Deux nouvelles cloches pour l’Eglise Saint-Pierre (Waremme)

Le 1er mars 1953, les deux nouvelles cloches de l’église Saint-Pierre de Waremme, « Germaine » de 1.200 kilos et « Lucie » de 800 kilos, sont baptisées par l’Evêque de Liège, Monseigneur KERKHOFS.

Elles remplacent les deux cloches que les Allemands avaient enlevées durant l’occupation et qui ne sont jamais revenues. La seule cloche « rescapée » est Rosalie. Elle réintègre le clocher avec ses deux nouvelles compagnes. Le curé-doyen de Waremme est l’abbé GENOT.

Les parrains et marraines des nouvelles cloches sont :

  • SALME Isidore
  • EVRARD Clément
  • L’épouse de MOËS Auguste
  • NAVEAU Lucie.

Travaux à l’église Saint-Pierre (Waremme – Allemagne)

Le 22 septembre 1946, le Conseil de fabrique de l’église Saint-Pierre de Waremme décide d’installer des amplificateurs et des diffuseurs dans la tour de l’église, pour remplacer les cloches réquisitionnées par les Allemands, pendant la guerre.

Une des cloches de l’église Saint-Pierre reprend sa place (Waremme – Allemagne)

Le 3 novembre 1945, la cloche « Rosalie » rentre au bercail. Les trois cloches de l’église Saint-Pierre de Waremme avaient été retirées par les Allemands pendant l’occupation. Les deux autres cloches ont du être fondues !

Les cloches de waremme sont réquisitionnées (Allemagne)

Le 15 septembre 1943, les trois cloches de l’église Saint-Pierre de Waremme, Elisabeth, Joséphine et Rosalie, qui avaient été baptisées en 1885, sont réquisitionnées par l’occupant allemand. Elles sont conduites dans l’ancien manège de la gendarmerie, derrière la Kommandantur.

Peu après, pour inviter les fidèles aux offices, on installera dans la tour de l’église, la petite cloche utilisée auparavant à la chapelle du collège Saint-Louis.

Interdiction de la sonnerie des cloches la nuit (Waremme – Allemagne)

Le 3 août 1940, le commandant allemand de la place de Waremme informe les habitants que la sonnerie des cloches d’église est interdite avant 6 heures et après 21 heures.

Il exige également que les militaires belges libérés se présentent à la Kommandantur de la ville, dès leur rentrée au foyer.

Baptême des cloches de l’Eglise Saint-Pierre (Waremme)

En 1885, les trois cloches, qui seront installées dans l’Eglise Saint-Pierre de Waremme, sont baptisées : « Elisabeth » pèse 1.400 kilos, « Joséphine » 1.000 kilos et « Rosalie » 700 kilos.

Le Premier Concordat (France – Vatican)

 

concordat de 1801

concordat de 1801

Le 15 juillet 1801, le Premier Concordat est signé entre le Premier Consul BONAPARTE et le Pape PIE VII, il règle les rapports entre l’Eglise et l’Etat.

napoléon bonaparte

napoléon bonaparte

Il vient mettre un terme à toutes les tracasseries des autorités républicaines et le culte peut, à nouveau, s’exercer librement. Cependant, le clergé est placé sous la surveillance du pouvoir civil : les Evêques sont nommés par l’Empereur ; les curés sont nommés par l’Evêque parmi les personnes agréées par le gouvernement. Ils doivent prêter serment de fidélité et d’obéissance au gouvernement. Chaque commune est autorisée à reprendre les cloches qui avaient été retirées des églises en 1797. Celles du canton de Waremme avaient été stockées dans l’ancien couvent des Récollets, notamment, parmi les plus anciennes, une cloche de 1353 de l’église paroissiale Saint-Pierre, une de 1314 du village de Marlinne, une autre de 1371 du village de Bleret.

pape pie vii

pape pie vii

La nouvelle organisation de l’Eglise est copiée sur celle de l’administration civile:

  • Chaque diocèse doit correspondre à un département.
  • Chaque doyenné doit correspondre à un canton.
  • Chaque paroisse doit correspondre à une commune.

C’est ainsi qu’une ou deux paroisses sur trois est supprimée et est rattachée comme « chapellenie » à une paroisse voisine. 

Certaines dénominations changent:

  • Le doyenné devient cure.
  • Le doyen devient curé.
  • La paroisse devient succursale.
  • Le curé devient desservant.

Le Concordat va ramener la paix religieuse dans la région de Waremme et apaiser les consciences. Toutefois, les biens de l’Eglise, qui ont été confisqués et vendus, ne lui sont pas restitués.

(Un certain nombre d’acquéreurs de ces biens sont des citadins de Liège)

Les cloches sont descendues des clochers (Waremme)

En 1797, la République ayant décidé que toutes les cloches des églises devaient être descendues et mises à la disposition du gouvernement. Le Consulat impose que toutes les cloches du Canton soient amenées à Waremme et déposées dans l’ancien couvent des Récollets.

Les comptes de la ville publiés au son des cloches (Waremme)

En 1771, un paiement est effectué par la ville au Vicaire DANGLEUR, pour la publication des comptes de la ville, au son des cloches.

La corporation des bouchers récompensée (Liège)

A partir de 1213, en récompense du rôle brillant joué par leur corporation à la Bataille des Steppes gagnée par les Liégeois contre les Brabançons, les bouchers, appelés aussi mangons, obtiennent le privilège de sonner les cloches à la Cathédrale Saint-Lambert, le jour anniversaire de cette victoire.