A quoi ressemble Waremme ?

Avant 1838, aucune route, aucun chemin empierré n’arrive à Waremme. Pendant la mauvaise saison, les chemins sont absolument impraticables. Les transports urgents se font le plus souvent à dos de cheval. Pour arriver au centre de la ville, seul pourvu d’un mauvais pavé, les habitants sont obligés d’emprunter des sentiers interdits aux charrois et aux bestiaux.

Le soir, cette circulation est particulièrement incommode et dangereuse, même dans la ville. Faute d’éclairage, il est nécessaire de se munir d’une lanterne. Des tas de fumier sont disposés devant les maisons, dégageant des mares nauséabondes.

Le presbytère est une petite maison humide et délabrée. La caserne de gendarmerie, établie dans l’ancien couvent, est dans un état déplorable. Le bâtiment de l’école n’est pas en meilleur état. Faute de local, les audiences de la Justice de Paix se tiennent dans la salle exiguë du Conseil communal.

La voirie à Waremme et dans les villages avoisinants au début du 19ème siècle

Vers 1800, la voirie est dans un état lamentable. Il n’y a qu’une seule grand-route, celle qui relie Liège à Bruxelles, longeant l’extrémité nord de l’arrondissement de Waremme.

L’ancienne chaussée romaine, qui parcourt le centre de l’arrondissement, est dégradée et impraticable 7 à 8 mois de l’année, à l’exception des communes de Waremme et de Hannut où il existe quelques zones pavées. Toutes les autres localités pataugent dans la boue.

Pendant la moitié de l’année, les transports s’effectuent à dos de cheval et même à dos d’homme. C’est le temps des blatiers et des botteresses. En hiver, la boue rend les chemins impraticables ; en été, ils sont creusés d’ornières solidifiées.

Très isolés, les villages sont desservis par des marchands ambulants qui amènent le nécessaire et emportent les excédents sur les marchés urbains.

Les Remparts de Waremme sont rasés

En octobre 1914, désireux d’occuper les chômeurs involontaires de la commune, afin qu’ils ne soient pas contraints de partir travailler en Allemagne, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume, décide de les mettre au travail dans le grande entreprise de terrassement des remparts de la ville. Il engage donc 200 ouvriers qu’il paie 2 francs par journée de 8 heures de travail, pour effectuer le travail colossal de retirer 6.145 m3 de terre à la pelle et à la pioche. Ces travaux sont effectués avec l’accord de l’occupant allemand.

La disparition des remparts permettra à la ville de s’agrandir. Des chemins droits comme des sillons seront tracés à travers prés et champs, en bordure de la ville. L’une de ces artères est appelée « avenue des Tilleuls ». Progressivement, des maisons seront construites le long de ces chemins.

Le Télégraphe peut occuper les toitures (Waremme)

Le 17 août 1891, le conseil communal de Waremme accorde à l’Administration des Télégraphes l’établissement d’un réseau téléphonique, l’occupation gratuite des toitures des bâtiments communaux ainsi que des routes et des chemins de la commune.

Les Droits de Barrière sont supprimés à Waremme

Le 7 mars 1867, suite à une circulaire du Commissaire d’arrondissement de Waremme, le conseil communal de la ville décide supprimer les droits de barrière sur les routes provinciales et les autres chemins de grande communication.

Waremme entreprend de grands travaux

Entre 1863 et 1866, la ville de Waremme entreprend divers travaux d’aménagement : des empierrements de chemins extérieurs (pour 11.000 francs), un repavage à peu près complet des chemins intérieurs (pour 25.000 francs), la construction d’un pont sur le Geer et le comblement de l’abreuvoir (pour 12.000 francs), la construction d’un pont à Mouhin (pour 780 francs) et des travaux d’éclairage de la ville (pour 1.000 francs).

Le Geer va être assaini (Waremme – Hesbaye)

Le 8 août 1844, des travaux d’aménagement du Geer sont décidés. Des prairies sont, en effet, transformées en marais, les chemins vicinaux aux abords du cours d’eau sont impraticables et, plus grave, des fièvres dangereuses sévissent dans les villages dont les prairies sont plus particulièrement inondées.

Le Waremmien Antoine-Joseph Rossinie combat dans l’armée française

Le 3 juin 1812, ROSSINIE Antoine Joseph, ouvrier militaire dans la 2ème compagnie du Bataillon du Danube de la Grande Armée de BONAPARTE Napoléon, natif de Waremme, écrit à sa mère, la veuve de ROSSINIE Lorent à Waremme. Il lui écrit depuis Dantzig en Pologne et lui décrit le mauvais état des chemins que l’Armée doit emprunter.

Les chemins n’ont pas été réparés (Waremme)

Le 23 juillet 1745, l’avocat RAICK, lieutenant-bailly de Waremme, comparaît devant la Cour de Justice de la ville, composée du mayeur HOUSSAZ et des échevins PIRARD, DANGLEUR et De SELY, à propos de l’état des chemins qui n’ont pas été réparés.

BOUX Gisbert est le greffier de la Cour.