Le 7 mars 2021, une dizaine d’habitants de Remicourt plantent 250 mètres de haies, le long de plusieurs chemins de campagne de la commune (dans les villages de Hodeige, Lamine, Momalle), dans le cadre du Plan Communal de Développement (PCDN).
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Grand-Axhe en 1893
En 1893, la situation de Grand-Axhe:
- superficie; 169 hectares
- population: 449 habitants
- maisons: 75
Les gros propriétaires sont NAVEAU, rentier et DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond. Il y a beaucoup de petits propriétaires cultivateurs. On y pratique une petite culture.
Les chemins sont mauvais. Il y a un moulin à vent, une bonne école, un couvent de Béguines, les Filles de Saint-Joseph.
Le curé est riche (?). Le Conseil Communal est catholique. La moralité y est détestable (?). Il y a beaucoup de bagarres.
Programme Communal de Développement Rural (Waremme)
En avril 2014, le Programme Communal de Développement Rural de Waremme, pour les 10 prochaines années, s’établit comme suit:
De 2013 à 2016
- Aménagement du coeur du village d’Oleye: place H. Lejeune, place de la Liberté (ou Bériche), place Joseph Wauters, et les espaces publics les reliant.
- Elaboration d’un réseau communal de mobilité douce (piétonne et cycliste), débutant par l’inventaire complet des chemins et sentiers existants.
- Préservation du site des anciens bassins de décantation sis à Bleret, considéré comme Réserve Naturelle.
- Lutte contre les coulées de boue, en partenariat avec les agriculteurs.
- Aménagement du coeur du village de Grand-Axhe.
- Soutien à la création d’hébergements touristiques.
- Soutien à la mise en oeuvre du Schéma de Structure Communal.
- Aménagement du coeur du village de Lantremange.
- Aménagement de lieux « magiques » dans les 6 villages de l’entité.
- Mise en lumière du patrimoine rural dans les villages.
- Construction et rénovation des locaux communautaires du quartier de la Champanette.
- Programme d’actions de soutien aux entreprises locales, en partenariat avec l’Agence de Développement Local.
De 2016 à 2019
- Elaboration d’un réseau communal de mobilité douce: travaux sur l’axe du Geer.
- Programme de soutien aux demandeurs d’emploi.
- Aménagement du site du Wachnet à Grand-Axhe / Petit-Axhe (petit affluent du Geer prenant naissance dans le bois du même nom).
- Création d’un Insectarium, conservatoire entomologique, à Grand-Axhe.
- Mise en place d’alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, voitures partagées, Proxibus, …).
- Aménagement du coeur du village d’Oleye: les bords du Geer.
- Création d’un Proxibus.
- Création de nouvelles infrastructures scolaires à Bettincourt.
- Restructuration de l’espace communautaire du Quartier du Brouck à Waremme.
De 2019 à 2023
- Suite des travaux liés à la mobilité douce.
- Campagne de sensibilisation en faveur de l’usage du vélo.
- Création d’un nouvel Espace Culture.
- Aménagement des abords de l’église de Bleret.
- Création d’un système d’échange local.
- Création d’un restaurant communautaire.
- Création dans les villages d’effets de portes et de fenêtres.
- Création d’un groupement d’achat communs.
- Création d’un bus multi-services.
- Aménagement d’un espace polyvalent à Bovenistier.
La tradition funéraire du tumulus (Hesbaye)
Au 1er siècle ACN, avant l’arrivée des Romains, la tradition funéraire du Tumulus existe déjà en Hesbaye. C’est un monticule de terre, de forme cônique, élevé au-dessus d’une sépulture, généralement enfouie dans le sol. Cette tradition perdurera sous la civilisation romaine, jusqu’à la moitié du 3ème siècle PCN.
Cette coutume funéraire est réservée aux notables, fonctionnaires et grands propriétaires fonciers. Ces tumuli sont souvent érigés à proximité de « Villas » romaines et des chemins qui les desservent; à proximité des chaussées romaines ou de « diverticulum » (voie romaine secondaire). Ces chaussées servent à véhiculer les produits et les matières premières.
Des rues doivent être pavées (Waremme)
En novembre 1946, des chemins empierrés doivent être pavés à Waremme, car ils sont boueux en hiver et poussiéreux en été:
- rue Emile Hallet
- rue Sous-le-Château
- rue Zénobe Gramme
- rue des Fontaines
- rue du Perron
Le coût des travaux est estimé à 2,5 millions de francs.
Les prochains travaux à Remicourt
Le 26 mars 1948, les autorités communales de Remicourt dressent leur plan quinquennal de travaux:
- les égouts (à l’étude depuis 1947)
- un nouveau cimetière
- le chemin de Pousset à mosaïquer sur 700 mètres
- les chemins du « Circuit Village » à mosaïquer sur 1.200 mètres
- la création de bâtiments pour deux classes
- une classe existante sera divisée en deux paries, l’une deviendra salle de gymnastique et l’autre cabinet de médecine
- les trottoirs
- établissement d’une piscine avec plaine de jeux
- construction de maisons à bon marché
- construction d’un chemin direct entre Remicourt et Momalle
- construction d’un chemin pour prolonger la « Nouvelle Percée » de la gare vers le viaduc du Pont-Bonne
- la reconstruction de l’église qui, n’étant pas un bien communal, est du ressort de l’Etat
Du béton sur la voirie de Crisnée
Le 14 janvier 1953, l’entretien des chemins empierrés étant couteux, le conseil communal de Crisnée décide la pose d’un revêtement plus efficace et durable.
Il charge l’architecte LONCIN Alphonse, d’Ans, du projet d’amélioration des chemins numéros 1 à 10, sur 7.650 mètres. Le revêtement sera en béton sur 5 mètres 50 de large, avec des bordures en saillie ou des rigoles en béton.
Le décompte final des travaux atteindra la somme de 9.983.000 francs, après obtention de subsides de l’Etat.
Le salaire des ouvriers communaux (Crisnée)
En novembre 1944, le conseil communal de Crisnée décide d’allouer un salaire horaire de 5 francs aux travailleurs communaux qui réparent les chemins dégradés par le passage des blindés américains.
Les dégradations de la sucrerie (Hollogne-sur-Geer)
Le 14 mars 1867, le conseil communal de Hollogne-sur-Geer débat sur le montant de la subvention à payer par la société « NAVEAU et LEDOCTE » pour les frais d’entretien des chemins, suite aux dégradations extraordinaires occasionnées par le transport de betteraves à destination de son usine de sucre.
La société accepte de payer 1.360 francs pour l’achat de pierres destinées à la réparation du chemin de grande communication « Waremme – Lens-Saint-Remy ».
Taxation de la sucrerie (Geer)
Le 16 octobre 1869, se référant à une loi du 10 mars 1866, la commune de Geer prend l’arrêté suivant:
» Considérant que la fabrique de sucre de Hollogne-sur-Geer occasionne des dégradations extraordinaires tant aux chemins vicinaux de la commune de Geer qu’aux chemins de grande communication qui traversent son territoire, nous estimons qu’une subvention spéciale, en rapport avec cette dégradation, doit être payée par cette fabrique de sucre à la commune de Geer. «
Le propriétaire de l’usine, Monsieur NAVEAU, proposera de payer annuellement une indemnité de 265 francs, à la commune de Geer.