Des otages à Waremme

Le 30 septembre 1914, le commandant allemand de la place de Waremme enjoint les autorités communales à dresser des listes d’otages qui garantiraient l’absence de sabotages et d’agressions contre les Allemands. S’il s’en produisait, les otages seraient fusillés.

Bien que le bourgmestre faisant-fonction, JOACHIM Guillaume, réponde que rien de ce genre ne s’est produit à Waremme, il est contraint d’établir ces listes d’otages, qui sont enfermés à tour de rôle dans les caves de la gendarmerie. Différents notables de la ville seront ainsi désignés.

Les otages reçoivent de la nourriture, mais doivent apporter des couvertures pour passer la nuit.

Les Allemands instaurent la censure sur l’art (Waremme – Allemagne)

Le 28 mars 1941, le Commandant allemand de l’arrondissement de Waremme exige que toute demande de concert ou de pièce de théatre soit introduite au plus tard deux semaines avant la date prévue. Les organisateurs doivent remplir un questionnaire en treize points, joindre te texte de la pièce et un certificat.

Les rassemblements sont interdits (Waremme – Allemagne)

Le 25 août 1914, le commandant allemand de la place de Waremme fait savoir que tout rassemblement de plus de cinq personnes est interdit.

Les Allemands occupent Waremme

Le 17 août 1914, dans l’après-midi, le commandant allemand STERNBERG prend possession de la Gare et donne l’ordre à l’administration communale de Waremme de lui remettre toutes les armes se trouvant dans la ville.

Elles seront conservées durant toute la guerre dans les caves de l’Hôtel de Ville.