Les blessés du train de Fexhe (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 11 mai 1940, vers 16 heures, le train qui a été bombardé en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher, plus tôt dans la journée, arrive en gare de Waremme.

Les victimes sont extraites du train et allongées provisoirement dans les locaux de la gare, réservés aux marchandises. Les nombreux blessés sont emmenés dans les cliniques et centres médicaux de la ville (des blessés sont accueillis au Centre Médico-Chirurgical que l’Armée a ouvert à l’Ecole Moyenne), mais ils sont rapidement saturés.

Le directeur du Collège Saint-Louis, l’abbé DE MARTELAERE Charles, propose de de mettre des locaux de son établissement, situé avenue Reine Astrid, à la disposition des équipes soignantes.

Charles Vanhoren, machiniste (Waremme)

Le 1er septembre 1944, le machiniste VANHOREN Charles, blessé lors du déraillement du train « MITROPA », en gare de Waremme, est emmené à la Clinique Notre-Dame. Il devra subir une opération chirurgicale. Il restera hospitalisé jusqu’au 9 septembre 1944.

Le corps de Léon Berger chez sa maman (Waremme)

Le 29 août 1944, vers 20 heures, la dépouille de BERGER Léon est transportée de la clinique Notre-Dame, située rue Joseph Wauters à Waremme, au domicile de sa mère, GIHOUSSE Marie, au n° 45 de la rue Hubert Stiernet.

Mort de Léon Berger (Waremme)

Le 29 août 1944, BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement. Hospitalisé à la clinique Notre-Dame, il a été blessé durant le bombardement, de la veille, du centre de Waremme.

Gaston Nélis au chevet de Léon Berger (Waremme)

Le 29 août 1944, bien qu’il se sait recherché par les Allemands, le bijoutier NELIS Gaston, membre de l’Armée Secrète (A.S.), se rend au chevet de BERGER Léon, blessé lors du bombardement du centre de Waremme de la veille, hospitalisé à la clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters à Waremme.

BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement.

Eva Joachim, infirmière (Waremme)

En 1944, JOACHIM Eva est infirmière (?) à le clinique Notre-Dame de Waremme.

La clinique Notre-Dame (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, des blessés sont à la clinique Notre-Dame:

  • HEYNE Léon, cafetier, il devra subir une intervention chirurgicale à la jambe. Il sera hospitalisé jusqu’au 16 septembre 1944. Il restera infirme jusqu’à la fin de sa vie.
  • LANGE Félix, avocat, il est gravement blessé à un oeil.
  • GLADE Joseph, dit « Paille », il a une multitude d’éclats incrustés dans le cuir chevelu.Il sera hospitalisé jusqu’au 16 septembre 1944. Il sera handicapé jusqu’à la fin de sa vie.

René Verdin, médecin (Waremme)

Le 28 août 1944, lors du bombardement de Waremme, le jeune docteur VERDIN René assiste le docteur BOURMANNE Louis, pour soigner les blessés qui sont transporter à la clinique Notre-Dame.

Léon Berger emmené à la Clinique Notre-Dame (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe rue Joseph Wauters, face au Café « Aux Sports », HENROTEAUX Georges et COUCHANT Hyacinthe, prennent en charge le blessé BERGER Léon, à la sortie du cabinet du docteur HONLET, le place sur une civière et le conduisent à la Clinique Notre-Dame. Il est conscient et parle, par moments.

Il est examiné par les docteurs BOURMANNE Louis et VERDIN René. Le diagnostic est pessimiste: une profonde blessure à la base du crâne a provoqué une importante hémorragie et la rupture des vertèbres cervicales. Il est paralysé des quatre membres. L’issue fatale est inévitable. Les médecins ne peuvent qu’atténuer ses souffrances. on lui bande la tête et on le transporte dans une chambre. Sa maman, GIHOUSSE Marie, reste à son chevet.

Léon Berger, gravement blessé (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe, rue Joseph Wauters, devant le Café « Aux Sports », BERGER Léon est étendu le long du parterre de fleurs qui entoure le Monument aux Morts de 1914 – 1918, de la Place du Roi Albert 1er. Son visage est tourné vers le ciel. Il est immobile, le yeux mi-clos. Une mare de sang se répand sous sa tête. Il respire faiblement.

BRONCKAERS Marcel et VRANKEN Marie-Louise le conduisent chez le docteur HONLET, rue Joseph Wauters. Tout le matériel du médecin étant brisé, il conseille de la transporter à la Clinique Notre-Dame, toute proche.