L’avouerie de Hodeige

La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.

Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:

  • soit chaque année,
  • soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
  • soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier

De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.

L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.

Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.

Désiré Claes, assureur (Waremme)

En 1954, l’assureur CLAES Désiré est installé au n° 60 de la rue de Huy et au n° 30 de la rue Gustave Renier, à Waremme.

Il propose des contrats:

  • d’assurance-vie
  • d’assurance-incendie
  • d’assurance-accident
  • de prêts et financements

Guy Coëme renvoyé une seconde fois en Cassation (Waremme – Belgique)

Le 14 juillet 1994, le Waremmien COEME Guy est renvoyé une seconde fois devant la Cour de Cassation, dans le cadre de l' »Affaire INUDOP », pour faux et usage de faux en écriture, escroquerie, abus de confiance..

L’INUSOP est un Institut interuniversitaire de sondages d’opinion, proche de l’ULB. On reproche à COEME Guy d’avoir bénéficié d’avantages de l’Institut (enquêtes politiques gratuites, prise en charge d’abonnements de presse, cours d’anglais) en échange de l’attribution de 4 contrats importants dans les années 80.

Les Plaids Généraux

Au 16ème siècle, le Plaid général est un tribunal itinérant. En dehors des convocations extraordinaires, il tient ses assises trois fois l’an, dans chaque village ou pour un groupe de villages. Tous les habitants (en tout cas les chefs de famille) sont tenus d’y assister. On n’y traite pas seulement des matières judiciaires, mais on y communique aussi les édits seigneuriaux, on y enregistre les actes notariaux, les contrats. Les Plaids se tiennent généralement en hiver (aux alentours de la Fête des Rois – le 6 janvier), au printemps (le lundi de Pâques ou le dimanche d’après) et en automne (à la Saint-Lambert ou à la Saint-Remy – le 1er octobre).

Les peines prononcées consistent le plus souvent en amendes, dont le montant est partagé entre le Tribunal, le Seigneur et le délateur … Selon les cas, elles s’accompagnent d’une indemnisation de la partie lésée. Au 16ème siècle, le pèlerinage judiciaire a encore la cote auprès des tribunaux de Hesbaye. Selon la gravité du délit, il dirige le coupable vers Saint-Jacques de Compostelle, Rocamadour, Notre-Dame de Vendôme, Saint-Josse en Bar, Aix-la-Chapelle, Notre-Dame de Hal, Notre-Dame de Walcourt, Notre-Dame de Tongres, …, à moins que le coupable ne préfère racheter sa peine selon un tarif équivalent à l’importance du voyage. A la fin du siècle, le pèlerinage judiciaire tombe définitivement en désuétude.

En dehors des Plaids, les décisions importantes de la cour de justice, les édits de police ou les ordonnances du Prince sont lues en Chaire de Vérité par le Curé (trois dimanches de suite pour les plus importants) et placardées sur la porte de l’église ou autre endroit convenu (perron, …).

Plaidoirie de la Défense dans l’Affaire « INUSOP » (Waremme – Belgique)

Le 4 mars 1996, la défense de COEME Guy, devant la cour de Cassation, dans l’affaire « INUSOP » insiste sur le fait que leur client n’avait pas conscience que les contrats passés avec l’INUSOP étaient surévalués.