Procès de Maroie Tempier (Crisnée)

Entre le 18 juillet et le 4 août 1581, CLEMENCE Maroie, dite « TEMPIER », poursuivie pour sorcellerie devant la Cour de Justice de Crisnée, est à plusieurs reprises soumise à la torture « par froid et par chaud (?)« , en vue de lui arracher des aveux et la dénonciation de ses complices. Elle endure les supplices et nie tout commerce avec le diable.

Le 4 août, elle finit par avouer avoir seulement dérobé 3 poignées de grains d’épeautre dans les champs de RENNECHON Gilet, à Fize, et les avoir ramenées à Crisnée pour les donner à ses poules.

Maroie Léale sera torturée (Crisnée – Liège)

Le 16 juin 1590, la Souveraine Justice de Liège adresse à la Cour de Justice de Crisnée, une ordonnance de mise à la torture, « par le chaud et le froid », de LEALE Maroie, poursuivie sur dénonciation de sorcellerie, afin d’examiner plus avant son crime, les circonstances de celui-ci et ses complices.

Le Mayeur de Crisnée confie à son Officier de Justice, le soin d’y procéder. Mais elle persiste à nier toutes les accusations.

Condamnation des agresseurs (Hodeige – Liège)

Le 22 janvier 1476, une amende est infligée par la Cour de Justice de Hodeige, par recharge des échevins de Liège, aux coupables de l’agression du mayeur de Liège, LE PREUDHOMME Collart, originaire de Hodeige, par certains habitants du village:

  • 3 florins d’or du Rhin pour les complices de ceux qui ont porté les coups;
  • 3 florins d’or pour tous les habitants du village qui se trouvaient sur la place publique au moment des faits;
  • l’obligation pour tous les autres habitants, qui n’ont pas assisté aux faits mais qui n’ont pas fait diligence contre les coupables et qui se sont donc rendus coupables de négligence, de venir à Liège pour faire amende honorable au Chapitre de Saint-Denis

Baudouin 1er de Jeneffe retrouve et arrête un meurtrier

Le 7 novembre 1225, le Comte D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric, seigneur de Nienbrugge, avec une bande de ses gens, massacre lâchement, dans un guet-apens, au milieu d’un voyage, son cousin DE BERGHES Englebert, archevêque de Cologne.

Pour ce crime, le meurtrier est cité devant la Cour de HENRI, roi des Romains, fils de l’Empereur FREDERIC, où il est condamné (par contumace) par le jugement des princes de l’Empire. Les châteaux et maisons du condamné sont rasés de fond en comble et ses biens confisqués. Lui-même, errant et fugitif, est banni de la compagnie des fidèles. Le hasard de sa fuite l’amène à Huy où, sous des habits de marchands, il espère échapper aux recherches de ses juges.

Mais, en 1226 (?), DE JENEFFE Baudouin a vent de sa retraite et s’empare de lui et de 2 de ses complices. Il le conduit, enchaîné, à Visé où il le remet au souverain avoué de Cologne et aux autres barons, qui le gratifient de 2.100 marcs. Ceux-ci ramènent D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric à Cologne, lié sur un cheval, à travers les bourgs et les villages. Après avoir avoué son forfait, il supporte avec courage les supplices qu’il a mérité: on lui brise bras et jambes; il est ensuite exposé sur une haute potence; enfin, il est roué (la roue d’airain est dressée sur une colonne, hors de la porte Saint-Sevrin).

Le Bureau de Poste à nouveau attaqué (Waremme)

Le 3 février 1944, vers 13 heures, le Bureau de Poste de Waremme est attaqué. Un homme ouvre la porte du bureau du personnel et ordonne à tous de lever les mains. Avec l’aide de ses complices, il s’empare de plus de 100.000 francs et met le téléphone hors d’usage.