Les vêtements et tissus Remacle-Sevenants (Remicourt)

En 1965, l’entreprise de lainages et confection « REMACLE-SEVENANTS » est installée à Remicourt.

Les grands tumulus de Hesbaye (types de caveaux)

En juin 1986, quelques considérations sur les grands tumulus de Hesbaye.

La cérémonie des funérailles comportait souvent une crémation et un festin funéraire, suivis du dépôt de « l’ustrinatum ». Cette succession de moments privilégiés était sans doute destinée à impressionner les assistants.

L’aménagement du caveau, le choix et la disposition du mobilier et des objets qui y sont placés, ont une toute autre signification: celle d’un abri durable pour le défunt, de son confort et de ses besoins dans l’au-delà.

Les premières remarques concernent un éventuel décentrage ou décentrement du caveau sur la bas du tertre, puis sa hauteur ou sa profondeur par rapport au niveau de cette aire.

1) Si le centre du tumulus est souvent indiqué par la trace d’un pieu (carré, rectangulaire ou circulaire), parfois ce pieu n’est pas implanté au centre. Parfois même, il peut être implanté en dehors du caveau, à la périphérie du tertre. (A Celles, le pieu central est fiché dans le caveau; à Waremme-Longchamps, il est planté en dehors du caveau).

Au fil des siècles, des tertres ont parfois subi des glissements ou des transformations imputables, tantôt à des phénomènes naturels d’érosion, tantôt à une intervention humaine. De compacte au moment de son érection, la masse du tertre, abri privilégié pour les terriers de lapins et autres rongeurs, a pu s’effriter à cause de la végétation, buissons et arbres qui y ont poussé avec le temps, si bien que ses terres se sont écroulées au pied du monticule, dans le sens des vents ou pluies dominants, recouvrant le tambour de pierre dont certains étaient entourés. (Tel celui de Waremme-Longchamps).

Des labours ont pu ronger le périmètre, voire les flancs du tertre, au point de modifier son aspect originel:

  • En 1890, le tumulus de Hodeige avait la forme d’un parallélogramme de 28 mètres de longueur, 7 mètres de largeur et 3 mètres de hauteur. Un important mobilier du milieu du 2ème siècle y est trouvé (notamment, un brûle-parfum en bronze et 14 pièces en céramique).
  • En 1876, la « Plate-Tombe » de Waremme est fouillée. Elle se présente sous la forme d’un carré de 20 mètres de côté et de 3 mètres de hauteur. Le tumulus a été pillé. Les pillards ont creusé un puits central.

2) La fosse destinée au caveau a presque toujours été creusée dans le sol vierge. Le fond peut avoir une profondeur très variable (1 mètre 70 pour le tumulus de Hodeige). Parfois la partie supérieure du caveau se trouve sous le niveau du sol primitif. Ces constatations tendent à montrer que l’enfouissement des cendres, de « l’ustrinatum », et du mobilier, avant leur couverture sous un tertre, ne constitue pas une règle générale.

3) La fosse, destinée à l’accueil de coffrages en bois ou de caveaux dallés, a parfois des dimensions plus considérables que son contenu. Les interstices entre la fosse et le caveau sont parfois comblés par les résidus du bûcher.

 

Les tumulus à chambre funéraire, sans coffrage, avec ou sans couvercle

Plusieurs tumulus de Hesbaye recouvrent un caveau (généralement de grandes dimensions) creusé dans le sol vierge très dur et sec. Le riche mobilier déposé dans les caveaux de ce type est parfois protégé par un couvercle en bois. (Le caveau de Celles a une forme trapézoïdale de 4 mètres 50 / 4 mètres 74 sur 5 mètres / 5 mètres 50 et 4 mètres de profondeur, creusé dans le sol vierge, avec mobilier. Le caveau de Hodeige de 3 mètres 25 de côté. Le caveau de Waremme-Longchamps de 3 mètres sur 3 mètres, creusé dans l’argile vierge, pillé par une galerie).

 

Les tumulus à chambre funéraire, avec coffrage, avec ou sans fond et couvercle

Dans la plupart des cas, la présence d’un coffrage se signale par une trace noirâtre de bois en décomposition et par des clous (la tête face l’extérieur). Le coffre a souvent été fabriqué en dehors de la fosse pour y être déposé au moment de l’exposition du mobilier, mais parfois, il a été confectionné sur place, dans la fosse creusée au préalable.

Un couvercle en bois peut servir d’assiette à « l’ustrinatum » (Le tumulus de Braives, fouillé en 1873 par DE LOOZ G., qui présente un caveau de 2 mètres 50 sur 2 mètres et 70 centimètres de profondeur, contenait des clous signalant l’existence d’un coffrage contenant un important mobilier de la période flavienne).

Les chambres funéraires à coffrage sous tumulus font leur apparition à la période de Hallstatt. Elles sont aussi connues en Thrace, où quelques tumulus de ce type datent du 5ème siècle ACN. Mais pour en revenir aux tumulus d’époque romaine, les caveaux à coffrage se rencontrent presque exclusivement dans les provinces occidentales de l’Empire dominées par les Tongres.

La Hesbaye et la partie orientale du Condroz sont des contrées où se rencontrent les grands mausolées tumélaires à coffrage, de la 2ème moitié du 1er / 2ème siècle PCN.

 

Les tumulus à caveau avec parois, avec ou sans fond, et couvercle de pierre

Loin d’être l’apanage de la classe dominante de la cité des Tongres, ce genre de caveau est aussi réservé à celle des anciennes cités des Trévires, des Nerviens et des Ménapiens. Il se présente sous des aspects divers pouvant être ramenés à deux types principaux:

  • les caveaux dallés
  • les caveaux à parois muraillées

 

En conclusion, les caveaux à coffrage l’emportent de loin sur les caveaux sans coffrage, sur les caveaux dallés et sur les caveaux à parois muraillées.

Les caveaux ne contiennent, pour la plupart, qu’une seule incinération, rarement deux.

Là où les fossoyeurs ont rencontré un sous-sol résistant, ils n’ont sans doute pas jugé bon de renforcer les parois de l’excavation par un coffrage pour la protection du mobilier. Par contre, un tel coffrage se serait révélé nécessaire dans les cas de caveaux creusés dans des couches moins dures.

Les caveaux dallés se trouvent à proximité de régions où des carrières sont capables de fournir des dalles de grandes dimensions. L’éloignement de ces carrières a obligé les habitants du Centre, du Nord et de l’Est de la cité des Tongres à avoir recours aux seuls matériaux disponibles sur place: le bois et, exceptionnellement, des blocs de roche locale.

 

Des Résistants transportent de la farine (Oreye – Crisnée)

Le 22 mars 1944, les Résistants LEBURTON Albert, dit « Boldje », d’Oreye, BASTIN Charles, gendarme à la brigade d’Oreye et MOYSE Louis, chauffeur de camion à la Raffinerie d’Oreye, sont chargés par BAILLY Joseph (chef de leur section de Résistants), de faire parvenir 3.000 kg de farine, venant du moulin de Ville-en-Hesbaye, à la boulangerie HENNEMANN  à Crisnée. 

Cette farine doit servir à confectionner du pain pour ravitailler les réfractaires de la région, l’Armée Secrète et les nécessiteux du village.

Ils sont arrêtés par les Feldgendarmes allemands, torturés et incarcérés.

Salles de spectacle à Oreye

En 1941, il y a deux salles de spectacle à Oreye:

  • chez DESART
  • chez DECHAMPS

On y organise des concerts, des représentations théâtrales, des concours de chant, … dont les bénéfices sont entièrement consacrés à la confection de colis destinés aux prisonniers belges (vivres, chocolat, matériel de couture, vêtements, …).

Joseph Nicolas, briquetier (Oreye – Bovenistier)

En 1946, NICOLAS Joseph, de Bovenistier, (père de l’institutrice NICOLAS Alix, épouse LAHAYE), exploite la parcelle de terrain « La Briqueterie » à Oreye, pour confectionner des briques.

La rue Joseph Wauters en 1954 (Waremme)

En 1954, un aperçu commercial et professionnel de la rue Joseph Wauters, à Waremme:

  • n° 1) Le café « Au Berry »
  • n° 2) PUTZEYS Louis (?)
  • n° 4) HENROTAUX-LADMIRANT
  • n° 5) BOURGUIGNON-MARCHOUL, magasin de vêtements et de tissus
  • n° 6) TIXHON-MARCHAL, magasin de vêtements pour la pluie, le sport et le travail
  • n° 7) HENROTAUX-FIASSE G., droguerie: papier peint, balatum et balamur, articles de droguerie, parfumerie
  • n° 8) GOFFIN Marcel, peinture et décoration, articles pour fumeurs, dépôt du journal « La Meuse »
  • n° 9) DELHEUZE-REMARD H., magasin d’alimentation générale et de primeurs
  • n° 10) La pension de famille « Au Bon Accueil », DOBBELSTEIN-FRANCK, également restaurant et dégustation de bières
  • n° 11) BRAINE-DUBOIS J., magasin de chaussures et taxi
  • n° 12) HAMBROISE-MEDAERTS, magasin de vêtements et bonneterie
  • n° 13) Magasin « Delhaize – Le Lion », Madame ERNOTTE, épouse KEPPENNE Albert, est la gérante, magasin d’alimentation générale, à l’angle de la place de l’Ecole Moyenne.
  • n° 14) GRANDJEAN Emile
  • n° 15) SAINT-GEORGES – BORGERS, magasin de vêtements, bonneterie et tissus. Dépositaire de « Patrons, modes et travaux ».
  • n° 16) Les Pharmacies du Peuple, le gérant est ROBERT Paul
  • n° 17) Le poissonnier et fleuriste « La Marée », LEQUET-MARTENS J.
  • n° 18) WILDENS-JANSSEN
  • n° 19) « Aubette de la Bonne Presse », VANACKEN M., librairie, publication, journaux.
  • n° 19) COLLIN Albert
  • n° 19) RENARD-BATS A.
  • n° 20) « Feron Meubles », FERON-CHAUDIERE, magasin de meubles et de tissus d’ameublement
  • n° 21) « Le Bien-Être »
  • n° 22) « Librairie-Papeterie du Centre », FRAIPONT Marie L.
  • n° 23) MATERNE Henri, horlogerie-bijouterie
  • n° 24) BLAIRVACQ Jean, pharmacien
  • n° 25) LEGROS-BREDO, magasin de vêtements pour hommes et dames
  • n° 26) MIGNOLET, magasin d’alimentation
  • n° 27) LEGROS-LOHAY Léon, fabrique de chaussettes et bonneterie
  • n° 27) CHAUDIERE-RENIER P., boulangerie-pâtisserie et glacier
  • n° 28) PETITJEAN Marie (veuve)
  • n° 30) JACOB M., pharmacien
  • n° 31) MICHIELS Cyrille, magasin de radios-télévisions, appareils électroménagers, lustrerie
  • n° 32) HAPPART
  • n° 33) GRAMME-DUCHATEAU
  • n° 35) PROESMANS-LARMINIER G., droguerie: papiers peints, couleurs, vernis, brosses, pinceaux, article de droguerie
  • n° 36) VALLEE Frères, garage Peugeot, bureaux et magasin (l’atelier est au n° 32 de la rue Gustave Renier)
  • n° 37) la « Maison Anny », BRONCKART-GAUNE Anna, boutique de confection de vêtements pour hommes et dames, vente de tissus aunaies, soieries
  • n° 39) MARTINAUX chemiserie, vins et liqueurs, tabacs et cigares.
  • n° 39) WERY-DUPUIS H., fleurs et plantes, poissons frais, gibier et volaille (face au caté « Au Coeur d’Or »)
  • n° 42) PUTZEYS Louis, commerce de lustrerie et d’électroménagers.
  • n° 42) le Café « Au Coeur d’Or »
  • n° 43) STASSENS-RIGO (veuve)
  • n° 44) JOACHIM-MOUREAU G. (veuve), magasin d’articles de ménages, objets d’art et cadeaux
  • n° 45) BRONCKAERS-LHOEST
  • n° 46) CLAES-PASQUES Albert, boucherie-charcuterie
  • n° 52) DUBOIS-WARNOTTE
  • n° 54) le magasin « A la Vieille Ardenne », CHARLIER-MORA (veuve), alimentation générale, épicerie, crémerie, confiserie, denrées coloniales, toutes les spécialités ardennaises
  • n° 56) HONLET Paul, docteur en médecine
  • n° 56bis) DUCHATEAU-LUC Lucien, traiteur-glacier, salon de dégustation et salle pour banquets
  • n° 58) GONNE-GREGOIRE Emile, horlogerie-bijouterie, objets d’art, articles cadeaux
  • n° 60) le « tailleur Fernand », COUNE-MOERMANS Fernand, vêtements sur mesure et prêts à porter
  • n° 62) DUMONT Alice
  • n° 66) NELIS-PIROTTE G., horlogerie- bijouterie, optique, orfèvrerie
  • n° 68) LALLEMAND-DUCHATEAU (veuve)
  • n° 72) PURNELLE-DUMONT G.
  • n° 72) HELLINGS-GODECHARD (successeur PURNELLE Léon), magasin de vêtements pour hommes.
  • n° 74) « Pâtisserie CHARLIER », CHARLIER Paul et PEETERS L., salon de dégustation, organisation de banquets et soirées
  • n° 76) LEKEUX-LUCAS, alimentation générale + assortiment complet de laines D’Aoust
  • n° ?) Banque Société Générale de Belgique

La « Chrysalide » de Guylaine Kinet (Waremme)

En mars 2017, KINET Guylaine arrête la vente de laine, soie, boutons, …

Dans sa boutique « Chrysalide », elle ne se consacrera plus qu’à la confection. Elle est âgée de 48 ans.

Le magasin de Jean Thirion (Waremme)

En juillet 1914, THIRION Jean tient un magasin place de la Station à Waremme. Il y vend des cigares, de l’aunage, de la confection, des articles d’épicerie. Mais il vend également du vin; il est le représentant de certaines Maisons de Bourgogne.

La Maison de confection Aerts – Renier (Waremme)

En 1955, la Maison de Confection « Aerts – Renier » est installée au n° 10 de la rue Gustave Renier à Waremme, près de la Gendarmerie.

Elle propose:

  • des robes
  • des manteaux
  • des tissus
  • de l’aunage
  • des soieries

Waremme répare ses remparts

Les comptes de la ville du 14 novembre 1590, font allusion à une somme due à DANGLEUR Jehan, brictier, pour la confection de 50.000 briques pour la réparation des remparts, rendue urgente par les menaces d’incursion de « vrybuiters (pirates, corsaires en néerlandais).

(A cette époque, il y a donc des remparts en pierre (brique) autour de la ville de Waremme)