La ferme en carré de Momelette

A la fin du 18ème siècle (?), une ferme en carré est construite sur les terres de la Seigneurie de Momelette. (La clé du portail porte la date de 1787, tandis que l’entrée du logis est surmontée d’une pierre, datée de 1794, aux armes de la dernière abbesse du Val Notre-Dame, DE SENZEILLES – SOUMAGNE Barbe).

La ferme remplace des bâtiments plus anciens. Elle sera exploitée par des censiers.

La ferme en carré de Ligney

En 1981, la ferme en carré de Ligney, située rue de l’Ecole, se trouve hors du village, au milieu de prairies plantées de peupliers. Elle forme un grand quadrilatère de 18ème siècle en brique et calcaire partiellement chaulé.

Un beau portail formé d’un pavillon harpé, couvert de toitures mansardées en Eternit et ouvert d’un arc en anse à panier à claveaux passants, permet de pénétrer dans la cour. La clé est creusée dans une niche et porte la date de 1776. Des meurtrières percent ce portail. Côté cour, une ouverture triangulaire éclaire le colombier.

A gauche du porche, se trouve l’imposant logis à deux niveaux, sur caves, à double-corps de cinq travées, accru d’une sixième à droite. La travée centrale est en ressaut surmonté d’un liteau à corniche saillante sur piédroits moulurés. Autrefois protégées par des volets, les baies ont des linteaux faiblement bombés à clé. Une toiture de tuiles à coyau couvre ce logis, dont l’intérieur présente un décor bien conservé: plafonds et cheminées ornés de stuc rocaille, un beau départ d’escalier.

La grange en double large, datée par ancrage de 1754, occupe le côté Nord du quadrilatère. Les portes charretières à claveaux passants doublés d’un rouleau de briques, présentent pour l’une un arc en anse de panier et pour l’autre un arc cintré.

Le reste des bâtiments se compose d’étables couvertes de plafonds plats, surmontés de fenils et percées de portes à linteau bombe et à clé. Un passage charretier, à arc surbaissé et claveaux passants doublés d’un rouleau de briques, ouvre l’aile en face du logis et débouche dans les prés. Une partie de cette aile est actuellement en démolition.

La ferme en carré de Celles

En 1981, la ferme en carré située Place Joseph Wauters à Celles, au centre du village, se trouve à proximité de l’église.

C’est un grand quadrilatère de brique et pierre bleue sur soubassement en moellons. Il est composé de bâtiments du 17ème, 18ème siècles (fortement remaniés) et du 19ème siècle, autour d’une cour semi-pavée.

L’entrée est à l’Ouest, sous un porche à plafond en bois avec portail harpé en anse à panier et frise dentée sous corniche, qui jouxte un imposant logis du 19ème siècle à double corps de trois niveaux divisés en cinq travées.

Le rez-de-chaussée sur soubassement de pierre bleue, rappelé par un cordon de même nature délimitant le premier étage, est percé de portes et fenêtres avec encadrement de pierre bleue et linteau déprimé en bas. La façade extérieure présente des chaînages harpés et une frise dentée sous bâtière à croupe.

A gauche de cette vaste demeure, subsiste l’ancien logis du 18ème siècle, plus bas, qui communique avec le potager et le verger. Fortement remaniés, ses deux niveaux sont percés de fenêtres à linteau droit et traverse qui se mêlent à des baies plus récentes. Un intéressant garde-manger en bois reste accroché à la façade, côté cour, sous le coyau et les blochets de la bâtière d’Eternit.

Fermant le côté droit du quadrilatère, la grange en long, datée de 1760 (clé sur le portail), est divisée en trois nefs de six travées sur des piliers carrés de brique et couverte d’une bâtière de tuiles à coyaux sur frise dentée. Elle a été agrandie ultérieurement vers l’avant, pour s’aligner sur le porche, comme l’indique les chaînages harpés encore visibles sur le mur dans la cour et l’ancien portail harpé en plein cintre qui survit à l’intérieur.

Des étables, fortement remaniées, aux percements à linteau droit et bâtières de tuile à coyau sur frise dentée, forment les deux autres côtés.

Deux passages charretiers harpés en anse de panier ouvrent le côté Sud, donnant accès aux prairies derrière la ferme. Un appentis de tuiles sur poteaux de bois, est adossé au revers de cette même partie, servant de remise pour le matériel.

En dehors du quadrilatère, derrière l’ancien logis, subsistent le fournil exhaussé et le puits carré.

Attaque du Bureau du Télégraphe (Waremme)

Le 26 octobre 1943, de nuit, quatre personnes attaquent le Bureau du Télégraphe de Waremme. Révolver au poing, elles intiment l’odre à l’employé d’ouvrir le coffre-fort, mais celui-ci n’a pas la clé. Les assaillants doivent se contenter de l’encaisse du bureau, environ 400 francs.