Construction de la Caserne de Gendarmerie (Waremme)

En 1870, la caserne de gendarmerie est construite en bordure de la place centrale qui portera son nom (elle sera rebaptisée Place du Roi Albert 1er en 1935. Cette caserne comporte essentiellement quelques logements et une écurie. Le cheval restera le principal moyen de locomotion du gendarme, jusqu’en 1925.

Mort de Xavier Fleussu (Waremme)

Le 21 (22, 23 ?) septembre 1867, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier décède à Waremme, à l’âge de 79 ans. Il a été médecin et échevin à Waremme. Il y sera inhumé dans la chapelle « Saint-Sauveur » et « Saint-Donat » qu’il a fait construire à l’endroit où le Chemin de Bovenistier débouche dans Waremme, en acquittement d’une promesse faite lors d’un violent orage. Sa dépouille mortelle y sera acheminée à l’aide de son fidèle cheval blanc, que mènera son vieux domestique.

Le brigadier Delbouille (Waremme)

En 1837, Monsieur DELBOUILLE est brigadier à cheval de la gendarmerie, à Waremme.

Waremme doit fournir à l’Empire un cavalier complètement équipé

Lors des grandes guerres qui éclatent durant les dernières années de l’Empire, Waremme doit subir de nombreuses réquisitions en argent et en nature. En 1813, on fait savoir au maire que la ville doit fournir un cavalier équipé, homme et cheval. Vu l’état de pauvreté des habitants, le conseil écrit au Seigneur DE SELYS-LONGCHAMPS pour le prier d’intervenir dans le paiement de la somme nécessaire. Celui-ci répond qu’il a son domicile à Liège et qu’il y a déjà payé sa part dans les contributions imposées. Ne trouvant pas de volontaire, la ville de Waremme doit donc verser 600 florins pour le cheval et 660 florins pour le cavalier.

Guillaume II de Jeneffe, chef du parti des Awans (Waremme – Liège)

Le 1er juin 1298 (1325 ?), CORBEAU D’AWANS Humbert, chef du Parti des Awans, meurt durant la bataille de Loncin, qui sera remportée par les Waroux. Tombé de son cheval, il ne peut se relever en raison du poids de son armure. A partir de ce moment, le châtelain de Waremme, DE JENEFFE Guillaume II, (ainsi que ses frères s’engagent dans ce conflit) devient le chef incontesté du parti des Awans et l’une des personnalités-clefs de la politique liégeoise. (Ne verra-t-on pas les Liégeois partir en campagne contre les adversaires personnels de Guillaume, gens qui, jusqu’alors ne leur manifestaient aucune hostilité).