes, sont encore visibles aux angles supérieurs de la feuillure. Trois fenêtres, sans doute agrandies au 18ème siècle, à linteaux en tas de charge et montants harpés, éclairent la partie habitable du porche, accessible par une porte chaînée depuis le passage charretier. Deux jours carrés, surmontés d’arcquettes de décharge, à gauche de la porte, indiquent l’aspect initial des percements. Des ouvertures du même type persistent sur l’un des pignons. Côté cour, un décrochement marque le côté gauche du bâtiment, qui présente également des fenêtres aux linteaux en tas de charge.

Un bâtiment, d’un niveau inférieur, et servant actuellement de logis, jouxte l’entrée. Défiguré par des percements récents effectués de façon irrégulière, il présente les traces de petites fenêtres rectangulaires sous arcquettes de décharge et d’une porte. De nombreux aménagements intérieurs ont, heureusement, été épargnés:

  • une belle cheminée de pierre, dont les montants portent l’inscription « ANNO 1619″;
  • dans l’une des vastes caves jaillit une source d’eau potable;
  • une lucarne en bâtière, qui possède encore son système de poulie, permet d’accéder au grenier.

La grange en double large occupe le côté Ouest du quadrilatère. Son imbrication maladroite dans les autres bâtiments et les traces de fenêtres, dans le pignon du logis contre lequel elle s’appuie, indiquent une construction plus récente.

Dans l’aile Sud, les étables sont couvertes de plafonds plats en bois et de fenils.

A l’Est, il ne subsiste qu’un chartil, couvert d’une bâtière à coyau et croupette, prolongé, côté cour, par un appentis sur piliers de ciment.

Au centre de la cour, le fumier est devenu pelouse.

Description de la Tour-Colombier (Omal)

En 1932, le Bulletin de la Société d’Art et d’Histoire du Diocèse de Liège publie une description de la Tour-Colombier d’Omal.

 » … Couvrant un rectangle de 7,28 mètres de large, sur une profondeur de 7,67 mètres, elle présente sa façade au N-E. Sa hauteur maximale est de 13 mètres.

Sur un soubassement en moellons de calcaire, haut de 2 mètres, au-dessus duquel court un cordon de même matière, s’élèvent les murs en briques se terminant, à la façade antérieure et à la partie postérieure en pignon dépassant le niveau du toit à deux versants, recouvert de tuiles.

Les murs latéraux ont été élevés avec une inclinaison visible à l’oeil, ce qui a eu pour résultat de leur conférer plus de résistance.

Les angles du bâtiment, du côté de la grand-route, sont garnis sur toute leur hauteur d’un chaînage en calcaire; les deux autres angles ne sont pourvus d’un chaînage analogue que sur leur moitié inférieure.

C’est de calcaire aussi que sont formés l’encadrement de la porte en plein cintre, ceux des fenêtres et les quatre meurtrières percées dans les murailles.

Les rampants des deux pignons montrent un dispositif très caractéristique: les joints des briques sont perpendiculaires à l’inclinaison de ces rampants.

De petits arcs de décharge , en briques, surmontent les linteaux des fenêtres, tandis qu’un double cintre, également en briques, suit la voussure en pierre de la porte.

Ces détails constructifs concourent à la parure de la maçonnerie et sont complétés par des ancrages décoratifs en fer, dont quatre dans le mur longeant la route, forment la date « 1625 ».

Dans la façade, est encastrée une dalle de calcaire portant les armoiries des époux MOLLIN et MENJOYE qui firent édifier le bâtiment.

La porte s’ouvre à une certaine hauteur dans le soubassement. Le seuil se trouve à 1m20 du sol (Le talus, supportant quelques blocs de grès en guise de marches qui y donnent accès, a été établi par après. A l’origine, on devait y parvenir par une sorte d’échelle que l’on pouvait retirer en cas de nécessité).

La porte est composée de planches garnies d’une petite moulure, clouées sur des barres. Ces planches ne sont pas d’égale largeur: les deux planches qui se trouvent au milieu mesurent 11 cm, tandis que de part et d’autre, sont des planches de 24 cm. Cette porte est pendue sur deux pentures en fer forgé, attachées vers l’intérieur. La pièce où elle débouche occupe toute la surface du bâtiment.

Le mur de refend (mur intérieur de séparation), qui s’y voit, a été élevé à une époque plus récente pour supporter les poutres du plafond, qui menaçaient de s’écrouler. Ces poutres, au nombre de quatre, sont posées sur angle, de manière à soutenir les voussettes en briques.

Au fond de la pièce, à l’opposite de la porte, le vaste manteau de cheminée porte sur des pilastres en briques, surmontés d’une tablette en calcaire. On a, postérieurement, éventré le contre-coeur de l’âtre, pour donner ouverture à la gueule d’un four qui a été construit en appendice.

A droite de la porte, un escalier à vis en bois, fort délabré, conduisait à l’étage et se se continuait jusqu’au grenier, dont le plancher s’est effondré et qu’éclairaient deux oculus en briques, aujourd’hui bouchés. Les murs à l’intérieur du dernier niveau sont percés de trente alvéoles pour protéger les pigeons.

Les deux autres pièces prenaient jour chacune par quatre petites fenêtres du type courant dans les constructions liégeoises de l’époque.

Les murs sont, au rez-de-chaussée, percés de quatre meurtrières, dont deux commandaient la grand-route et deux le chemin latéral. Leur présence et le fait que la porte n’était point directement accessible, de même que l’existence aux fenêtres de barreaux de fer garnis de pointes, de volets (qui ont d’ailleurs disparus), donnent à penser que cette construction constituait un refuge établi en vue de résister à un coup de main.

Au cours des guerres du XVIIe siècle, les villageois devaient pouvoir se protéger contre les tentatives de bandes de maraudeurs ou de pillards, soldats licenciés ou mal payés, malandrins en tout genre, que les armées traînaient à leur suite. Le bâtiment se présente sous l’aspect d’une petite forteresse destinée à être utilisée lors du passage de ces bandits. … »

Les ateliers du Vicinal (Waremme)

Avant 1914, les Ateliers du Vicinal sont installés rue des Fabriques à Waremme. Ils ont une toiture en dents de scie. Ils présentent une cheminée de 6,60 mètres de diamètre à la base et de 20 mètres de hauteur.

Nouveaux bâtiment chez les soeurs (Waremme)

En 1925, la congrégation des Filles de la Croix de Waremme fait construire une petite bâtisse, près de la prairie. Elle comprend une étable voutée, un fenil, une porcherie, une pièce avec cheminée pour la cuisson de la nourriture du bétail.

La façade donne sur le jardin et présente une niche, réservée à la statue de Saint-Benoit.

Les travaux sont réalisés par l’entrepreneur STAS François, de Bergilers.

Une cheminée s’écroule sur la voie publique à Waremme

Le 30 décembre 2010, une cheminée, fragilisée par le dégel, s’écroule rue Edmond Leburton à Waremme, écrasant une voiture en stationnement. Personne n’est blessé dans l’accident.

Une cheminée est abattue (Waremme)

Le 17 février 1988, à 14h00, des spécialistes du Génie abattent la cheminée des anciens ateliers du vicinal, située entre la rue des Fabriques et la Clinique Joseph Wauters, à Waremme. Elle est d’une hauteur de 20 mètres et d’une circonférence de 6,60 mètres à la base.

Jean Joseph Beauduin s’agrandit (Waremme)

En 1907, la firme d’engrais chimiques, que BEAUDUIN Jean-Joseph a installée près de la gare de chemin de fer et du vicinal de Waremme, s’agrandit. Elle installe une cheminée et un générateur sur un terrain voisin. Elle s’équipe d’une machine à vapeur.

L’invention des allumettes change la vie quotidienne (Waremme)

Vers 1865, une découverte va modifier l’architecture intérieure des maisons à la campagne et transformer la vie à la ferme : les allumettes chimiques. Ce sont de longs morceaux de bois imprégnés de phosphore qui s’enflamment par frottement. Au début, elles sont exclusivement réservées à l’allumage du foyer. La pipe et le cigare s’allument au moyen de tisons déposés dans un récipient « ad hoc » sur la tablette de la cheminée.

La surveillance du foyer n’étant plus indispensable, tout le monde « émigre » à l’étage. Le cabinet du maître devient la « belle place » souvent encore appelée « chambre ». On assiste progressivement au remplacement du grand feu ouvert, avec chenets et crémaillère, par un poêle en fonte ou une grosse cuisinière en fer. Les ustensiles de cuisine en fonte sont remplacés par une batterie de cuivres (chaudrons, marmites, casseroles, poêles, coquemar et cafetière), récurés avec soin chaque samedi. L’éclairage aussi s’améliore par l’usage du pétrole, dans des quinquets en laiton ou en verre. Au sol, la terre battue est recouverte de dalles en pierre bleue ou de carreaux de céramique aux motifs géométriques.