Léon Berger, gravement blessé (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe, rue Joseph Wauters, devant le Café « Aux Sports », BERGER Léon est étendu le long du parterre de fleurs qui entoure le Monument aux Morts de 1914 – 1918, de la Place du Roi Albert 1er. Son visage est tourné vers le ciel. Il est immobile, le yeux mi-clos. Une mare de sang se répand sous sa tête. Il respire faiblement.

BRONCKAERS Marcel et VRANKEN Marie-Louise le conduisent chez le docteur HONLET, rue Joseph Wauters. Tout le matériel du médecin étant brisé, il conseille de la transporter à la Clinique Notre-Dame, toute proche.

Mort de Léonie Baugnet (Waremme – Chapon-Seraing)

Le 10 août 1944, l’industriel de Waremme, MOES Edouard, et son épouse BAUGNET Léonie se rendent à Huy afin d’obtenir la prorogation de leur permis de circuler. C’est l’homme de confiance de MOES Edouard, WERTZ Pierre, qui conduit la voiture. Leur permis est renouvelé pour trois mois.

Sur le chemin du retour, MOES Edouard a pris place sur le siège passager et son épouse sur la banquette arrière. A hauteur de Chapon-Seraing, des « Thunderbolt » attaquent le véhicule. MOES Edouard est légèrement touché, mais son épouse l’est plus gravement. Le véhicule est incendié.

Après l’attaque, HEYNE Jules arrêtent son véhicule « Minerva » et propose de transporter BAUGNET Léonie vers une clinique. Elle décède durant le trajet, à l’entrée de Viemme.

Une Clinique des Mutualités Socialistes (Waremme)

En 1924, la Mutualité Socialiste crée une clinique à Waremme. Elle s’installe rue de la Station (qui deviendra Avenue Reine Astrid).

Ce centre hospitalier comporte une trentaine de lits. Il portera plus tard le nom de clinique Joseph Wauters. L’entrée principale est au n° 40 de la rue de la Station, mais on peut également y accéder par la rue Emile Hallet. C’est par ce chemin que les ambulances et les camionnettes de livraison pénètrent dans le complexe.