Camille Hardy revient (Waremme – Liège – Allemagne)

Le 12 (13 ?) septembre 1940, le commissaire de police, HARDY Camille, revient à Waremme. Il a fui la ville le 11 mai dernier. Il ne peut reprendre sa fonction (en fonction de la loi du 5 mars 1935, dite « Loi Bovesse », qui interdit aux mandataires et fonctionnaires publics de quitter leur poste en cas de conflit). Il a été remplace par le Verviétois PETERS Lucien.

Si le Secrétariat Général de l’Intérieur ne réclame aucune sanction contre lui, l’Oberfeldkommandantur de Liège, par l’intermédiaire du Gouverneur de la Province, demande qu’il soit officiellement destitué pour abandon de poste.

Confrontation des Commissaires (Waremme)

Le 7 septembre 1944, l’ancien commissaire de police, HARDY Camille, en place avant le conflit, arrive à l’Hôtel de Ville de Waremme, en grand uniforme et bardé de ses décorations. Il s’en prend à son remplaçant, le commissaire PETERS Lucien, en hurlant à la foule: « Le Commissaire, c’est moi ! Celui-là, c’est un imposteur, un traitre qui a été le valet des Boches. Voilà ce que je fais de ceux qui ont trahi la Patrie … » Il lui arrache les insignes qu’il porte sur son uniforme et lui retire sa mitraillette, sous les applaudissements et les huées de la foule.

HARDY Camille accuse le bourgmestre, JOACHIM Guillaume, d’avoir procédé à son remplacement.

Pour calmer la situation, le représentant de l’Armée Secrète (A.S.), NELIS Gaston, conseille à PETERS Lucien de rentrer chez lui.

Camille Hardy s’enfuit (Waremme – Allemagne)

Le 12 mai 1940, le commissaire de police de Waremme, HARDY Camille, quitte la ville par crainte de représailles allemandes, car il a fait partie d’un réseau de renseignement durant la Première Guerre Mondiale.

Naissance d’Alain Michelet (Waremme – Matadi)

Le 4 juin 1954, MICHELET Alain voit le jour à Matadi. Il sera commissaire de police et administrateur de l’ASBL « Lions Club » à Waremme.

Christian Persain, commissaire ff (Waremme)

En novembre 1981, PERSAIN Christian assure les fonctions de commissaire de police de Waremme, suite à la révocation de BERTRAND Alexis.

Christian Persain, commissaire (Waremme)

En mai 1982, PERSAIN Christian est désigné commissaire de police de Waremme, par Arrêté Royal.

A 32 ans, il est un des plus jeunes commissaires de belgique.

Réaction de la commune à « L’affaire Bertrand » (Waremme)

Le 1er février 1988, en séance du Conseil Communal, le bourgmestre COEME Guy, fait la mise au point suivante:

 » Je tiens à informer la population de Waremme que la décision du Conseil d’Etat, annulant la révocation de Monsieur BERTRAND, est justifiée par un vice de forme dans la procédure engagée à cet égard par le Ministère de l’Intérieur.

Les actes communaux attaqués et posés par mon prédécesseur, LEBURTON Edmond, et par un Conseil Communal de 1981 et confirmés en 1984, sont maintenus de manière telle que Monsieur BERTRAND reste écarté de ses fonctions par mesure d’ordre.

Il appartient au Ministre de l’Intérieur de décider de la reprise de l’action disciplinaire. »

La révocation d’Alexis Bertrand à nouveau annulée (Waremme)

Le 12 juillet 1991, le Conseil d’Etat annule à nouveau la révocation du commissaire de police de Waremme, Alexis BERTRAND.

La juridiction annule l’arrêté-royal du 16 juin 1988, par lequel le commissaire de police a été révoqué de ses fonctions.

BERTRAND Alexis accepte de ne pas reprendre ses fonctions, mais ne renonce pas à ses indemnités. En théorie, la ville de Waremme lui doit dix ans de traitement et doit le payer jusqu’à l’âge de la pension.

La police communale de Waremme

Dans les années 50, la police communale de Waremme est composée de sept personnes. Ce corps de police se compose de :

  • VANELDEREN Camille (commissaire)
  • AMEL Charles
  • BAUS Guillaume
  • STRAUVEN Clément
  • GUFFENS Camille
  • VERHAEGEN Jean
  • LISMONTE René.

Accord entre Waremme et Alexis Bertrand

Le 13 mars 1992, un accord est trouvé entre Waremme et son ancien commissaire de police, BERTRAND Alexis, qui avait été révoqué par LEBURTON Edmond en 1981. Suite à l’annulation de cette décision, la ville aurait dû lui verser environ 18 millions de francs belges. Une place d’expert en matière de police s’est « miraculeusement » créée pour lui à la Région Wallonne.