Audio-Duo (Waremme)

En septembre 1990, DUBUISSON Olivier exploite le commerce de matériel électronique « Audio-Duo » au n° 7 de la rue Hubert Stiernet à Waremme.

Naissance de Roger Sacré (Waremme)

Le 20 mai 1902, SACRE Roger voit le jour à (?). Il exercera un commerce (?) au n° 4 de la rue Hubert Stiernet à Waremme.

Fernand Lambert, charbonnier (Waremme – Petit-Axhe)

En 1946, LAMBERT Fernand exploite un commerce de charbons et fagots à Petit-Axhe.

Un kilo de charbon « forge » coûte 85 centimes.

Clément Lambert, charbonnier (Waremme – Petit-Axhe)

En 1942, LAMBERT Clément exploite un commerce de charbons et fagots à Petit-Axhe.

Un kilo de charbon « forge » coûte 50 centimes.

Mode de vie en Hesbaye à la veille de la Première Guerre Mondiale

Vers 1910, dans les communautés villageoises, la base de l’alimentation demeure le pain, la potée aux légumes et la viande de porc. Chaque ménage cuit son pain et, désormais, de nombreuses familles élèvent leur propre cochon. La viande fraîche constitue un plat du dimanche. Mais les choses ont bien évolué. On consomme beaucoup de sucre, acheté en pains de forme conique, puis concassé. Depuis le milieu du 19ème siècle, la culture de la betterave s’est industrialisée.

Le développement des voies de communication routières et ferroviaires a contribué à cet essor, mais a également permis une mutation plis importante: le recul du secteur primaire au profit des secteurs secondaire et tertiaire (commerce et domesticité). Parmi les travailleurs du plateau hesbignon occupés dans l’industrie en 1910, 10% environ le sont au niveau local, mais la majorité « navettent » chaque jour ou, le plus souvent, chaque semaine ou chaque quinzaine, en direction du bassin liégeois. Ils y sont employés dans la métallurgie, le charbon, la construction, mais également dans le secteur textile ou celui du bois.

L’agriculture reste donc cruciale, mais la crise agricole, la mécanisation du secteur et son caractère très exigeant, expliquent la diversification des activités.

La nouvelle chaussée « ruine » Waremme

En 1738, les autorités magistrales de Waremme se plaignent que depuis l’érection de la nouvelle chaussée: « … Ils se trouvent destitués de tout passage et commerce, ce qui cause la misère des habitants et leur continuelle désertion pour aller s’établir ailleurs afin d’y vivre plus commodément … »

Quant au franc marché du mardi, il est aussi déserté « … à cause que les denrées se voiturent plus commodément dans d’autres endroits … » Pour relancer l’activité commerciale, les Waremmiens souhaitent l’institution d’une nouvelle foire, le jour de la Sainte-Croix (le 3 mai).

La rue menant à la gare de Waremme sera élargie

Le 12 mai 1869, le conseil communal de Waremme décide d’élargir la rue de la Station (qui deviendra plus tard l’avenue Reine Astrid) et de la porter à 13m50.

Cette artère va devenir, petit à petit, une rue commerçante.

La vie à Waremme vers 1740

Comment vit-on à Waremme et dans les villages avoisinants vers 1740 ?

Pendant des années, la succession des désastres n’a pas permis à la ville de se développer beaucoup. En 1736, il n’y a dans l’enceinte de Waremme que 80 ou 90 ménages (soit 400 ou 500 personnes), dont 40 sont inscrits au registre des pauvres. La population est presque entièrement agricole : on ne compte que 5 ou 6 petits boutiquiers de mercerie, avec 9 à 10 revendeurs de bière. Il faut ajouter, cependant, qu’il y avait, en outre, en dehors des portes, de nombreuses habitations.

La nourriture : Le Hesbignon, bien que placé sur le sol le plus productif, se nourrit mal. Il mange du pain de seigle, toujours mal cuit, parce que à défaut de bois on chauffe le four avec de la paille. Les propriétaires et les fermiers aisés mangent de la viande fraîche, des légumes, boivent de la bière forte. Les autres habitants se nourrissent de lard parfois, de légumes et des pommes de terre dont l’usage se répand. Dans les cabarets, outre la bière, on trouve du pèkèt de grains.

L’habillement : Tous les hommes portent le sarrau bleu, plat et sans plis, qui descend jusqu’aux genoux, une veste de laine grise, des bas de laine, une culotte de toile ou de coton, mais le pantalon n’est plus exceptionnel. Le chapeau rond est à la mode. On porte un mouchoir blanc ou de couleur comme cravate. Les souliers forts et les sabots sont la chaussure habituelle pour les travaux dans les écuries et autres travaux agricoles ; mais pour les dimanches, on porte des souliers, plus ou moins fins, selon l’état de fortune…

Les femmes sont assez grandes et fortes, mais elles ne se font pas remarquer par de beaux traits et des formes régulières. Elles ont comme les hommes un visage peu rempli, avec des os saillants, les yeux enfoncés et presque pas de gorge : l’usage de porter des fardeaux sur la tête ou sur le dos les fortifie, mais il nuit à leur taille qui n’est ni élégante ni bien prise.

Le costume des femmes consiste ordinairement en une capote et une jupe d’étoffe de laine désignée ici sous le nom de moutonne. Elles ont une cornette de toile de coton et leurs cheveux, retroussés par derrière, forment un chignon très saillant. En tout temps, leur tête est enveloppée par un mouchoir de couleur plié diagonalement et noué sous le menton. Elles portent des bas de laine et, outre les sabots qui sont leur chaussure ordinaire et pour tous les travaux de la campagne, elles ont presque toutes, pour les jours de fêtes et les voyages, des souliers avec de grandes boucles d’argent qui leur couvrent tout l’avant-pied.

L’agriculture : Les cultures sont l’épeautre, le froment, l’avoine, l’orge, le seigle. L’avoine, le trèfle et la luzerne sont la nourriture principale des chevaux. Sont aussi cultivés : la pomme de terre, le chanvre, le colza et les fèverolles. L’assolement triennal ou quadriennal a remplacé le système de mise en jachère. Vesces, fumier et marne sont les engrais.

Peu de changements concernent les instruments agricoles. En remplacement progressif de l’antique araire apparaît la charrue à tourne-oreille et avant-train sur roues qui permet de labourer dans les deux sens. Les semailles se font à la main au moyen d’un linceul en toile suspendu autour du cou et qu’on torsade autour du bras gauche ; tout l’art, difficile, du semeur consiste à remplir la main droite et à laisser filer les grains suivant un éparpillement convenable d’un pas régulier. On échenille, on échardonne et on arrache le sené (ravrouhe).

La moisson commence à se faire à la « s’kêye »et au « graw’tê » de préférence à la grande faux. Les gerbes sont liées avec la paille tressée du seigle et dressées en dizeaux. Les gerbes sont rentrées par chariots ou charrettes aux roues cerclées de fer. Le battage s’effectue au fléau par groupe de deux hommes et on sépare les grains des balles au moyen du van, puis on inventera le soflâ. On voit apparaître les moulins à vent.

Nicole Kinet, « buraliste » (Waremme)

Le 1er juillet 1982, KINET Nicole ouvre le commerce de tabacs-cigares « KINET Nicole » au n° 7 de l’avenue Reine Astrid à Waremme.

Magasin de linge de maison de Anne Feron (Waremme)

Le 1er juin 1982, FERON Anne ouvre un commerce de linge de maison au n° 20 de la rue Joseph Wauters à Waremme.