Les Mutuelles socialistes (Waremme)

Le 12 avril 1902, la Mutuelle « La Justice » de Waremme chapeaute les autres Mutuelles socialistes de la région.

La Raffinerie Tirlemontoise (Tirlemont)

En 1997, la Raffinerie Tirlemontoise (sous le contrôle de Südzucker) occupe 1636 personnes, pour une production annuelle de sucre de 761.400 tonnes, dégageant un chiffre d’affaires de 30,8 milliards de francs belges et une marge bénéficiaire de 2 milliards de francs belges.

Les « Panzer » quittent Waremme

Le 12 mai 1940, après avoir pris de contrôle de Waremme, le 35ème Régiment de « Panzer » quitte la ville et fait sa jonction avec le 36ème Régiment de « Panzer », à Omal. Ce dernier a contourné Waremme par Remicourt. Les deux régiments poursuivent leur progression vers le carrefour de Braives.

Le groupe de Résistants d’Arthur Derwa (Hesbaye)

En 1941, le groupe de Résistants, formé par DERWA Arthur, fait partie de la Zone « Liège-Ouest », Secteur « Plie ». Il contrôle toute la Hesbaye liégeoise.

Violent accrochage à Lamine

Le 16 juin 1944, deux Résistants du « Groupe Zoro », NAFTALI Alter, dit « Bob II », (de confession juive) et LONGREE Georges, dit « André », se rendent à Fize à vélo pour y récupérer une moto et des armes. A leur retour, ils sont interpellés par une patrouille de trois feldgendarmes de Waremme, pour un banal contrôle d’identité, dans la campagne de Momale, près de la Tombe de Hodeige. Constatant qu’ils sont armés, les Allemands leur passent les menottes et les emmènent « manu militari », vers le poste d’observation aérien allemands, installé au Moulin de Pousset.

Ayant appris cette arrestation, vers 15h20, le chef du groupe « Zoro » de Lamine, ROBYNS Zénon, dit « Ric », et ses compagnons, dont MOËS Julien, KAEPEN Alphonse, décident de libérer les deux hommes, sans attendre les ordres de DERWA Arthur. Ils se postent sur la motte castrale près de l’église de Lamine et derrière le mur d’enceinte du cimetière, pour intercepter les Allemands.

Ayant également été avertis, quelques Résistants du Groupe « Zoro » de Hodeige:

  • LEONARD Georges, dit « Le Vieux Georges »
  • FRANKINET Laurent, dit « Pierrot »
  • LITTLE Henry, dit « Jim »
  • DOSSERAY Sébastien, dit « Freddy »

se postent en embuscade derrière la haie de la prairie, située en face de la ferme VANDENSAVEL à Lamine, à une encablure des Résistants de Lamine, cachés près de l’église et du cimetière.

Ces deux groupes veulent intercepter les Allemands qui retiennent prisonniers deux des leurs . Chacun des groupes ignore la présence de l’autre.

A l’arrivée de la patrouille allemande, DOSSERAY Sébastien, dit « Freddy », (qui parle Allemand), se redresse de derrière la haie, pour parlementer. Il est immédiatement abattu d’une rafale de mitraillette. Une fusillade nourrie éclate. LITTLE Henry, dit « Jim », est blessé d’une balle au mollet.

A cette attaque, les Allemands se réfugient, avec leurs prisonniers, dans la cour de la ferme VANDENSAVEL.

DERWA Arthur arrive sur les lieux et positionne son groupe entre la chapelle Saint-Bernard et le presbytère de Lamine.

Les Résistants tentent d’encercler la ferme. Le combat fait rage. 

Un des feldgendarmes parvient à s’échapper et à rejoindre le poste de guet aérien du Luftnachrichten Régiment 223, installé au moulin de Pousset. Les guetteurs appellent immédiatement, par radio, leur base de Saint-Trond – Brustem. Des troupes sont envoyées. Des véhicules de ce Régiment passent à Waremme, pour prendre les hommes de UNFRIED Paul.

Ces renforts arrivent de Waremme à Lamine, par Pousset. Ils prennent à revers les Résistants qui encerclent la ferme. A ce moment, une soixantaine de Résistants font face à  plus de 200 Allemands.

Un combat au corps à corps s’engage dans le cimetière. ROBYNS Zénon est gravement blessé. CHESTOPALOV Anatoli se réfugie dans l’église et préfère se donner la mort avec sa dernière balle. D’autres Résistants y perdent la vie:

  • DEHASQUE Jules, dit « Gangster », natif de Saint-Nicolas
  • BEAUPAIN Albert, natif de Stavelot
  • BELLEVILLE Jules, natf d’Anthisnes

STUPAKOV Pierre et (?), dit « le Vieux Georges », mettent un fusil-mitrailleur en batterie et arrosent les Allemands, qui tentent d’encercler les Résistants. Ils parviennent à les maintenir à distance.

Les combats durent jusqu’en fin de journée. Vers 17 heures, DERWA Arthur donne l’ordre de se replier vers Momalle et Fize-le-Marsal. Ce combat a entraîné de lourdes pertes de part et d’autre: DERWA Arthur, dit « Zoro », a perdu 6 de ses meilleurs soldats et plusieurs autres sont blessés; les pertes allemandes sont plus lourdes encore, 17 tués et une vingtaine de blessés. Les deux prisonniers n’ont pas été libérés.

Infractions routières (Crisnée)

En novembre 2015, le radar mobile de la commune de Crisnée contrôle 772 véhicules, dont 31 en infraction. Le radar fixe de la Chaussée Verte contrôle 18.211 véhicules, dont 83 en infraction.

Saisie de drogue (Waremme)

Le 21 septembre 1983, une patrouille de la police de Waremme intercepte une voiture qui tente d’échapper à un contrôle de routine, sur le parking « Restop » de l’autoroute Liège – Bruxelles. Après un échange de coups de feu, les occupants parviennent à s’échapper.

Les policiers découvrent 20 kilos de haschisch, pour une valeur de 7 millions de francs belges, à l’arrière du véhicule.

« Le Soir » à nouveau libre (Belgique)

En septembre 1944, ROSSEL Marie-Thérèse reprend le contrôle du journal « Le Soir », confisqué par les propagandistes allemands dès juin 1940. Nombre de journalistes, qui ont refusé de travailler pour l’Occupant, rejoignent la propriétaire du « Soir ».

Les cultivateurs waremmiens « trafiquent ».

En 1942, les paysans mettent beaucoup de mauvaise volonté à exécuter les ordonnances de l’occupant. A tel point que l’on a constaté que la région de Waremme fournit, en froment, un rendement inférieur de deux sacs à celui des Polders !

Nombreuses sont les cachotteries. Ainsi, à l’étage, toute une chambre peut être remplie de sacs d’avoine. Du grain peut être enterré dans des caisses. Sous des ballots, dans une obscurité totale, on engraisse des porcs.

Pas de danger en cas de contrôle : ils restent silencieux en se contentant d’écouter. Pourtant, tout est vérifié : traite dans les étables, écrémeuses, battage à la machine. Mais les contrôleurs, très sévères au début, ont compris que leur « carrière » dépend de leurs facultés d’accommodement.

N’en verra-t-on pas certains exécutés par des inconnus. Alors, ils ferment les yeux de plus en plus. Ils savent que derrière leur dos, on enlève le plomb des écrémeuses, qu’on repoinçonne plus tard avec une pince trafiquée, commandée chez un forgeron. Quand on compte les sacs, ils écrivent le nombre qu’on leur indique. Quand on leur parle d’une étendue plantée, ils font confiance, sans vérifier. Quand on cuira des frites à l’huile de colza, ils se tairont.

Les gendarmes eux-mêmes, sont complices de l’illégalité. Ces braves pandores ne signeront-ils pas des rapports d’incendie sans se rendre sur place. On emplira un chariot de bottes de colza, on les foulera au pied puis on récoltera la semence déposée au fond. Ou bien on frappera les gerbes sur une bâche. Ensuite, on fera des tiges une meule que l’on incendiera. En cas de risque, on demandera l’aide des clandestins.