Approbation des comptes (Hodeige)

En 1684, le curé de Hodeige, l’abbé LAURENTY Lambert, approuve, avec les tenants, le compte-rendu par l’abbé PRINTHAYE Guillaume, pour son frère PRINTHAYE Dieudonné, pour les années 1671 à 1683.

Tous les habitants ont été convoqués, pendant l’office divin et au son de la cloche, pour la reddition de ce compte.

La grosse cloche de Hodeige

En 1680, la grosse cloche de l’église de Hodeige est refondue, sous le pastorat de l’abbé PRINTHAYE Dieudonné. La nouvelle cloche pèse 719 kilos, soit 1539 livres.

Elle porte l’inscription « Sancte Andrea ora pro nobis. Ceste cloche a esté refondue par Me Roch GROGNARD, du temps vénérable Mre Dieudonné PRINTHAYE, pasteur de Hodeige. L’an 1680. »

Elle sera bénie par le doyen du Concile de Hozémont, qui recevra 10 florins brabant à cette occasion.

Une nouvelle cloche pour Hodeige

En 1642, la cloche de l’église de Hodeige, qui s’est fêlée en 1640, est refondue par Maître PLUMIER Claude, fondeur à Huy, moyennant 200 florins brabant et une tonne de bière, plus les menues fournitures. La nouvelle cloche pèse 1855 livres à 2 florins brabant le cent.

Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

Une cloche pour l’église d’Oleye

En 1838, les fondeurs de cloche CAUSARD Père et Fils, de Tellin, fournissent une cloche, d’un diamètre de 1 mètre 12 et d’un poids de 775 kilos, à l’église d’Oleye.

Il y aura une nouvelle cloche à Oleye

Le 29 novembre 1948, l’abbé DANZE, curé d’Oleye, adresse un courrier à SLEGERS-CAUSARD, fondeurs de cloches à Tellin.

Suivant l’avis de la Commission des Cloches, l’église d’Oleye est autorisée à faire les démarches nécessaires pour le remplacement d’une cloche – fournie par CAUSARD Père et Fils en 1838 – volée par les Allemands durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Une nouvelle cloche à Oleye

En mai 1950, le fondeur de cloches, SLEGERS Georges, de Tellin, soumissionne pour la fourniture d’une nouvelle cloche de 775 kilos pour l’église paroissiale d’Oleye. Il propose un prix global de 49.000 francs, transport et placement compris.

Une cloche pour l’église (Thys)

En 1681, le fondeur PLUMERE Louis-Joannest-Joseph coule une cloche pour l’église Saint-Pierre de Thys.