En 1951, l’intérieur de l’église de Berloz est transformé:
- les 2 grosses colonnes, qui se trouvaient près du chœur, sont démolies afin de dégager la vue vers l’autel;
- les marches de l’autel et le banc de communion sont reculés d’un mètre.
En 1951, l’intérieur de l’église de Berloz est transformé:
En 1906, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont achevés.
La « nouvelle » église comprend maintenant 3 nefs, séparées par 2 rangées de colonnes très espacées et formant 2 travées de chaque côté, sans compter les arcades ouvertes sur le sanctuaire qui reposent sur 2 piliers massifs.
Les colonnes de la nef principale sont cylindriques, peu élevées et d’un diamètre de 40 cm. Les chapiteaux, dont le tailloir est octogonal, présentent une ornementation très simple en bosselage (semblable à celle que l’on rencontre dans les églises de Thys et de Momalle) et qui représente des feuilles d’eau. L’intrados des arcs doubleaux est en pierre de taille, ornée de moulures.
Les 3 nefs donnent à l’église une largeur de 17 mètres, tandis qu’en faisant abstraction des chapelles ouvertes de chaque côté du chœur que l’on peut considérer comme un transept apparent, ainsi que de l’avant-chœur, elles ne lui donnent en longueur que 10 mètres 50. Ce manque de proportion n’est pas aussi choquant que l’on pourrait croire, parce qu’il se rachète par les chapelles et l’avant-chœur, d’une part, et, d’autre part, par le prolongement des nefs latérales contre la tour, elle-même évidée par une grande arcade.
L’intérieur est à peu près carré. Les colonnes étant très minces et fort espacées, l’abside du chœur étant peu profonde, et la dernière marche de l’autel se trouvant dans l’alignement des murs formant les chapelles, il en résulte un précieux avantage: les fidèles placés dans les bas-côtés peuvent voir le prêtre à l’autel.
Dans chaque mur latéral du chœur, il y a une fenêtre du style primaire, dont les meneaux sont en pierre de sable et dont les arcs sont trilobés. Le mur plat de l’abside est orné d’une grande fenêtre de même style, mais se distinguant de ses deux voisines par ses dimensions; ses arcs sont également trilobés. Conçue dans de gracieuses proportions, elle produit un bel effet.
Le chœur est couvert par une voûte en bois (pitch-pin) dépourvue de charpente apparente. Cette partie de l’église (qui selon toute probabilité a remplacé une ancienne construction en style roman) appartient toute entière au style du XIIIème siècle.
Un arc triomphal, dont l’intrados est une pierre calcaire, sépare le chœur de la nef centrale, et le pignon qu’il soutient est percé de 3 claire-voies qui allègent le poids du mur et servent en mêle temps d’ornement.
Le nef principale, éclairée seulement par les fenêtres des bas-côtés, est couverte par une voûte en bois et la charpente apparente a été remplacée par des tirants de fer (dont la présence fait penser à un édifice que l’on a voulu consolider !).
Les bas-côtés, qui n’ont pas de toit en appentis, mais en raison de leurs murs surmontés de plusieurs frontons triangulaires, sont couverts par des cesceaux (?) transversaux en bois dont la voûte est en pans coupés reliés par des moulures (alors que la voûte de la chapelle qui existait du côté de l’Épitre avant la restauration était en plein cintre et ornée de plusieurs nervures, ce qui lui donnait une forme plus gracieuse). Le voûtement des bas-côtés ne paraît pas tout-à-fait réussi.
La tour, très ancienne, n’est qu’une masse informe, sans cachet architectural et que couronne une flèche à 4 pans.
Extérieurement, l’édifice se fait remarquer par les frontons triangulaires et très pointus qui surmontent les bas-côtés. Chacun de ces frontons encadre une fenêtre du style flamboyant le plus pur et le plus élégant, partagée en 3 formes par les meneaux en pierre de sable reliés entre eux par des arcs surbaissés, et dont le tympan est rempli par des courbes décrivant un ensemble de figures, dont les plus nombreuses sont des flammes ascendantes ou renversées. Ces divers dessins, exécutés avec beaucoup d’art, font honneur à l’ouvrier chargé de ce travail.
Ces fenêtres sont au nombre de 3 du côté de l’Epitre, où se trouve la porte principale (au-dessus de laquelle se trouve une fenêtre en forme de triangule curviligne, dont le remplage est formé par des flammes et des trèfles pointus ou des cœurs allongés), et au nombre de 4 du côté de l’Evangile, si bien proportionnées, d’un dessin si varié, projetant sur l’ensemble de l’édifice un effet saisissant (aussi bien paraît mesquine cette petite ouverture, que l’on peut appeler « lucarne », qui se trouve dans chaque mur du fond des bas-côtés).
Les murs, dont le revêtement est en moellons de pierre, dite « castaine », et de silex dans la partie ancienne, et de calcaire dans la partie neuve, ont leur surface ornée de chaînages horizontaux en pierre de sable (le chœur excepté).
Le fenestrage présente des teintes bien assorties, et un vitrail représentant Sainte-Philomène (honorée d’un culte spécial dans la paroisse de Hodeige) est déjà placé dans la chapelle qui lui est dédiée.
En 1981, la ferme en carré de Momelette est isolée au Sud du hameau. Cette imposante ferme du 18ème siècle, dont les bâtiments assez symétriques de brique et calcaire, couverts de bâtières de tuiles se rassemblent autour d’une cour carrée, entièrement pavée.
Le volume principal de ce quadrilatère est une longue aile à front de rue, au départ d’un soubassement en calcaire, qui se retrouve pour tous les bâtiments, percée en son centre d’un portail à arc cintré et claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de brique. Des écuries encadrent le portail, éclairées par de petites fenêtres récentes; côté cour, elles sont ouvertes par de hautes portes cintrées à clés entre deux oeils-de-boeuf, surmontées d’une baie gerbière.
Deux petits bâtiments de faible hauteur et en retrait, abritant une remise et une laiterie, marquent la transition entre les écuries et les murs de pignon de la grange et du logis.
Ce dernier, d’un niveau et demi, est divisé en cinq travées, qui forment un double corps. Un perron à double volée permet d’accéder à la porte à linteau droit et baie d’imposte, surmontée d’une grosse lucarne harpée et à épis. Des baies à traverses, défendues par des barreaux, éclairent le rez-de-chaussée. La façade arrière, donnant sur un vaste potager, est semblable, le pignon médian y étant percé de deux petites baies rectangulaires.
Des étables basses sous fenils, aux percements à linteau droit, prolongent le corps de logis vers la droite.
La grange en large occupe le côté Sud-Est du quadrilatère; elle a été réduite de moitié. On y accède par un portail surbaissé à claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de brique.
A sa gauche, une petite porcherie s’ouvre par des portes jumelles cintrées, à clé et à encadrement écorné.
Le même type de porte, mais plus haute, se présente à droite du portail, permettant de pénétrer dans un pièce (brasserie ?), couverte de six voûtes d’arêtes en brique qui reposent sur deux colonnes polygonales en calcaire.
Enfin, face au portail d’entrée, l’aile Nord-Est abrite des étables couvertes de plafonds plats et de fenils percés de baies rectangulaires (plus récentes).
Le four à pain n’existe plus. Il se trouvait dans une annexe en dehors du quadrilatère.
En 1981, la vaste ferme en carré de Hollogne-sur-Geer rassemble autour d’une cour pavée des bâtiments de briques, couverts de tuiles pour la plupart.
Au Nord, un portail en anse à panier, harpé et doublé d’un rouleau de briques et surmonté d’une bâtière, abrite un pigeonnier.
Côté cour, de part et d’autre du porche, un poulailler et un bureau destiné à la comptabilité de la ferme se placent maintenant dans les logettes ouvertes par des arcs semblables à celui du porche, mais d’un niveau de moindre hauteur.
Face à l’entrée, un imposant logis à double corps de deux niveaux et demi et cinq travées, à l’allure d’une maison bourgeoise. Il donne sur l’arrière vers un vaste parc. De grandes fenêtres rectangulaires à linteau droit et encadrement de pierre de taille (type que l’on trouve pour tout l’ensemble) éclairent le logis.
Jouxtant l’habitation, à gauche, la partie réservée aux domestiques empiète partiellement sur la grange en double large qui forme le côté du quadrilatère.
A droite se trouve une sellerie qui communique avec l’écurie réservée aux chevaux de selle et avec la remise des voitures.
Dans le reste des bâtiments, sont réparties des étables et des écuries couvertes de voûtes de brique reposant sur des colonnes de pierre bleue ou de voussettes sur colonnes de fonte.
Un puits surmonté d’une pompe existe encore à proximité de la remise à voitures.
Enfin, à l’extérieur du quadrilatère, de chaque côté du porche, se greffent de doubles étables construites au milieu du 20ème siècle et prolongées par un mur de briques délimitant un passage charretier qui conduit au porche d’entrée.
Le 12 mai 1940, des soldats belges prisonniers sont regroupés par les Allemands dans le hall de l’usine « MELOTTE », à Remicourt. Ils partiront le lendemain, en colonnes, vers le stade de football de Tongres, où s’effectue le regroupement des prisonniers.
Le 30 novembre 1279, DE JENEFFE (?) Marie (Maroie ?) décède à (?). Elle était l’épouse du chevalier DE JENEFFE Libert, dit « Butor ».
Elle sera inhumée dans l’église de Jeneffe.
Sa dalle funéraire la représente vêtue d’une tunique sans ceinture, retombant en longs plis jusqu’aux pieds. Ses mains sont jointes en prière, présentées de 3/4 et non de profil. Un long manteau descend de ses épaules. Il est doublé de fourrure. La tête est couverte d’un voile qui descend jusqu’aux épaules.
La figure est placée sous un portique au dessin bien construit. Une arcade ogivale, qui s’inscrit dans un triangle équilatéral, repose sur deux colonnes engagées. L’intrados en est divisé en trois lobes, tandis que son extrados est chargé d’un gâble aux rampants ornés de crochets et se terminant par un fleuron.Le gâble est orné d’une rosace inscrivant un quadrilobe. Les rampants du gâble se terminent latéralement par un profil de retour, derrière lequel émergent de hauts pinacles.
L’inscription est gravée, entre deux filets pleins, en onciales, les mots séparés par des points. La gravure du texte est plus profonde que celle de la figure et du portique:
« LAN . DEL / INCARNATION . NOSTRE . SANGNOR . M . CC . LXXIX / II . KL . DE . DECEMB / RE . MORUT . DAME . MAROIE . DAME . DE . GENEFFE . FEMME . SANGNOR . BUTOR »
Entre 1870 et 1872, l’église de Grand-Axhe est reconstruite par les entrepreneurs YANS et BRICTEUX, d’après les plans de l’architecte BLANDOT-GRAYET Jean-Lambert, de Huy. Le curé de la paroisse est l’abbé GILIS (GILLIS ?) Emile.
L’ancien édifice datait de 1751.
Sous la première pierre du nouvel édifice posée le 12 décembre 1870, placée au fond des fondations sous le seuil du portail d’entrée, est placée une caisse en plomb renfermant des monnaies de l’époque, ainsi qu’un parchemin relatant les circonstances de la construction de l’église et les faits principaux de l’époque, notamment l’interruption du Concile et les victoires des Allemands en France.
Structure de l’église
Le nouvel édifice est de style gothique. Construit en briques et pierres. Il est composé d’une tour en façade, suivie d’une nef principale à 4 travées, s’ouvrant sur un chœur d’une travée droite à chevet semi-hexagonal. Des collatéraux de 6 travers flanquent la tour et le chœur, formant des chapelles et des annexes. Adossées aux collatéraux, des tourelles polygonales. La tour avec portail à voussures est surmontée d’un gâble fleuronné et de 2 baies en lancette. Un double cordon de pierre, chanfreiné, délimite la partie supérieure de la tour. Elle est terminée par des pignons couverts en bâtière, ouverts par des baies en arc brisé à remplage et abat-son. La flèche est octogonale.
L’intérieur de l’église
La nef est portée sur des colonnes à fût lisse stuqué et à chapiteau à crochets recevant la retombée des arcs brisés s’ouvrant sur les collatéraux. La voûte est à croisée d’ogives dont les formerets retombent sur 3 colonnettes accouplées avec chapiteau à crochets, engagées et portées par des culots à tête d’angelots.
L’extérieur et les fenêtres de l’église
La couverture est en bâtière à pente douce. Les bas-côtés en appentis et le chœur sont éclairés par des baies en arc brisé à remplages, séparées par des contreforts dégressifs à épaules en sifflet.
Le mobilier et la décoration de l’église
Le mobilier a été réalisé par les « Ateliers HOCKEN et JANSSEN » de Saint-Trond; les vitraux par DOBBELAERE de Bruges. Les parois sont entièrement recouvertes de peintures marouflées, réalisées par les peintres DEVAUX de Liège et DAMEN F. d’Ans, représentant des scènes de la vie du Christ et de Saints (Eleuthère, Valère, Materne), les mystères du Rosaire, des miracles (Saint-Antoine, Sainte-Claire, …), des scènes de la translation des reliques de Saint-Evergiste (décédé à Termogne), la mort de DE LONGCHAMPS Walter, …