Le « Soir » confisqué par les Allemands (Belgique)

Le 14 juin 1940, le journal « Le Soir » est à nouveau dans les kiosques. Il a cessé de paraître lors de l’invasion allemande. Il vient d’être « confisqué » par les propagandistes germanophiles, pour servir les intérêts du IIIème Reich. Son titre et sa présentation restent inchangés, si ce n’est la mention « Services Berlinois », en petit, à la droite de l’entête.

Il sera plus tard appelé « Le Soir Volé ».

L’autorité allemande règlemente la vie à Waremme

En mai 1940, dès les premiers jours de l’occupation, l’autorité allemande impose diverses mesures ou règlementations par voies d’ordonnances, assorties de menaces.

Quelques exemples de ce qui est imposé ou interdit aux Waremmiens :

  • La remise obligatoire des armes à feu sous peine de condamnation à mort ou de travaux forcés
  • La règlementation de l’écoute des radios non contrôlées par l’occupant et l’interdiction formelle d’écouter la BBC, sous peine de confiscation
  • L’interdiction des attroupements sur la voie publique
  • L’interdiction de distribuer des tracts
  • Les pigeons doivent être recensés et il est interdit de les lâcher
  • L’heure allemande entre en vigueur (elle est en retard de 2 heures sur l’heure belge

Les anciens biens religieux sont rachetés par des bourgeois (Waremme)

En 1797, à Waremme et dans les environs, les anciens biens religieux sont rachetés par des bourgeois.

L’Etat révolutionnaire a confisqué les biens de l’Eglise pour en faire des « biens nationaux » qui doivent, théoriquement, servir de couverture aux assignats (papier monnaie). En réalité, ces biens sont vendus aux enchères et c’est la bourgeoisie, riche en argent, qui en achète la majorité. Les petits paysans ne savent en acheter qu’un ou deux hectares. On en arrive à une véritable concentration du terroir entre les mains de bourgeois ou de gros paysans.

Certains de ces bourgeois, devenus gros propriétaires de terres, s’établissent à la campagne pour exploiter eux-mêmes leur bien, tels les MASSART à Lantremange.

On ne compte plus que 2 à 3 gros fermiers par village. Les autres habitants ne vivent plus que du travail de leurs mains. La concentration du terroir prépare peut-être la prolétarisation, avant le développement industriel.

Le Premier Concordat (France – Vatican)

 

concordat de 1801

concordat de 1801

Le 15 juillet 1801, le Premier Concordat est signé entre le Premier Consul BONAPARTE et le Pape PIE VII, il règle les rapports entre l’Eglise et l’Etat.

napoléon bonaparte

napoléon bonaparte

Il vient mettre un terme à toutes les tracasseries des autorités républicaines et le culte peut, à nouveau, s’exercer librement. Cependant, le clergé est placé sous la surveillance du pouvoir civil : les Evêques sont nommés par l’Empereur ; les curés sont nommés par l’Evêque parmi les personnes agréées par le gouvernement. Ils doivent prêter serment de fidélité et d’obéissance au gouvernement. Chaque commune est autorisée à reprendre les cloches qui avaient été retirées des églises en 1797. Celles du canton de Waremme avaient été stockées dans l’ancien couvent des Récollets, notamment, parmi les plus anciennes, une cloche de 1353 de l’église paroissiale Saint-Pierre, une de 1314 du village de Marlinne, une autre de 1371 du village de Bleret.

pape pie vii

pape pie vii

La nouvelle organisation de l’Eglise est copiée sur celle de l’administration civile:

  • Chaque diocèse doit correspondre à un département.
  • Chaque doyenné doit correspondre à un canton.
  • Chaque paroisse doit correspondre à une commune.

C’est ainsi qu’une ou deux paroisses sur trois est supprimée et est rattachée comme « chapellenie » à une paroisse voisine. 

Certaines dénominations changent:

  • Le doyenné devient cure.
  • Le doyen devient curé.
  • La paroisse devient succursale.
  • Le curé devient desservant.

Le Concordat va ramener la paix religieuse dans la région de Waremme et apaiser les consciences. Toutefois, les biens de l’Eglise, qui ont été confisqués et vendus, ne lui sont pas restitués.

(Un certain nombre d’acquéreurs de ces biens sont des citadins de Liège)

Les biens religieux sont confisqués par l’Etat (Belgique)

Le 6 novembre 1796, tous les biens meubles et immeubles des communautés religieuses sont confisqués au profit de l’Etat.

La population locale est prioritaire sur le marché de Waremme

Entre 1494 et 1560, lors du marché hebdomadaire du mardi, les « affoirains » (étrangers à la ville) ne peuvent procéder à leurs achats, avant que la population locale n’ait fini de s’approvisionner. La présence d’un bâton planté au milieu du marché matérialise cette interdiction. Il doit resté planté jusqu’à 9 heures du matin. Cette interdiction est appliquée sous peine d’amende ou de confiscation de la marchandise. Ce marché du mardi sera ensuite supprimé (date ?).