L’église Saint-Pierre est rasée (Waremme)

En 1879, l’ancienne église Saint-Pierre de Waremme est rasée.

Le doyen SAAL a obtenu l’autorisation de construire un nouveau bâtiment. Le conseil de Fabrique intervient pour 45.000 francs, la commune pour 35.000 francs, l’Etat et la Province pour 15.000 francs chacun. Le solde de 25.000 francs est apporté par les paroissiens.

Adjudication de travaux à Waremme

Le 20 juin 1874, on adjuge les travaux de construction de l’Ecole Moyenne de l’Etat de Waremme.

Reconstruction de l’église de Grand-Axhe

Entre 1870 et 1872, l’église de Grand-Axhe est reconstruite par les entrepreneurs YANS et BRICTEUX, d’après les plans de l’architecte BLANDOT-GRAYET Jean-Lambert, de Huy. Le curé de la paroisse est l’abbé GILIS (GILLIS ?) Emile.

L’ancien édifice datait de 1751.

Sous la première pierre du nouvel édifice posée le 12 décembre 1870, placée au fond des fondations sous le seuil du portail d’entrée, est placée une caisse en plomb renfermant des monnaies de l’époque, ainsi qu’un parchemin relatant les circonstances de la construction de l’église et les faits principaux de l’époque, notamment l’interruption du Concile et les victoires des Allemands en France.

Structure de l’église

Le nouvel édifice est de style gothique. Construit en briques et pierres. Il est composé d’une tour en façade, suivie d’une nef principale à 4 travées, s’ouvrant sur un chœur d’une travée droite à chevet semi-hexagonal. Des collatéraux de 6 travers flanquent la tour et le chœur, formant des chapelles et des annexes. Adossées aux collatéraux, des tourelles polygonales. La tour avec portail à voussures est surmontée d’un gâble fleuronné et de 2 baies en lancette. Un double cordon de pierre, chanfreiné, délimite la partie supérieure de la tour. Elle est terminée par des pignons couverts en bâtière, ouverts par des baies en arc brisé à remplage et abat-son. La flèche est octogonale.

L’intérieur de l’église

La nef est portée sur des colonnes à fût lisse stuqué et à chapiteau à crochets recevant la retombée des arcs brisés s’ouvrant sur les collatéraux. La voûte est à croisée d’ogives dont les formerets retombent sur 3 colonnettes accouplées avec chapiteau à crochets, engagées et portées par des culots à tête d’angelots.

L’extérieur et les fenêtres de l’église

La couverture est en bâtière à pente douce. Les bas-côtés en appentis et le chœur sont éclairés par des baies en arc brisé à remplages, séparées par des contreforts dégressifs à épaules en sifflet.

Le mobilier et la décoration de l’église

Le mobilier a été réalisé par les « Ateliers HOCKEN et JANSSEN » de Saint-Trond; les vitraux par DOBBELAERE de Bruges. Les parois sont entièrement recouvertes de peintures marouflées, réalisées par les peintres DEVAUX de Liège et DAMEN F. d’Ans, représentant des scènes de la vie du Christ et de Saints (Eleuthère, Valère, Materne), les mystères du Rosaire, des miracles (Saint-Antoine, Sainte-Claire, …), des scènes de la translation des reliques de Saint-Evergiste (décédé à Termogne), la mort de DE LONGCHAMPS Walter, …

L’emplacement de la nouvelle école communale (Waremme)

En 1870, lors des débats au conseil communal de Waremme pour l’installation des nouveaux locaux de l’école communale hors du centre-ville en direction de la gare (à l’endroit qui deviendra plus tard place de la Gendarmerie, puis place du Roi Albert 1er) le conseiller Baron DE LAFONTAINE s’oppose au projet en déclarant qu’implanter l’école dans un endroit aussi excentrique risque de nuire au commerce local. Son opinion n’est pas suivie par ses collègues et il démissionne.

La nouvelle école et la nouvelle Justice de Paix sont donc construites dans les prairies qui bordent la partie de la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters) qui mène à la rue de Saive (qui deviendra plus tard la rue de Huy) et à la rue de la Station (qui deviendra plus tard l’avenue Reine Astrid)

Construction de la Caserne de Gendarmerie (Waremme)

En 1870, la caserne de gendarmerie est construite en bordure de la place centrale qui portera son nom (elle sera rebaptisée Place du Roi Albert 1er en 1935. Cette caserne comporte essentiellement quelques logements et une écurie. Le cheval restera le principal moyen de locomotion du gendarme, jusqu’en 1925.

Reconstruction de l’église (Grand-Axhe)

En 1870, le vicaire GILIS Emile fait reconstruire l’église Saint-Denis de Grand-Axhe, en style néo-gothique, d’après les plans de l’architecte hutois, BLANDOT. L’église initiale daterait du VIIIe siècle.

Mort de Xavier Fleussu (Waremme)

Le 21 (22, 23 ?) septembre 1867, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier décède à Waremme, à l’âge de 79 ans. Il a été médecin et échevin à Waremme. Il y sera inhumé dans la chapelle « Saint-Sauveur » et « Saint-Donat » qu’il a fait construire à l’endroit où le Chemin de Bovenistier débouche dans Waremme, en acquittement d’une promesse faite lors d’un violent orage. Sa dépouille mortelle y sera acheminée à l’aide de son fidèle cheval blanc, que mènera son vieux domestique.

Construction des écoles communales et de la Justice de Paix (Waremme)

Le 23 mai 1867, le Bourgmestre de Waremme, LEJEUNE Jules, pose la première pierre de la construction des écoles communales et de la Justice de Paix, au bas de la rue de la Station, sur la place du Roi Albert 1er.

Une nouvelle route sera construite entre Waremme et Saint-Trond

Le 18 mai 1867, le gouvernement fait savoir au conseil communal de Waremme qu’une route directe sera construite entre Saint-Trond et Waremme, via Bettincourt, Nielen et Brustem. Cette nouvelle voie est nécessitée par les transports vers les fabriques de sucre, ainsi que les transports des charbons, chaux et pierres de taille vers le pays flamand.

La ville de Waremme construit des immeubles

Le 7 avril 1867, le conseil communal de Waremme décide de faire construire deux hangars pour remiser le corbillard, la pompe à incendie et ses accessoires.

Il décide également la construction d’une maison d’habitation pour le deuxième garde-champêtre. Ces bâtiments seront élevés sur la propriété que la commune possède près du cimetière, en face de la maison de PIRSON Jean-Baptiste. Ces bâtiments coûteront 4.334,19 francs à la commune.