Benjamin Charpentier, nommé curé (Fize-le-Marsal)

En 1922, l’abbé CHARPENTIER Benjamin est nommé curé à Fize-le-Marsal. Il est natif de Ciney.

Mort de Lambert de Wanzoulle (Thys – Belgrade)

Le 10 août 1717, le capitaine des Dragons DE WANZOULLE Lambert, Seigneur de Thys, tombe devant Belgrade. Il meurt sans postérité. Sa veuve, la Baronne DE WARNANT Joséphine-Eugénie, cède à ses beaux-frères, DE WANZOULLE Barthold, abbé d’Amay, et DE WANZOULLE Mathias, abbé de Ciney, tous ses droits d’usufruit dans l’héritage de son mari, moyennant une rente viagère de 1.000 florins brabant.

La Guerre de la Vache (Ciney)

Vers 1275, 1278, début à Andenne « La Guerre de la Vache ». Une soixantaine de villages seront à feu et à sang. Il y aura de 15 à 20.000 victimes. Tout cela pour une vache volée !

Comment tout cela a-t-il commencé ?

Engoran, paysan de Jallet, vole une vache à un bourgeois de Ciney et tente de la vendre au marché d’Andenne, lors d’un tournoi de grands Seigneurs, en présence du bailly de Ciney, représentant le Prince-Evêque de Liège. Démasqué par les manants de Ciney, et contre promesse de la vie sauve, Engoran restitue le bien à son propriétaire. Mais à peine entrés sur le territoire de la Principauté, où il devait être jugé, les membres de son escorte le pendent.

Profitant de cette atteinte grave à ses droits de justice, le Seigneur de Goesnes, dont dépendait le voleur, déclenche les hostilités contre le bailly de Ciney, DE HALLOY Jean.

Durant plus de deux ans, au fil de renversements d’alliances, Comté de Namur et Principauté de Liège se livrent un conflit sanguinaire que l’on appel « Guerre de la Vache » et qui apporte ruine et désolations.

Elle ne cesse que sur l’intervention du Roi de France, PHILIPPE LE HARDI, qui fait tout simplement rentrer les choses dans l’ordre existant avant les hostilités.

Histoire réelle d’une vache volée ou légende autour d’un conflit d’autorité latent, mais bien réel, qui se consumait entre les deux puissances voisines, dans l’attente d’un prétexte de guerre. Le simple vol d’un animal devint donc le « casus belli », qui en valait bien un autre, pour ces seigneurs toujours prêts à en découdre …

Mariage de Michel-Edmond de selys-Longchamps et de Sophie-Caroline D’Omalius d’Halloy (Waremme – Liège – Namur)

DE SELYS-LONGCHAMPS Michel Edmond

Le 27 février 1838, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond, âgé de 25 ans, épouse à Liège D’OMALIUS D’HALLOY Sophie-Caroline, fille du célèbre géologue, gouverneur de la province de Namur sous le régime hollandais, membre de l’Académie Royale de Belgique, sénateur et ancien président du Sénat, D’OMALIUS D’HALLOY Jean-Baptiste Julien.

Le contrat de mariage est signé chez le notaire BOSERET (père) à Ciney.

Après un voyage de noces de près d’un an, en France et en Italie, durant lequel ils sont accompagnés par le vieux valet de chambre du père du marié, MAURER Charles, et la femme de chambre NIVAILLE Rose, ils rentreront à Liège et s’installeront dans un Hôtel particulier au quai de la Sauvenière (qui deviendra plus tard le boulevard de la Sauvenière).

Waremme vote son annexion à la France

Le 21 février 1791, les autorités communales de Waremme (en même temps que Huy, Verviers, Ciney, Visé et Dinant) votent une motion d’annexion à la France.

Les « Bonnes Villes Liégeoises »

En 1651, le nombre des « Bonnes Villes Liégeoises » est définitivement limité à 23 :

12 villes « thioises »

  • Beringen,
  • Bilzen,
  • Brée,
  • Hamont,
  • Hasselt,
  • Herck-la-Ville,
  • Looz,
  • Maaseik,
  • Peer,
  • Saint-Trond,
  • Stokkem
  • Tongres

11 villes « wallonnes »

  • Châtelet,
  • Ciney,
  • Couvin,
  • Dinant,
  • Fosse,
  • Huy,
  • Liège,
  • Thuin,
  • Verviers,
  • Visé,
  • Waremme.