Mort de Godefroid de Bocholtz (Oreye – Grandville)

Vers 1650 (?), le seigneur DE BOCHOLTZ Godefroid décède à (?). Son épouse était DE GROESBEECK Marguerite. Ils seront inhumés dans l’église d’Oreye.

Il a été Seigneur de Bocholtz, d’Oreye et de Grandville. Il a été membre du Conseil Privé de l’Electeur de Cologne. Il a été bourgmestre.

Léonard de Streel, conseiller (Liège)

En 1770, le chevalier DE STREEL Léonard est la la tête du Conseil Privé du Prince-Evêque de Liège.

La nomination des bourgmestres change à Waremme

Le 19 novembre 1781, le conseil privé du Prince-Evêque FRANCOIS-CHARLES émet un édit portant qu’à l’avenir, il sera tiré au sort, à Waremme, parmi ceux qui ont été élus par les chambres des Métiers, sept conseillers qui choisiront les bourgmestres.

A défaut d’un nombre suffisant d’habitants, Longchamps et Mouhin ne sont plus obligatoirement représentés dans le corps magistral de Waremme.

L’usage du flamand est supprimé devant la Cour de Justice de Corswarem

En 1778, un arrêt du Conseil Privé du Prince-Evêque de Liège DE VELBRUCK François-Charles supprime l’usage du flamand devant la cour de justice de Corswarem, car le français y est plus répandu.

françois-Charles de velbrucq prince-évêque de liège

françois-Charles de velbrucq prince-évêque de liège

Il faut payer pour devenir bourgeois de Waremme

Le 26 mars 1767, le conseil privé du Prince-Evêque de Liège D’OUTRELMONT Charles émet un édit fixant le droit à payer par les étrangers et les surséants du pays qui veulent acquérir la bourgeoisie dans la ville de Waremme et défendant de choisir dans les hameaux de Mouhin et de Longchamps aucun assumé pour la magistrature, s’il n’est propriétaire permanent.

Modification des règles dans les « Métiers » (Waremme)

georges-louis de berghes prince-évêque de liège

georges-louis de berghes prince-évêque de liège

Le 26 novembre 1742, une ordonnance du conseil privé du Prince-Evêque de Liège, DE BERGHES Georges-Louis, modifie un règlement du 31 juillet 1620, relatif à l’élection des gouverneurs des métiers et des jurés.

Au lieu d’élire directement les gouverneurs et jurés de la ville de Waremme, chaque composant devra dorénavant les tirer au sort dans chacun des dix métiers. Les dix personnes qui auront été tirées au sort devront être ballottées, comme de coutume : cinq pour être gouverneurs et les cinq autres pour être jurés.

Le Prince-Evêque redéfinit la gestion de Waremme

joseph-clément de bavière prince-évêque de liège

joseph-clément de bavière prince-évêque de liège

Le 28 août 1698, à Bonn, le conseil privé du Prince-Evêque DE BAVIERE Joseph-Clément émet une ordonnance renouvelant et confirmant les anciens règlements touchant la révocation du magistrat de la ville de Waremme, l’administration de la police et l’économie de la-dite ville.

 

Texte de l’Ordonnance

Ordonnance qui confirme les anciens règlements touchant la rénocation du magistrat de Waremme et adjoint le corps de la justice aux bourgmestres et au conseil pour administrer les affaires de ladite ville.

 » A Bonn, le 28 août 1698, Joseph Clément, par la grâce de Dieu, évêque et prince de Liège, etc …, à tous ceux qui ces présentes verront, salut.

Etant informé de science certaine des abus qui se sont glissés pendant quelques années dernières dans les rénovations du magistrat de notre ville de Waremme, et dans l’administration de la police et économie d’icelle, et voulant y pourvoir pour l’avenir, et remettre les choses sur un meilleur règlement pour le plus grand bien de ladite ville, nous avons déclaré, comme par cette nous déclarons, de rafraichir et confirmer les anciens règlements là-dessus établis par nos prédécesseurs.

Ordonnant, qu’à l’avenir, nul bourguemaître et conseiller de ladite ville, qui ne sont et ne peuvent être qu’annales, ne puissent être continués dans lesdites charges, après l’année de leur magistrature finie, ni rentre ni être réadmis dans icelles, qu’après le laps et l’interstice de trois ans écoulés;

Et attendu qu’il ne se trouve dans ladite ville guère de gens intelligents, capables et en nombre suffisant pour remplir la régence, nous commandons que le corps de notre justice de ladite ville y soit adjoint et permanent avec voix, tant active que passive, pour tout ce qui se traite et se traitera dans ledit magistrat avec lesdits bourguemaître et conseil;

Ordonnant à tous ceux qui ont eu la maniance et administration des deniers et moyens de ladite ville, d’en rendre compte au plus tôt, et à tous ceux à qui il touche, de se conformer à cette présente ordonnance, et de veiller qu’elle soit mise en due exécution, parce que telle est notre volonté, et qu’ainsi le requiert le bien public.

Donné en notre ville de Bonn, le 28 août 1698.

Signé Joseph-Clément électeur

Soussigné Simon Eysenberg

Les remparts de Waremme sont restaurés

gérard de groesbeek prince-évêque de liège

gérard de groesbeek prince-évêque de liège

En octobre 1578, afin de mettre autant que possible Waremme à l’abri des incursions des troupes étrangères guerroyant dans les environs, le prince-évêque DE GROESBEECK Gérard et son Conseil Privé ordonnent la restauration des fortifications.

Les habitants des villages voisins d’Oleye, Lantremange, Bleret, Oreye, Bovenistier, Limont, Grand-Axhe, Velle, Corswarem et Hasselbrouck qui, en cas d’alerte, se réfugient dans les murs de Waremme avec leurs objets les plus précieux, sont astreints à supporter une partie de la dépense. A l’intérieur de cette nouvelle enceinte, des institutions diverses évoluent ou se mettent en place.

Les arquebusiers remplacent les arbalétriers (Waremme)

gé́rard de groesbeek

gérard de groesbeek

En 1576, un mandement du conseil privé du Prince-Evêque de Liège, DE GROESBECK Gérard, autorise l’établissement d’une société d’arquebusiers dans la ville de Waremme, en remplacement de la Confrérie d’archers, qui utilisait, jusque-là l’antique arbalète.

Texte du mandement:

« Gérard de Groesbeck, par la grâce de Dieu, évesque de Liège, duc de Builhon, comte de Looz, marquis de Franchimont, etc …, à tous ceux qui ces nos présentes lettres verront et orront, salut.

Savoir faisions, comme d’anchienneté a, en nostre ville de Waremme, esté instituée une compaignie et confrairie d’archiers et de l’arc à la main, soubz certains articles, conditions et privilèges, laquelle compaignie pour le temps qui court et pour, selon les occurrences, en avoir et tirer plus de service, l’on désireroit muer et changer en société des harquebisiers, et y prendre en employer gens exercités à la harquebuse, s’il nous plaisoit ad ce octroyer et interposer nostre consentement et auctorité, nous requérant de ce bien instamment;

pour ce est-il que nous, ce que dit est considéré, désirant le bien et la seureté de nos pays et sujetz, et que iceux en honneste exercice, plus tôt (qu’) en autres occupations s’employent et passent le temps, ayant fait examiner fait examiner les précédentes institutions susdites par lesquelles ces présentes nos lettres sont transfixées, avons consenti et accordé, consentons et accordons par ces présentes, que ladite compaignie d’archiers se change et soit transmutée en confrairie des harquebisiers, et, en lieu de l’arc à ma main qu’ils soloient exercer, ils prendent et s’exercent au trait de l’harquebuse, soulz toutes telles concessions, grâces, privilèges et immunitez que contiennent et portent lesdites lettres de première institution, icy annexées comme dit est.

Et sera en outre chacun, par les roy, gouverneurs et jurés de ladite confrairie admis et enrôllé en ladite compaignie, tenu premièrement et avant tout de faire et prester le serment sur saintes Evangiles, qu’il est et demeurera bon et obéyssant filz et subjet de nostre mère sainte-Eglise catholique et romaine, et ne se donnera à nulle autre foy, religion et créance que celle que, dès son institution et jusques à présent a tenu et tient ladite Eglise catholique et romaine.

En outre, que, à toute semonce, il sera prest et obéyssant, en deues armes et équipaige, à nous, nos successeurs évesques et princes de Liège, leurs baillitz et officiers de Hasbaingne, mayeurs de nostredite ville de Waremme, leurs lieutenantz, substitutz ou austres, telz que de part nous ou nos successeurs ilz pourriont estre députez, pour divertir tout mal, dangiers et emprinses, des pays et princes de Liège susdits, avancer et promover leur bien, honneur et proufit, assister lesdits officiers et chacun d’iceux, en estantz requis, en toutes appréhensions, saisies, détentions et garder à tous criminelz, malfaiteurs, vagabonds et autres méritans appréhension ou faisans foulles et dommaiges en nosdits pays et subjetz manas et inhabitans de nostredite ville et appartenances d’icelle.

Avons aussy telz que seront receuz et admis desdites compaignies et confrairies réciproquement prins et accepté, prenons et acceptons par ces présentes en nostre singulière protection et sauvegarde, défendant bien par exprès à tous et chacun, soyent nos subjetz ou autres, que auxdits confrères, compaignons et harquebusiers, ne à aucun d’iceux, aux jardins , déduitz et exercice de ladite harquebuze et en l’accomplissement du surplus de leursdits devoirs, ilz ne donnent ou fassent quelque empeschement ou destourbier en aucune manière, à peine d’estre chastiez et punis comme contraventeurs et infracteurs de sauvegarde, sans aucun part ne dissimulation; car nostre plaisir est tel.

La Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme dispose d’un local à l’étage de l’Hôtel de Ville.