François Bourotte (Spa – Pousset)

Le 10 mai 1940, BOUROTTE François et son épouse SERVAIS Augustine passent la nuit à la ferme « RENOTTE » de Pousset. Garagiste à Spa, il a été réquisitionné, avec son véhicule, pour intégrer une colonne de transport militaire belge. Ils reprendront la route le lendemain matin avec ce convoi.

Embuscade au « Cheval Blanc » et exécutions (Freloux – Streel – Allemagne)

Le 5 septembre 1944, le Résistant du groupe « Zoro, LINCHET Henri, dit « Alexandre », poste une dizaine de ses hommes en embuscade, au lieu-dit « Le Cheval Blanc », à Freloux, notamment:

  • BOEKER Antoine, dit « Constant »
  • MASSART Albert, dit « Max »
  • PEILLIEN Jean-Baptiste, dit « Ramuntcho »
  • LITTLE Henry, dit « Jim »
  • RORIVE Jean, dit « Grincheux »
  • DETHIER Edmond
  • FRANKINET Laurent
  • YOUNGBLOOD Jérôme

Ils attaquent un convoi allemand de trois véhicules, venant de Noville. Après un bref combat, les Résistants font huit prisonniers, qui sont emmenés à la ferme de Streel.

Une seconde colonne de véhicules allemands arrive sur les lieux. Ces militaires constatent les traces de l’agression et trouvent des cadavres de leurs compatriotes dans un champ voisin. Ils envahissent le moulin de Momalle, tout proche, le fouille à la recherche des « terroristes », prennent les habitants en otage et incendient les bâtiments.

Un peu plus tard, un camion allemand est encore mitraillé dans la campagne entre Fooz et Freloux. Le chauffeur, blessé, est emmené dans la cour de la ferme de Streel.

Des instructions sont demandées à DERWA Arthur, dit « Zoro », sur le sort à réserver aux Allemands détenus dans la ferme. Il répond qu’il ne faut pas s’embarrasser de prisonniers en ce moment. Ils sont exécutés d’une balle dans la tête et enterrés dans le jardin du fermier.

Baudouin 1er de Jeneffe retrouve et arrête un meurtrier

Le 7 novembre 1225, le Comte D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric, seigneur de Nienbrugge, avec une bande de ses gens, massacre lâchement, dans un guet-apens, au milieu d’un voyage, son cousin DE BERGHES Englebert, archevêque de Cologne.

Pour ce crime, le meurtrier est cité devant la Cour de HENRI, roi des Romains, fils de l’Empereur FREDERIC, où il est condamné (par contumace) par le jugement des princes de l’Empire. Les châteaux et maisons du condamné sont rasés de fond en comble et ses biens confisqués. Lui-même, errant et fugitif, est banni de la compagnie des fidèles. Le hasard de sa fuite l’amène à Huy où, sous des habits de marchands, il espère échapper aux recherches de ses juges.

Mais, en 1226 (?), DE JENEFFE Baudouin a vent de sa retraite et s’empare de lui et de 2 de ses complices. Il le conduit, enchaîné, à Visé où il le remet au souverain avoué de Cologne et aux autres barons, qui le gratifient de 2.100 marcs. Ceux-ci ramènent D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric à Cologne, lié sur un cheval, à travers les bourgs et les villages. Après avoir avoué son forfait, il supporte avec courage les supplices qu’il a mérité: on lui brise bras et jambes; il est ensuite exposé sur une haute potence; enfin, il est roué (la roue d’airain est dressée sur une colonne, hors de la porte Saint-Sevrin).