La direction du Parti Ouvrier Belge (Belgique)

En septembre 1914, devant l’impossibilité matérielle de réunir en assemblée plénière les délégués des provinces, le bureau du Conseil Général du Parti Ouvrier Belge (P.O.B.) se constitue en « Direction du Parti » (quitte à répondre de ses résolutions et de ses actes devant un congrès national du parti, lorsqu’il sera en mesure de se réunir).

Ce bureau est constitué de:

  • BAECK J.
  • BERTRAND L.
  • DEBACKER A.
  • DELPORTE A.
  • LEKEU J.
  • MERTENS C.
  • SOLAU G.
  • SERWY V.
  • WAUTERS Joseph

Mort de Hyacinthe Cartuyvels (Ligney – Liège)

Le 18 janvier 1890, CARTUYVELS Hyacinthe-Maurice décède à Liège. Il était natif de Ligney. Il était veuf de LOCHTMANS Caroline-Rosalie. Il a été membre du Congrès National. Il a été président de la Cour d’Appel de Liège.

Naissance de Hyacinthe Cartuyvels (Ligney)

Le 22 septembre 1805, CARTUYVELS Hyacinthe-Maurice voit le jour à Ligney. Il épousera LOCHTMANS Caroline-Rosalie. Il sera membre du Congrès National. Il sera président de la Cour d’Appel de Liège.

Les péages sur les routes (Belgique)

En 1831, le Congrès National décide de conserver les droits de barrières (péages) sur les routes nationales et provinciales,, et d’en consacrer les revenus à l’entretien et à l’amélioration du réseau routier dans son ensemble.

En général, les barrières sont disposées tous les 5 kilomètres. Elles sont affermées individuellement à des personnes privées, désignées par le biais d’une adjudication publique. Moyennant le paiement d’un montant convenu, le preneur peut exploiter une barrière déterminée.

La « Charte Fondamentale » (Belgique)

Le 7 février 1831, le Congrès National adopte les dispositions de la Charte Fondamentale (Constitution), en Belgique.

Mort d’Erasme-Louis Surlet de Chokier (Gingelom – Liège – Belgique)

Le 7 août 1839, SURLET DE CHOKIER Erasme-Louis, natif de Liège, décède à Gingelom. Il a été régent du jeune royaume de Belgique et le premier président du Congrès National.

Naissance d’Erasme-Louis Surlet de Chokier (Liège – Belgique)

Le 27 novembre 1769, SURLET DE CHOKIER Erasme-Louis voit le jour à Liège. Il sera régent du jeune royaume de Belgique et le premier président du Congrès National.

Naissance de Xavier Fleussu (Waremme)

Le 9 octobre 1788, FLEUSSU Jean-François-Xavier voit le jour à Waremme. Il sera baptisé le lendemain. Ses parents sont FLEUSSU Jean-Jacques, médecin, et JACQUE(S) Marie-Jeanne-Xavière (qui se sont mariés à Berloz le 18 octobre 1787).

Il sera médecin, comme son père et échevin de Waremme. Il est le frère de FLEUSSU Stanislas, qui sera membre du Congrès National.

Nécrologie de Michel-Laurent de Sélys-Longchamps du 26 avril 1837

« …  DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent, né à Liège en 1750, est décédé hier, à 9 h et demie du soir. Homme de progrès et défenseur zélé des libertés publiques, il s’associa dès le principe, aux grands travaux, qui entrepris sur le sol français, devaient amener la rénovation sociale d’une grande partie de l’Europe. A l’arrivée de DUMOURIEZ à Liège en 1793, il fut un des membres de la Convention liégeoise. Bientôt la retraite des Français le fit s’exiler de sa Patrie et il ne pût y rentrer que lorsqu’ils reparurent une seconde fois en Belgique le 27 juillet 1794. Dès cette époque, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut successivement, membre de l’administration du Pays de Liège, délégué de cette administration pour organiser le canton de Saint-Trond. En 1795, il fut envoyé à Bruxelles où siégeait l’administration centrale des 9 départements réunis et obtint ensuite la présidence de la Municipalité de Liège.

De 1801 à 1807, il siégea au Corps Législatif français. Il faisait partie de cette honorable minorité, qui combattit pied-à-pied les envahisseurs de BONAPARTE. Il vota contre l’extension du Consulat à vie.

A Paris, Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS n’oubliait pas les intérêts de son pays. Les départements de l’Ourthe, de Meuse inférieure et de Roer furent frappés en 1814 d’une contribution de 6 millions. Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS fut chargé, avec deux de ses collègues, de porter à Aix-la-Chapelle les réclamations que faisaient naturellement surgir cet acte de conquête.

Mais la plus belle partie de la carrière politique de Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS est, sans contredit, celle qui s’est écoulée sous la domination de la Hollande. La réaction qui se fit sentir dès que GUILLAUME eut pris les rênes de notre gouvernement, trouva en lui un adversaire chaleureux. Soit dans le sein des Etats Provinciaux de Liège, où il se trouvait en 1810, il ne cessa de s’élever contre la tendance arbitraire que le prince néerlandais voulait imprimer à toutes nos institutions. GUILLAUME créa un corps de privilégiés, connu sous la dénomination impopulaire « d’Ordre Equestre ». Né noble, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS pouvait y aspirer. Il le dédaigna. La noble et simple inscription de citoyen de campagne sur les listes civiques, lui parût plus flatteuse, plus digne de son caractère, que la pompe d’un titre, dont la grande révolution avait montré la vanité et le néant.

Son grand âge ne l’éloigna pas des affaires publiques. La révolution de 1830 le retrouva jeune encore. Il fut nommé membre de la commission consultative près de la régence de Liège.

Lorsque le district de Waremme l’envoya au Congrès National belge pour assister à notre émancipation politique, la protéger de son autorité et de son expérience, il vota toutes les mesures importantes qui fondèrent notre indépendance: l’exclusion de Nassau, la Constitution belge, …

Cependant, à peine la Belgique avait-elle appelé sur son trône le Roi LEOPOLD 1er, qu’elle se laissa aller au gré des exigences diplomatiques. Dès lors, on vit disparaître du gouvernement cette franche énergie du vrai patriotisme, pour se réfugier dans les rangs d’une minorité courageuse, dont Monsieur DE SELYS-LONGCHAMPS faisait partie, jusqu’au moment où il crut, à propos, au déclin de ses jours, de s’éloigner du théâtre des affaires politiques … »

Le Congrès National (Belgique)

Le Congrès National est une assemblée de 200 membres, élus en novembre 1830, après la proclamation de l’Indépendance de la Belgique, et qui siège jusqu’en juillet 1831.

Elle exerce à la fois le pouvoir constituant (c’est elle qui vote la Constitution de 1831) et le pouvoir législatif.

C’est elle également qui appelle au trône LEOPOLD 1er DE SAXE COBOURG et  reçoit son serment de souverain le 21 juillet 1831.