La « Campagne des 18 jours » (Belgique – Allemagne)

Le 28 mai 1940, le bilan humain de la « Campagne des 18 jours », qui a débuté lors de l’invasion de la Belgique par les troupes allemandes, le 10 mai 1940, est le suivant:

  • 6.200 soldats belges tués au combat
  • 2.000 soldats belges, faits prisonniers, morts en captivité
  • 1.000 soldats belges qui mourront des suites de leur captivité
  • 13.000 civils belges tués
  • 10.253 soldats allemands tués
  • 8.453 soldats allemands disparus
  • 45.000 soldats allemands blessés

Mort de Charles Kulmann (Remicourt – Condroz)

Le 7 septembre 1944, KULMANN Charles, de Remicourt, Résistant du groupe « Baleine » dans le Condroz, est tué dans le Bois de Bagatelle, lors d’un violent combat avec des chars allemands.

Embuscade au « Cheval Blanc » et exécutions (Freloux – Streel – Allemagne)

Le 5 septembre 1944, le Résistant du groupe « Zoro, LINCHET Henri, dit « Alexandre », poste une dizaine de ses hommes en embuscade, au lieu-dit « Le Cheval Blanc », à Freloux, notamment:

  • BOEKER Antoine, dit « Constant »
  • MASSART Albert, dit « Max »
  • PEILLIEN Jean-Baptiste, dit « Ramuntcho »
  • LITTLE Henry, dit « Jim »
  • RORIVE Jean, dit « Grincheux »
  • DETHIER Edmond
  • FRANKINET Laurent
  • YOUNGBLOOD Jérôme

Ils attaquent un convoi allemand de trois véhicules, venant de Noville. Après un bref combat, les Résistants font huit prisonniers, qui sont emmenés à la ferme de Streel.

Une seconde colonne de véhicules allemands arrive sur les lieux. Ces militaires constatent les traces de l’agression et trouvent des cadavres de leurs compatriotes dans un champ voisin. Ils envahissent le moulin de Momalle, tout proche, le fouille à la recherche des « terroristes », prennent les habitants en otage et incendient les bâtiments.

Un peu plus tard, un camion allemand est encore mitraillé dans la campagne entre Fooz et Freloux. Le chauffeur, blessé, est emmené dans la cour de la ferme de Streel.

Des instructions sont demandées à DERWA Arthur, dit « Zoro », sur le sort à réserver aux Allemands détenus dans la ferme. Il répond qu’il ne faut pas s’embarrasser de prisonniers en ce moment. Ils sont exécutés d’une balle dans la tête et enterrés dans le jardin du fermier.

Emile Vandervelpen, tanneur (Waremme)

En janvier 1940, VANDERVELPEN Emile est tanneur à Waremme. Il a combattu durant la Première Guerre Mondiale.

Henri Vangramberen (Waremme)

En janvier 1940, VANGRAMBEREN Henri habite rue d’Oleye, à Waremme. Il est voisin de la famille LABY. Il est d’origine flamande. Il a combattu dans les tranchées de l’Yser, durant la Première Guerre Mondiale.

Mort de Richard Orban (Viemme)

richard orban

richard orban

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, un transport d’armes est effectué par la Résistance, de Viemme vers le quartier général de Les Waleffes. En traversant la grand-route « Huy – Waremme », le convoi est intercepté par une patrouille allemande. Une fusillade éclate. Un soldat allemand est tué et un autre blessé. Dans les rangs de la Résistance, ORBAN Richard, dit « Omer », de Berloz, lieutenant à la 423ème Compagnie de la Résistance Hesbignonne, est touché par une balle en pleine tête. Il est âgé de 45 ans et père de 2 enfants. Il est la première victime du Groupe « Otarie », le jour du Débarquement.

Dans l’autre camp, UNFRIED Paul, blessé, est emmené à la clinique de Huy.

Une croix (stèle ?) sera plantée sur le talus de la route Huy – Waremme, entre Aineffe et Viemme, pour rappeler ce tragique évènement.

Les soldats de Waremme, en renfort à Lamine

Le 16 juin 1944, tous les soldats allemands valides de Waremme s’engouffrent dans une camionnette, sous une pluie battante, et se rendent près de l’église de Lamine, où un violent accrochage avec la Résistance fait rage.

André Renard, contre la « Loi Unique » (Liège – Belgique)

En 1960, le syndicaliste liégeois, RENARD André, est à la pointe du combat contre la « Loi Unique » en Belgique.

Le fort de Boncelles bombardé

Le 16 mai 1940, l’infanterie du Fort de Boncelles s’est retirée depuis quelques jours. En l’absence de DCA, l’aviation allemande bombarde le Fort. Les trois coupoles sont mises hors d’état. On dénombre les premières victimes parmi la garnison du Fort.

Le commandant de la place rassemble ses soldats et les exhorte par ces mots: « Me rendre, jamais ! ». Il demande 25 volontaires pour poursuivre le combat. Tout le  monde se propose. Il désigne les officiers et les sous-officiers, auxquels il adjoint quelques spécialistes. Il ordonne aux autres de s’échapper par la tour d’air, pour rejoindre l’armée.

Des Hesbignons champions du Roi de Sicile (Hemricourt)

En 1292 (1282 ?), pour terminer un différend avec le Roi D’ARAGON, le Roi DE SICILE Charles le défie dans un combat entre 50 chevaliers dans chaque camp.

DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc » et d’autres chevaliers esbignons, WATHIER (WATHI ?), dit « Le Bon Wafflar, de Momalle, PERSANT Eustache, de Haneffe, font partie des « champions » choisis par le Roi DE SICILE.

Le jour assigné, DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclec », se rend au lieu du combat, dans une plaine aux environs de Bordeaux. Mais les « champions » du Roi D’ARAGON ne se présentent pas.