Des pipelines pour les sucreries (Waremme)

En janvier 1871, en réunion du Conseil Communal de Waremme, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond estime que le Conseil n’est pas compétent pour autoriser l’établissement de poteaux télégraphiques, dont le réseau embrasserait une étendue de plusieurs lieues sur le territoire de diverses communes. 

Le Conseil se déclare effectivement incompétent, mais il autorise la pose de tuyaux en fonte (pipelines), par les sucreries de la ville.

La possession des terres agricoles (Hesbaye)

Vers 1775, les terres agricoles hesbignonnes sont la propriété de 6 groupes sociaux:

  • les fermiers: 37%
  • l’Eglise: 32%
  • l’aristocratie: 20%
  • la bourgeoisie: 10%
  • les communes: moins de 1%

Le peuple est exclu de cette propriété.

Sabotage des Télécommunications (Hesbaye)

Dans la nuit du 8 au 9 juin 1944, LEBURTON Edmond, dit « Jean-Pierre », qui s’est procuré le plan des connexions téléphoniques de la région de « Liège – Waremme », coupe avec sa section, les câbles qui relient le central de Fexhe-le-Haut-Clocher à 6 autres villes et communes, le câble international qui relie Ostende à Berlin, ainsi que toutes les lignes des centraux téléphoniques civils et militaires.

Toutes les communications seront coupées pendant 10 jours.

Une gare à Momalle

En 1895, les Chemins de fer construisent une gare au point d’arrêt situé au passage à niveau coupant la route qui relie les communes de Momalle et de Jeneffe.

Un point d’arrêt du train (Momalle)

Vers 1890, un point d’arrêt du chemin de fer est inauguré à Momalle, à hauteur du passage à niveau, sur la route qui relie la commune à celle de Jeneffe (qui n’est en fait qu’un sentier de terre battue). Il ne s’agit que d’une petite cabine en bois.

Ce point d’arrêt va entraîner le développement et l’empierrement de la nouvelle « Rue de la Station », par la construction de nouvelles habitations.

L’entretien des chemins (Belgique)

En 1841, une loi invite les communes belges  à « assurer une bonne viabilité de leurs chemins ».

Vers une « fusion des communes » (Waremme – Belgique – France)

lucien bonaparte

lucien bonaparte

Le 1er juin 1800, BONAPARTE Lucien, ministre de l’Intérieur français, demande à tous les préfets de lui envoyer une liste de toutes les communes de leur département qui peuvent être réunies et d’indiquer les motifs rendant ces réunions nécessaires.

Cette tentative de « fusion des communes » se heurtera à des résistances locales, notamment en Hesbaye.

« Fusion des communes » (France – Belgique)

En 1795 (An III), une loi française réunit les petites communes (de moins de 5000 habitants) en cantons. Elles s’appelleront désormais « municipalités ».