Les chevaux à Waremme

En 1846, le nombre de chevaux de labour élevés dans l’arrondissement de Waremme est de 9774.

Construction de la ferme en carré de Ligney

Au 18ème siècle, la ferme en carré de Ligney est construite par DACOS Joseph et son épouse PERILLEUX Catherine (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue de l’Ecole).

Ils cèderont cette importante exploitation à leur fille unique DACOS Anne-Jeanne, épouse TOMBEUR Cosme.

Un registre du 18ème siècle y mentionne 18 chevaux de labour, des chevaux de selle, ainsi qu’un bétail important comprenant un taureau. Quant à la main d’oeuvre, elle comprend +/- 15 personnes, embauchées à la Saint-André, jusqu’à la Saint-André suivante, presque toutes sédentaires.

Le château et la ferme en carré de Saives

En 1981, le complexe de l’ancienne Seigneurie de Saives forme un vaste quadrilatère dont le beau château occupe le flanc Nord-Est. Il se dresse dans un cadre de prairies et de vergers.

En briques et pierres de taille sur soubassement de moellons limité par un cordon en biseau, les bâtiments agricoles sont couverts de bâtières à coyau et croupettes en ardoise et Eternit.

L’accès principal à la cour semi-pavée s’effectue par un passage charretier qui se confond avec l’entrée du château, marquée par une belle porte cintrée, entourée de bossages et surmontée d’une corniche saillante. Une pierre portant les armes des VAN DEN STEEN – MEAN orne le centre de cette porte.

Jouxtant l’imposant volume rectangulaire du château, deux petits bâtiments aux pignons débordants, sans doute destinés aux domestiques, amorçant le U des bâtiments agricoles, opèrent la transition entre ceux-ci et la partie seigneuriale.

Plus bas que le château, ces bâtiments agricoles sont divisés en deux niveaux et éclairés de deux larges fenêtres rectangulaires à croisée de pierre qui encadrent une porte à linteau droit.

Des portes charretières, en arc surbaissé, à claveaux passants un sur deux doublé d’un rouleau de briques sur piédroits harpés protégés par des chasse-roues, s’ouvrent sur les prairies qui entourent la quadrilatère et terminent ces deux ailes. Il faut noter que des marques de pose sont visibles sur les claveaux des portes charretières.

Celles-ci se continuent par des étables couvertes de voussettes de briques et perçées à intervalles réguliers de portes, fenêtres et baies gerbières rectangulaires, à encadrement de pierre de taille.

Face au château, la grange en double-large domine la cour de son volume. Une porte saillante en dehors du quadrilatère la prolonge et forme une deuxième grange en long, divisée en deux nefs de quatre travées. Trois portes, en arc légèrement surbaissé, à claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de briques, ouvrent les deux granges.

Une petite cour entourée de murs se greffe à l’extérieur du quadrilatère. A l’intérieur de celle-ci, quelques dépendances et un travail pour ferrer les chevaux.

Travaux à la ferme en carré de Saives

En 1797, SMAL B. effectue des travaux à la ferme en carré de la Seigneurie de Saives:

  • Il replace des fenêtres à la cuisine, à la chambre, au lavoir, aux trois pièces au-dessus de ceux-ci.
  • Il replace des portes à la bergerie, à l’écurie des poulains, à l’étable des vaches, à l’écurie des chevaux, à l’étable des cochons.
  • Il recouvre la grande porte de 18 pieds de planches.
  • Il raccomode les deux portes de la grange.

L’élevage (Waremme – Hesbaye – Grande-Bretagne)

Au 18ème siècle, dans le canton de Waremme, les prairies se concentrent dans la vallée du Geer et autour des villages.

On élève des chevaux, des bêtes à cornes, des porcs et des moutons. (Ces derniers, forts nombreux jusqu’au milieu du 19ème siècle, disparaîtront face à la concurrence des laines anglaises de meilleure qualité, avec pour conséquence la disparition des bergeries)

Fouille du tumulus de Celles-Saives

En 1874, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », est fouillé par DE LOOZ G. pour le compte de l’Etat. Il recouvre un grand caveau central, de plan trapézoïdal de 4m50 sur 4m75, d’une profondeur de 4 m.

L’archéologue note la présence d’un pieu central. Le mobilier funéraire est composé, entre autres, de deux harnachements de chevaux constitués de lanières en cuir rehaussés de décorations en bronze, et de deux mors.

L’excellente conservation des cuirs en fait une trouvaille exceptionnelle en Belgique. (Ces harnachements seront conservés aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles. Le reste du mobilier sera conservé au Musée Curtius de Liège.

Mort d’Armand Deltour (Crisnée)

En 1977, DELTOUR Armand décède à Crisnée, à l’âge de 78 ans. Il a été marchand de chevaux. Sa veuve est VROONEN Jeannette.

Droits d’abattage à Crisnée

En 1959, les droits d’abattage perçus par la commune de Crisnée sont établis comme suit:

  • Gros bétail et chevaux: 150 francs
  • Veaux broutards et génisses 6 dents: 100 francs
  • Autres veaux et porcs: 30 francs
  • Moutons, chèvres et agneaux: 15 francs

Des cendres pour les allées du cimetière (Crisnée)

Le 21 avril 1928, la commune de Crisnée achète, au charbonnage « Saint-Michel », 3 wagons de cendres à 130 francs/wagon, pour recouvrir les allées du cimetière agrandi. Le charriage sera effectué par les possesseurs de chevaux.

Les taxes d’expertise sur les viandes (Crisnée)

Le 23 août 1913, les taxes d’expertise sur les viandes de boucherie sont fixées comme suit, à Crisnée, à partir du 1er janvier 1914:

  • chevaux, ânes et mulets: 2 francs
  • taureaux, bœufs, vaches et génisses: 1 franc
  • veaux, porcs et moutons: 0,50 franc
  • agneaux, chèvres et cochons de lait: 0,25 franc